RETOUR SUR MA COURTE VISITE AU MONDIAL DE L AUTO A PARIS

 

 

 

 

 

Visiteur assidu du célèbre Mondial de l’Auto de Paris dont je n’ai raté aucune édition depuis 2012, je me suis rendu en TGV depuis Nantes où je réside ce mercredi 19 octobre, à l’édition 2022 avec l’envie et l’espoir de retrouver cet événement incontournable pour les passionnés d’automobiles.

Cette année, pour cause de grèves, je n’ai pu visiter le mondial, le premier jour, mais seulement ce mercredi 19. Il est 15 h 30 quand j’arrive devant la majestueuse entrée du parc des expositions. Je pars avec un a priori, car le mercredi, c’est le jour des enfants et je m’attends à ce que ces chères têtes blondes aient, comme à chaque édition, transformé les stands en halte-garderie!

Voici ce que je retiens :

Les + :

 

Renault – Les stands du groupe sont à la hauteur de l’événement. Des prototypes fabuleux chez l’ensemble des marques du groupe dont l’Alpine Alpenglow offrent au visiteur le rêve qu’il est venu chercher. Sur le plan plus commercial, l’ensemble des gammes sont présentent et offre à chacun la possibilité de découvrir les modèles exposés.

Les constructeurs Asiatiques : BYD, VinFast… Les constructeurs asiatiques affichent clairement leurs ambitions sur le marché européen en se positionnant frontalement vis à vis des constructeurs tricolores. Les stands sont grands, animés, accessibles… Et fourmillent de vendeurs pour répondre à vos moindres questions.

NAM X – Est-ce une utopie ou une révolution, l’avenir nous le dira, mais le concept est bluffant d’ingéniosité et de beauté. Pininfarina et fait de ce projet une déesse de la beauté et de la technologie. C’est mon coup de cœur.

La fréquentation et la taille – Ce qui est merveilleux dans cette édition, c’est que, comme il n’y a aucun visiteur et que le salon est microscopique, je n’ai perdu que 2 H de mon temps pour faire le tour. Mais nous allons y revenir.

Les –

Peugeot et Stelantis : Honnêtement, ils auraient mieux fait de faire comme BMW ou Toyota, rester à la maison. Chez Peugeot il y a la 408, puis la 408 et enfin la 408. Si vous aimez cette voiture, c’est un paradis, mais si vous y êtes indifférent alors dommage. Vous pourrez vous consoler avec un proto rayé et usé chez DS, une poignée de modèles chez Jeep et une 9×8. Le contraste avec Renault est stupéfiant. On sait qui des deux est venu à reculons.

Le nombre d’exposants : En 2018, nous avions râlé, car quelques constructeurs majeurs étaient absents, mais là, que dire, c’est vide. Aucun Allemand, aucun Japonais, aucun Américain (sauf jeep), pas d’Italien … bref personne. C’est vide, c’est triste et on sent que les exposants n’ont pas le cœur à l’ouvrage. Quelques exposants me confiaient leur désespoir face à l’affluence et au hall vides de Star de l’Auto.

L’ambiance : Ce point complète le précédent. Le cœur n’y est pas. Les vendeurs ne font pas les chiffres, les allées sont désespérément vides, les visiteurs grognes,… La fête annoncée est ratée. Même pas de dizaines d’enfants détruisant les boutons de tableau de bord comme chaque mercredi du mondial. Alors à 16€ ou 30€ la place, il y a de quoi être vert de rage. Ce n’est pas le Mondial de L’auto! Même un salon régional comme Lyon à plus de « gueule ». Le nouvel organisateur a coché toutes les cases de la médiocrité. Bravo, pour ce fiasco, je ne pensais pas qu’on puisse faire aussi mauvais

 

 

Ma petite larme du salon : Elle va à Hopium. Je m’attendais à une mise en scène de cette petite merveille à la hauteur du buzz qu’elle génère. J’ai pleuré de rire et de tristesse (oui, c’est possible.) car ce bijou de technologie était posé au milieu d’un immense stand avec rien autour. Le vide sidéral. Sur un stand 40 mètres de côté environ avec seulement une voiture au centre et pas grand monde autour. À l’image du salon !

Clin d’œil: A la Macif qui depuis 60 ans est là et joue le jeu avec un stand associant prévention et promotion. Des animations ludiques et familiales comme cela, c’est toujours fait. Simplement ce que nous recherchons.

 

En conclusion, si vous avez du temps et 30€ à dépenser, donnez-les aux restos du cœur et aller faire un tour dans des concessions autos plutôt que de vivre ce cauchemar qu’est devenu l’ex jadis merveilleux Mondial de L’Auto

 

Alexis THOMAS

Photos : Gilles VITRY et Jose CAPARROS

 

 

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