VICTOIRE FRANÇAISE AUX 24 HEURES DU PORTUGAL

 

 

Pour cette 24ème édition, l’association AFN Automovel Club du Portugal Vila Fronteira a réussi à faire venir un nombre important d’équipages Français.

En 2021, l’écurie française ‘’AndradeCompétition‘’ avait encore fait parler la poudre en remportant la course, pour la huitième fois…

Mario Andrade, ancien pilote devenu Manager de sa propre équipe. Un Boucanier réputé pour son endurance autant que pour sa combativité. Voilà pourquoi, aux vérifications administratives et techniques, il planait une ère de revanche et un parfum d’aventure à Vila Fronteira.

 

4 Horas Tout Terrain SSV

 

Avant de lancer les 24 Heures, place aux 4 Heures SSV avec un plateau de quarante-cinq véhicules. C’est sous un soleil bleu d’azur que les SSV ouvrent les hostilités de l’édition 2022.

Dès les premières heures de course, les leaders s’échangent la première place. 4 heures de course, ça passe vite. Il y a déjà beaucoup de spectateurs, les lève tôt se régalent. Plus rapides les uns que les autres, les SSV font le spectacle dans les courbes.

À une heure de l’arrivée, c’est le pilote Portugais Santinho Mendes qui s’empare de la tête et monte sur la plus haute marche du Podium, avec son Can Am X3. Malgré une courroie cassé et un manque de puissance, le pilote est ravi de sa performance.

Quelque peu déçu, le pilote de Moto GP, Miguel Oliveira termine en 26e position « J’ai eu des imprévus, mais malgré tout, je suis heureux d’avoir fini, car beaucoup de fans poussaient pour moi, même dans les zones les plus reculées du circuit ».  

 

Classement général : 4 Heures SSV 

 

1. Pedro Santinho Mendes (Can Am Bombardier)

2.Wilson Galo (Can Am X3 RSS)

3. Joäo Monteirao (Can Am X3)

4.Marco Pereira (Can Am Maverick XRS)

5. Avelino Luis Maverick X3 (Bombardier)

   

24 Horas Tout Terrain

 

Si le plateau revendiquait 67 équipages, on notait la présence de 23 équipages Français qui avaient répondus à l’appel, pour en découdre avec les meilleurs experts de cette discipline.

Les Champions de France T2 2021, Emmanuel Esquieu et en 2022, Jean-François Ryo, avaient aussi à cœur de soulever le Graal si convoité, de cette catégorie.

Et d’autres pilotes Français bien connus : Delphine Crosse, Valérie Chatel, Laurent Poletti, Yves Morize, Yann Morize, Florent Charvot, Patrick Prot, Antoine Vitse, dric Duplé, Jérôme Barbin, Christophe Girard, Alexandre Andrade, Jean-Philippe Beziat, Pierre Lachaume, Franck Cuisinier, Lucas Beurois, Pascal Rollet, François Fockenier, Emmanuel Esquieu, Hervé Quinet, Ronald Basso, Pascal Larroque, Philippe Dussin, Hervé Quinet, Patrick Prot, Claude Feuillade, Patrick Boutry, Jean-Luc Baudet, Roger Dutardre, Daniel Royer, Alexandre Andrade, Michel Capin, Hervé Loste, Patrick Boutry, Daniel Royer, Hervé Loste, Flavien Legrand, Jérôme Bazin, JeanLuc et Samuel Dumas, Marc Jourdan, Benoit Vatelier, Guillaume Guignard, Nicolas Dubernet

 Bref que du lourd !

Depuis la première édition de 1998, les plus grands noms du sport automobile ont marqué leur empreinte à Fronteira, ville frontalière avec l’Espagne.

Venir ici, c’est un pèlerinage incontournable pour tous les ‘’Aficionados de Cross-Country’’, passionnés de sport automobile, mais aussi pour profiter de cette immense fête organisée autour du circuit.

