JEAN ALESI RENVOYÉ EN CORRECTIONNELLE MAIS … EN 2023 !

 

 

Rappelons que l’ancien pilote de la Scuderia Ferrari, écurie pour laquelle l’Avignonais a gagné son seul et unique Grand Prix de Formule 1, celui du Canada, le dimanche 11 juin 1995, épreuve qui se déroulait sur la piste du circuit Gilles Villeneuve dans l’Île Notre Dame, avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête de la sûreté départementale d’Avignon dans le Vaucluse, et ce à la suite sur des dégradations commises dans les locaux du cabinet d’architectes de son beau-frère, lequel se trouve actuellement en instance de divorce avec la sœur de l’ex pilote !

Jean Alesi, a été libéré de sa garde à vue et il sera finalement jugé en 2023 en correctionnelle pour avoir fait exploser un gros pétard qu’il a reconnu avoir acheté en Italie à Vintimille et qu’il avait fait explosé sur l’une des fenêtres du bureau de son beau-frère, dans le cadre de ce conflit familial.

L’ancien pilote Ferrari ​sera finalement jugé pour dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d’un conflit familial,

 

JEAN et GIULIANO ALESI

 

C’est ce qu’a expliqué, le procureur de la République de Nîmes, Éric Maurel, précisant que le fils de Jean Alesi, le jeune pilote Giuliano Alesi, présent aux côtés de son père au moment des faits, tout récemment rentré du Japon, où il avait disputé la saison des courses Nippones en monoplace en Super Formula et Formula Light, sera lui aussi également poursuivi, pour complicité dans cette même affaire.

Jean Alesi et son fils seront donc jugés  en 2023 à Nîmes .

RAPPEL DES FAITS

Le vice-procureur de Nîmes, Antoine Wolff, confirmant l’information initiale du quotidien sportif L’Equipe, a rappelé que les faits se sont produits dans les environs d’Avignon, à Villeneuve-lès-Avignon, la ville Gardoise où vit l’ancien pilote Ferrari, désormais âgé de 57 ans, il est né le 11 juin 1964, pas très loin à Montfavet.

A la suite de quoi des voisins alertés par l’explosion du pétard, avaient appelé la police dans la nuit de samedi 19 décembre à dimanche, vers 22 heures.

Et c’est grâce au numéro de la plaque minéralogique relevé par l’un de ses voisins, que les policiers avaient pu identifier le véhicule aperçu, avant qu’il ne s’éloigne les phares éteints, et découvrant alors qu’il appartenait à la société de carrosserie de José Alesi, le frère de l’ex-pilote, qui avait du coup été interpellé. Mais vite mis hors de cause et relâché, Jean Alesi ayant reconnu les faits !

Indiquant avoir seulement voulu faire une « mauvaise blague » à son beau-frère, en cours de séparation avec sa sœur, affirmant d’ailleurs ne pas être en conflit avec lui.

Le beau-frère, qui lui confirme ne pas voir de souci avec Jean Alesi, a cependant reconnu avoir déposer plainte pour la dégradation de l’encadrement de sa fenêtre.

Suite de cette pénible histoire en … 2023 !!! Car la justice est encombré d’affaires de toute sortes et les juges débordés …

Interrogé par Daniele Dalera du Corriere della sera, Jean Alesi, confie :

« Tout cela me parait disproportionné, il y a eu un gros malentendu : par exemple, l’ex petit-ami de ma sœur est devenu mon « beau frère ». C’était juste une blague, je n’aurais jamais imaginé qu’un pétard puisse provoquer tout ça. »

Avant de préciser :

« J’ai acheté ce pétard en Italie dans une station-service près de Vintimille : nous étions dans la voiture avec des amis et nous nous sommes dit « Essayons-le ». Alors, je l’ai jeté là-bas devant ce bureau d’architecte. Mais je ne m’attendais pas à ce que cela puisse faire un tel bang et que cela puisse faire tout ça. »

Prochaine étape ? le rendez vous en correctionnelle en 2023

 

François LEROUX

Photos : Gilles VITRY -DR