DUNLOP DEVIENT LE FOURNISSEUR EXCLUSIF EN ENDURANCE MOTO SUPERSTOCK

 

Fidèle à l’Endurance, Dunlop renouvelle son accord avec Discovery Sports Events, en qualité de partenaire officiel du Championnat FIM EWC. Pour soutenir les équipes Superstock, Dunlop devient dès 2022 le fournisseur exclusif de cette catégorie. Le Dunlop Superstock Trophy sera lancé pour soutenir l’engagement des équipes privées.

 

La structure-DUNLOP-Photo : Antoine-CAMBLOR

 

Dunlop, partenaire historique de l’Endurance, et Discovery Sports Events, promoteur du FIM EWC, renouvellent en effet effectivement leur partenariat officiel en championnat du monde FIM d’Endurance pour les trois prochaines années.

Afin de soutenir les équipes privées Superstock qui forment le cœur du plateau en Endurance mondiale et en accord avec la Fédération Internationale de Motocyclisme, Dunlop devient le fournisseur exclusif pneumatique de cette catégorie Superstock pour les trois années à venir.

Manufacturier reconnu, Dunlop, qui équipait déjà 85 % des teams Superstock cette saison, va ainsi renforcer sa présence mais surtout son soutien aux équipes indépendantes.

Le niveau de performance de cette catégorie augmente chaque saison. La concurrence entre les équipes offre chaque année du grand spectacle et il n’est pas rare de voir des équipages Superstock concurrencer les teams EWC. Alors que les teams Superstock entrent en piste avec des machines proches de la série, la Coupe du monde FIM d’Endurance prépare les meilleures formations Superstock à s’engager ensuite en Formula EWC.

La présence exclusive de Dunlop en Superstock va permettre aux équipes de poursuivre cette progression sportive tout en limitant les coûts. Le contrôle de tarifs et du nombre de pneumatiques autorisés en qualifications est destiné à offrir des conditions de course les plus équitables possible entre les concurrents dans cette catégorie très disputée.

 

MOTO EWC 24 H Mans Motos 2019 Thierry Espié ingénieur Dunlop © Photo Michel Picard

 

Successeur de l’EWC Dunlop Independent Trophy, le Dunlop Superstock Trophy sera destiné à soutenir cette action. Des dotations en pneumatiques récompenseront les quinze meilleures équipes à l’arrivée de chaque course. 345 trains de pneumatiques seront accordés en 2022 avec une dotation sur chaque course hors Suzuka 8 Hours. 95 trains Dunlop seront attribués sur les épreuves de 24 heures, 60 sur les courses de 8 heures.

Soutien au Superstock en piste

 

Au-delà de ce partenariat pneumatique, Discovery Sports Events et la FIM ont également la volonté de soutenir la catégorie Superstock face à la progression constante des performances des équipes de pointe en EWC. La Commission FIM des courses sur circuit a donc décidé de moduler la limite de qualification de 108 % en différenciant les catégories. Lors des essais chronométrés, un pilote Superstock devra boucler un tour à 108 % du temps signé par le meilleur pilote Superstock et non plus par le meilleur pilote de sa session. Objectif : favoriser l’engagement des équipes Superstock en coupe du monde FIM d’Endurance.

 

MOTO EWC 8H Slovakia 2017 © Photo Michel Picard

 

Wim Van Achter, Dunlop Motorsport Manager, nous confie:

« Ces cinq dernières saisons, nous avons soutenu les pilotes indépendants grâce au Dunlop Independent Trophy. Presque toutes les équipes indépendantes sont engagées en Superstock, il est donc logique de le remplacer par un programme destiné à soutenir à égalité toutes les équipes de cette catégorie. Cela stimulera la compétition, réduira les coûts et garantira à chaque équipe de bénéficier des mêmes pneus et du même soutien que le vainqueur de la Coupe du Monde. »

Nous allons donc assisté à une véritable révolution pour le monde de l’endurance moto l’an prochain dans cette catégorie Superstock . Cet accord d’exclusivité de monte pneumatiques Dunlop que la FIM et Discovery sports Events, promoteur du FIM EWC , imposent à tous les concurrents de cette Coupe du Monde , pose de nombreuses interrogations.

 

MOTO EWC 24 H Mans Motos 2021 Pilotes en reconversion Julien Da Costa ( Dunlop ) Freddy Foray ( TV ) © Photo Michel Picard

 

Les levées de boucliers sur les réseaux sociaux sont nombreuses et les questionnements y sont légitimes.