Les spectateurs ne s’y trompent. C’est une foule compacte qui se bouscule devant les stands pour voir s’affronter durant 24 h, les meilleurs pilotes en Rallye-Raid, WRC, Baja, Championnat Tout Terrain, Circuit sur asphalte, Rallycross et CrossCountry.

Une édition qui devrait apporter son lot de surprises compte tenu des forces en présence.

Les premiers tours de roues aux essais libres et chronométrés se déroulent le vendredi 25 sur une piste détrempée, longue de 16,400 km. Sans surprise, plus rapides que les SSV et les 4×4, les Buggys prennent les commandes dès le premier tour des essais en faisant une démonstration de vitesse, digne des plus grandes épreuves internationales.

Des essais qui décoiffent. La pole position revient à l’écurie Alexandre Andrade avec son surpuissant Proto AC Nissan, le 22, en 9´23, juste devant le Toyota Hilux, num 6 du Team Reis en 9´34. Franck Cuisinier s’empare de la troisième place sur son Buggy MMP X4  le 2, en 9´43.

Voilà pour les trois meilleurs temps d’essais. Ces trois-là, auront-ils assez d’essence dans le moteur pour tenir la cadence ?

Mais comme le dit souvent René Metge : « C’est à la fin du bal, qu’on paye les musiciens ! ».

Dans les stands, ça sent la revanche. En effet, depuis 2010, aucun équipage 100% Portugais n’est monté sur la première marche du Podium. Autant dire, que les espoirs reposent sur le Team Reis avec ses 4 pilotes : Alvelino Reis, Tiago Reis, Edgar Reis, Daniel Silva. De quoi, mettre la pression sur tous les autres équipages.

Une course ou les cadors devraient s’illustrer, à moins que les débutants bien inspirés viennent contrecarrer les ambitions des premiers de la classe !   

Même si cette course à la réputation d’être tactique, il ne faut surtout pas confondre vitesse et précipitation. Car, tout peut vite virer au cauchemar en une fraction de seconde d’inattention et ainsi, perdre le contrôle de son véhicule et qu’un adversaire vous assène d’un coup fatal.

La mésaventure des essais revient au Mercedes ML le 78 (Momo Circus) qui a réussi une belle galipette dans son dernier tour dessais chronométrés. Le pilote Jackot Pluchon qui était au volant, a eu le bon reflex de couper le moteur avant de toucher les étoiles ! Du coup, la tâche la plus dure revenait incontestablement aux mécaniciens.

Coup de théâtre, Le Buggy BMW, le 18 de Claude Feuillade casse son moteur, après une heure d’essai. L’équipage encaissa en prime la décevante expérience du Coitus interruptus !

Décidément, c’est la loi de Murphy « Tout ce qui ce qui peut mal tourner, va mal tourner », s’est révélé une science exacte, puisque l’équipage avait déjà subit la même mésaventure aux 24 Heures de France TT, en septembre dernier. Pourtant, il y avait une infime chance que cela arrive, et pourtant, c’est arrivé. C’est ce qu’on appelle ‘’la scoumoune’’!!!

Parmi les nombreux spectateurs, on note la présence de Chris Armelin, l’organisateur de la Baja SSV Morocco et du Carta Rallye 2023, et responsable Europe de la Sté Lazer. Chris Armelin était présent pour soutenir tous les utilisateurs de la nouvelle gamme Carbon 6, qui est déjà utilisé en Tout Terrain, en WRC et aussi, sur le prochain Dakar.  

 

Ouvert 24h00 sur 24 !

 

C’est toujours sous un soleil bleu d’azur que le départ est donné le samedi à 14 heures, devant une immense foule assoiffée d’une discipline particulièrement spectaculaire. La piste est déjà bien damnée par les 4 Heures SSV, alors  que les concurrents des 24 Heures allaient s’élancer.

Sur la ligne de départ, Mario Andrade nous confie qu’un nouveau proto est en construction pour la saison 2023. Un Nissan AC spécialement préparé par les frères Duplé. Selon lui, un véhicule qui sera encore plus performant que l’actuel AC Nissan.  

Mario Andrade « Il vaut mieux ouvrir la piste dès que possible pour ne pas se retrouver dans la poussière des autres concurrents ».

Effectivement, 24 heures pieds au plancher, c’est long, ce n’est pas René Metge ou Jacky Ickx qui diront le contraire.

Le maître des horloges décompte les premières 10 minutes du compte à rebours. Les concurrents allument leur moteur, les mécaniciens quittent la piste, et le photographe officiel, Olivier Milon en profite pour immortaliser la ligne de départ. Plus les minutes défilent, plus la tension monte et plus le silence s’installe. Des moments que beaucoup de spectateurs ont déjà vécu pour le départ des 24 Heures du Mans.

Chacun retient son souffle de crainte d’un départ raté. 5,4,3,2,1,0

 

 

Et la horde sauvage part à tombeau ouvert sur ces 16,400 km, de pistes en tous genres. Mille millions de mille sabords ! Les pirates partent à l’abordage, dès le premier virage. Les premiers francs-tireurs n’hésitent pas à soulever la terre sur plusieurs mètres de hauteur, pour le plus grand plaisir des milliers de badauds, venus admirer ce magnifique spectacle.

 

 

Dès le premier tour, le Toyota Hilux s’empare de la corde et passe le premier devant la grande ligne droite des stands. Derrière, Laurent Poletti et Alexandre Andrade se laissent distancer, tout en conservant un œil sur le Hilux.

Pendant ce temps, les aller et venus se multiplient dans les stands, certains pour changer de pilotes d’autres sur remorque ou à la ficelle. Le bal populaire bat son plein dans cette longue ligne droite devant les stands, où la chasse à l’homme est ouverte !

Lors des quatre premières heures de course, ça ferraille dur dans les habitacles, à tel point que ça commence déjà à peser sur les avants bras. Si le parcours ne révèle aucune grande difficulté pour ses gladiateurs des temps modernes, la succession de virages et de devers s’annoncent difficiles pour les pilotes et les machines, mais aussi des plus motivantes pour déclarer la guerre sur ce terrain propice aux meilleures lames, au profil aiguisé !

Antoine Vitse « Je suis venu ici pour préparer la saison 2023. Normalement, je serai sur le Carta Rallye, la suite, nous verrons lorsque le calendrier sera définitivement arrêté ».    

La nuit, tous les chats sont gris !

 

La nuit commence à tomber, c’est le moment le plus redouté par tous les équipages. Passé du jour à la nuit en quelques minutes, à grande vitesse, est un exercice qui demande une attention de tous les instants. Les repères ne sont plus les mêmes, de plus, les phares des poursuivants réduisent la visibilité, ce qui oblige parfois à baisser pavillon !

Voilà pourquoi, dès les premières pénombres le coup de grâce sonne pour plusieurs équipages. Le Team Mercier et son SSV Can Am X3, le 39 de Sébastien Guyette qui, d’ailleurs vient de remporter la Baja SSV Morocco en profite pour se faire la tangente, à quelques encablures du Buggy MMP, le 2 de Franck Cuisinier, lui-même chassé par le Can Am, le 31 des  frères Favre.

Cette fois, on est rentré dans la gueule du loup !  Chez MMP les ennuis commencent par un petit tonneau pour le SSV MMP T3, le 10 de Paulo Marques et son moteur Ford. L’équipage finira par jeter l’éponge.

 

 

Si pour certains, c’est la déception de ne pas aller plus loin, pour d’autres, la satisfaction d’être toujours présents. Dans la catégorie ‘’Promotion’’, Le Toyota Land Cruiser T2, le 17 du Team Adonf, roule depuis 20h00 sans sa troisième vitesse.

Un handicap qui ne gêne en rien les 4 pilotes expérimentés : Emmanuel Esquieu, Pierre Yves Debuisne, Lucas Beurois et Roger Audas, qui nous dit : 

« Le diable se cache toujours dans les détails, ce qui signifie que rien ne doit-être laissé au hasard ». 