La compétition auto et moto par son essence même s’est toujours nourrie de batailles entre marques et entre manufacturiers pneumatiques de pays différents jusqu’au jour où la FIA et les promoteurs de la Formule 1 lancèrent des appels d’offres pour mettre en place des montes exclusives sur des durées déterminées pour une redistribution ou non des cartes pour les postulants . Les promoteurs des Grands Prix motos et la FIM se sont à leur tour engouffrés dans cette brèche que ce soit pour les pneumatiques ou l’électronique unique. Ces mouvements stratégiques étaient et sont toujours guidés par la sacro-sainte réduction des coûts .

Depuis de nombreuses années nous sentions que ce vent nouveau allait soufflé sur l’endurance et cette perspective mettait d’ailleurs en colère des puristes comme Dominique Méliand . Le  » Chef aux 15 étoiles  » parti à la retraite du SERT en Juillet 2019, a toujours défendu , souvent seul , bec et ongles, le  » bout de gras  » au mépris d’endosser un statut d’éternel râleur .

Aujourd’hui, les temps ont changé et les organisateurs n’ont plus cette opposition constructive du  » méchant avec le bâton  » pourtant nécessaire dans toute démocratie .

Michelin d’ailleurs opposé aux débuts sur cette mode du fournisseur unique claqua la porte en quittant la scène des Grands Prix de F1 en 2008 après 36 ans de présence non-stop !

Le premier pilote Michelin en compétition moto, fut l’Australien Jack Findlay en 1972 qui, au guidon de la nouvelle 500 Suzuki préparée en Italie fit confiance au charismatique directeur du service compétition d’alors, Pierre Dupasquier. Bien lui en prit car il offrit la première victoire à   » Bib  »  lors du prestigieux TT, le célèbre Tourist Trophy ! En 1974, Findlay sera d’ailleurs, le premier à développer et à courir sur le premier slick Michelin !

En 2015, Michelin changea d’avis et prit part aux chers tours de table pour rafler la mise du Championnat monomarque dans la catégorie reine… C’était la condition pour ne pas  disparaître de la course si riche en enseignements pour la conception du pneu de Mr tout le monde.

Aujourd’hui Dunlop impose son emprise par la  » petite porte  » avec cette catégorie Superstock. Demain la catégorie reine EWC aura sans doute à se poser la question… Qui du Japon avec Bridgestone ou de l’Auvergne avec Michelin remportera une nouvelle exclusivité ?

La diminution des coûts nous est toujours présentée comme le grand cheval de bataille comme si curieusement une justification était nécessaire…

La catégorie Superstock n’avait pas pris pourtant pour habitude de gâcher la marchandise en ne changeant de pneus arrières que tous les deux relais et de pneus avants après quatre voir cinq heures.

 

MOTO 1974 Salon de Paris stand Dunlop Kawasaki Cassegrain P4 Bol d’or train de pneus unique K91 © Photo Michel Picard

 

Reverrons-nous l’époque où l’écurie Cassegrain d’Orléans avait terminé le Bol d’or 1974 à la quatrième place avec sa Kawasaki 1000 et ses deux acrobates : William Gougy et Gilles Husson sans avoir changé leurs deux K91,  parcourant  2817 kms sur le circuit Bugatti du Mans à 117 Km/h de moyenne ?

Un réel exploit technique exposé alors ensuite au salon de l’auto et de la moto de Paris.

Le concept n’est donc pas nouveau serions-nous tentés de constater alors qu’aucune comparaison n’est possible avec cette époque insouciante .

Le calendrier 2022 comporte une nouvelle épreuve de 24 heures avec Spa en Belgique. C’est idéologiquement  formidable mais où est passée la question de la diminution des coûts ici lorsque les équipes privées, qui constituent la majorité du plateau, tirent déjà le diable par la queue ?

Trois courses de longues distances rincent les moteurs et les cadres d’origine.  N’oublions pas que toutes ces équipes Superstock  » du peuple  » sont constituées comme d’ailleurs celles de  « l’aristocrate » EWC  d’une majorité de passionnés certes, mais bénévoles ! Une semaine est nécessaire aux déplacements aller et retour et au déroulement d’une  compétition d’un tour d’horloge.

Je vous laisse faire le calcul acrobatique nécessaire à la prévision des feuilles de congés auquel est invité chaque bénévole qui jonglera avec les heures supplémentaires au sacrifice de sa vie familiale quand ce n’est pas au prix de sa santé tout court !