Roger Audas, ce pilote d’hélico qui a pour habitude de rouler pour l’écurie SODICARS, a délaissé son Buggy Proto pour rouler sur un Toyota qui a déjà fait ses preuves en TT.

Le manager du Team Adonf qu’il surnomme Pikatchou, est un bouquetin réputé pour son endurance. Taillé comme un pilier de l’équipe de France de Rugby avec les oreilles en choux, il veille au grain pour que chacun respecte ses consignes. À lui tout seul, il représente l’aristocratie du Guide Michelin, la robustesse de Besançon, la finition Suisse et le chic Bordelais !

Dans les cuisines, c’est du costaud, plusieurs petites mains s’afférent à préparer les bons petits plats du Sud-Ouest (Magret de canard, girolles, cèpes…). C’est aussi ça, la course, savoir concilier la compétition et le plaisir.  

 

 

Vers 23h00, panique dans le stand du Team de Pascal Rollet, Le SSV Can Am X 3 perd de la puissance au fil des kilomètres. Christophe Girard et Delphine Crosse font les cents pas en croisant les doigts.

Finalement, Pascal Rollet installe solidement l’ordinateur de l’ingénieur à la place du passager, et repart faire un tour de circuit pour vérifier en roulant les anomalies du moteur. Des moments comme ça font parties des multiples péripéties qui peuvent se produire, au gré des heures, et c’est aussi ce qui explique cette solidarité qui lie les pilotes et les mécaniciens. Une initiative qui paiera, puisque-après avoir rectifié les anomalies, l’engin récupérera toute sa puissance.

Depuis deux heures, les paddocks prennent des allures de camp retranché. Les mécanos mettent leur lampe frontale sur la tête pendant que les pilotes de repos se glissent dans les duvets pour une nuit certainement mouvementée, néanmoins très éclairante par les groupes électrogènes et les étincelles des postes à souder.

Devant, les quatre premiers se tiennent par la barbichette. Le Buggy MMP de Laurent Poletti mène la dragée haute à Alexandre Andrade, au SSV de Sébastien Guyette et au Toyota Hilux dAvelino Reis. Ces quatre là s’aiment tellement, qu’ils ne se quittent plus !

C’est ce qu’on appelle’l’amour vache ‘’ du cours après moi que je t’attrape. Un petit jeu qui va durer toute la nuit.

Debout les gars, il va falloir en mettre un coup !

 

À l’aube, les premiers rayons de soleil font leurs apparitions, ce qui gêne énormément la visibilité lorsque le véhicule se retrouve plein Nord-Est. Une journée qui s’annonce pleine de suspenses dans les six dernières heures de course. En attendant, dans les stands, ça sent bon le petit du café du matin et les croissants chauds. Les paupières lourdes, les yeux tirés, les relais s’enchainent pour remplacer les pilotes de nuit.

En haut du tableau, rien à changer, on retrouve les mêmes : 1 Laurent Poletti (MMP), avec trois tours d’avance. 2 Alexandre Andrade (AC Nissan). 3 Sébastien Guyette (Can Am X3). 4 Avelino Reis (Toyota Hilux). 5 Amandio Alves (MMP).

Pour des questions de suprématie, tous les cinq sont bien décidés à s’imposer à 14h00.

 

 

En milieu de tableau, l’équipe ‘le Team Yves Morize et celle du  Team Jean-Luc Baudet, roulent à leur main. À part quelques petits ennuis mécaniques, les deux ML Mercedes utilisent leur puissance pour imposer leur classement au général.

Yves Morize, dit Momo : « Je suis content d’avoir passé la ligne d’arrivée pour mon ultime course. Vous imaginez, j’ai derrière moi plus de quarante ans de compétition Tout Terrain FIA. Je ne sais pas encore si la retraite est faite pour moi, mais il faut bien un jour passer la main aux plus jeunes ».

 

 

Quant au Team Bout’s, le Discovery avale les kms sans broncher. Le N°16 Team Baptiste Sent, avait comme pilote Patrick Boutry, l’organisateur des 6 Heures de Santerre, lequel avait bien compris que cette course est une épreuve d’endurance, dont les comportements et le parfait pilotage n’ont d’intérêts que s’ils ont un sens.


 

En revanche, la Renault Clio RS N°50 du Team Jérôme Bardin, a accumulé elle, plusieurs mésaventures mécaniques, malgré tout, léquipage termine à la 38éme place. 

 

 

Après une course de régularité, le Mitsubishi Pajero de l’équipage Français N°41 du Team Roger Dutardre, rentre en France avec une honorable vingt-et-unième place.   

 

Badaboum !

 

La cabane est tombée sur le chien ! Deuxième coup de théâtre. Alors qu’il était en tête de la course depuis plusieurs heures, le Proto AC Nissan du team Andrade rentre au stand à 10 heures. Les mécanos se jettent sur le véhicule et constatent rapidement que le proto n’a plus de pression d’huile.

En sage, le Timonier Mario Andrade décide d’en rester là, de peur de casser le moteur. Le team Andrade Compétition, ne remportera pas sa neuvième victoire.

L’occasion pour Laurent Poletti, le N°2 de s’envoler pour une échappée au long court et de conforter les quatre tours d’avance sur son poursuivant.

 

 

L’équipage Français remporte cette 24éme édition au classement général sur son Buggy MMP X4 Turbo, le N2 et avec l’équipage formé du trio Franck Cuisinie, Ronald Basso et Adrien Favarel, devant le N 39 qui termine à la deuxième place.

Le SSV Canam  39 des Belges Sébastien Guyette/Antoine Vitse/Olivier Devos et Marco Pereira.

 

 

 

 

 

 

Le podium étant complété par le Toyota Hilux N 6 des Portugais Avelino Reis, Tiago Reis, Edgar Reis et Daniel Silva 

 

 

En catégorie T4, c’est l’équipage Français N°25 de Pascal Rollet, Delphine Crosse et Christophe Girard, qui s’en empare avec leur Can Am X3 XRS.

Le groupe T2 revient au N°45, l’Isuzu D-Max de l’équipage Belge composé de Pieter Backere, Julien Demuynck, Pieter Cracco et Steve Backere.

La catégorie Promotion A est remportée par le N°52, le Suzuki Vitara de Joaquim Seiça, Paulo Soares, Luis Pedro Alves/ et Gonçalo Fernandes.

La Promotion B par le N°44, la Citroën AX de Manuel Baretto, Rodrigo Daniel, Hugo Batista et Joâo Paulo Oliveira.

La Promotion C par le N 74, la SEAT dIsmael Margarido, André Serrano, Filipe Galveias et Dino Canha.  

Clap de fin. Cette épreuve est le contraire de l’éphémère. Compte tenu du succès grandissant, elle est en route encore pour plusieurs années.

 

LE CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL DES 24 HEURES DU PORTUGAL 2022

 

1 #2  Poletti/Franck Cuisinier/Ronald Basso/Adrien Favarel (MMP X4) France 🇫🇷 

2 #39 Sébastien Guyette/Antoine Vitse/Olivier Devos/Marco Pereira (SSV Can Am X3) Belgique 🇧🇪 

3 #6 Avelino Reis/Tiago Reis/Edgar Reis/Daniel Silva (Toyota Hilux) Portugal 🇵🇹 

4 #Amandio Alves/Joäo Silva/Marco Reis/Rogério Reis (MMP) Portugal 🇵🇹 

5#Jorge Cardoso/Marco Cardoso/Alex Cardoso/Joâo Oliveira/JoâoOliveira (Can Am MAverick) Portugal 🇵🇹 

 

Texte : Gilles DAVID

Crédit Photos : Olivier MILON – Art Book Racing

 

24 Heures TT Sport