 

 

Changer de monte pneumatique ne sera certainement pas anodine pour l’équipe Nivernaise BMRT 3D Maxxess, Championne en titre avec sa Kawasaki ZX10R N°24 équipée jusqu’alors par Michelin. Pour les pilotes qui devront s’adapter rapidement à de nouvelles gommes et  carcasses inconnues la prise de confiance sera délicate. Le risque de payer cash est réaliste et l’ironie du sort est grande lorsqu’il est reconnu  qu’en moto la surface de roulement est large comme une carte bancaire ! Un véritable challenge qui pourrait se payer cher !

Les ingénieurs châssis (pour les concurrents qui peuvent s’en offrir) risquent de se ronger les ongles pour retrouver le meilleur accord pneus / suspensions avec trois pilotes formatés Michelin. La majorité du plateau Superstock roulait Dunlop … sauf la Championne qui était devenue peut-être un sujet de jalousie ennuyeux face à l’investissement financier du partenariat de Dunlop.

En effet 120 000 € seront distribués pour soutenir les écuries équipées en Dunlop ne bénéficiant pas d’une aide extérieure par un constructeur et participantes au EWC Dunlop Indépendant Trophy qui est reconduit pour la sixième saison. Ainsi lors du final des 6 heures de Most le team privé italien No Limits Motor reçu un chèque de 4000 € et sept autres équipes des primes entre 3000 et 1250 €.

 

MOTO EWC 24 H Mans Motos 2021 Kawasaki Superstock KingTyre Fullgas Racing N°116 © Photo Michel Picard

 

Pour terminer, je n’ose pas imaginer le désarroi de ce passionné et enthousiaste  Philippe Patault qui avait équipée sa Kawasaki N°116 du Kingtyre Fullgas Racing Team de pneus du manufacturier Chinois King Tyre lors des 24 heures du Mans disputées en Juin et sous une forte chaleur.

C’était une première qui se solda par une valeureuse 27ème place à l’arrivée et qui permettait d’envisager à ce manager une importation et une distribution de ces nouveaux produits qui ne demandaient qu’à évoluer.

Que lui reste-t’il comme avenir ? Rentrer dans la nouvelle norme en perdant son inquiétant sponsor Chinois, rejoindre la quinzaine de machines de la catégorie reine EWC hors de prix pour un petit privé ou …rester à la maison à payer pour regarder les courses à la télé ?

Nous avons joint ce matin Philippe Patault, lequel nos lâche :

« C’est effectivement un très gros coup dur d’apprendre cette nouvelle du manufacturier unique en catégorie Stock. »

Avant de poursuivre et d’expliquer :

« Deux ans et demi de travail avec la Chine. Tout allait si bien…2022 s’annonçait riche en nouveautés avec la délégation Chinoise qui s’intéressait à revenir physiquement au mondial d’endurance lors de cette première épreuve avec même des pilotes Chinois.»

Philippe, il précise et enchaîne :

« A cette heure, je ne sais pas quoi dire … Nous étions tellement fiers et heureux d’apporter de l’exotisme dans ce championnat et pour notre 8eme participation au Mans). »

Et il conclut :

«  Une chose est certaine, nous cherchons des solutions pour ne pas mettre la clé sous la porte…»

L’acceptation forcée engendrera combien de dégâts collatéraux et combien de concurrents vont réellement bénéficier de ce bouleversement ?  Courir avec Dunlop en s’habituant aux dictats ou disparaître telle est la nouvelle équation sociologique dans l’air du temps.

A l’image des Championnats de F1 avec Pirelli, de MotoGP avec Michelin, de la Moto2 avec Dunlop, le Championnat Mondial d’Endurance EWC, bascule à son tour dans cette ritournelle qui répond aux échos des organisateurs devenus tout puissants .

Ces Championnats à manufacturiers uniques synonymes d’équité totale, assortie d’une réduction des essais, prônent toujours cette sacro-sainte diminution des coûts ! Aux ingénieurs à s’adapter pour régler leurs machines dont certaines pourtant réagiront mieux que d’autres avec le même pneumatique.

Le feeling d’un pilote à l’autre dans une écurie MotoGP censée fournir une machine identique est ainsi différent. En endurance ? trois pilotes doivent s’accorder en essais et procéder à un compromis qui peut être bon ou désastreux pour leur course. Alors le manufacturier s’adapte à son tour comme en MotoGP, face à la fronde et la grogne en fournissant différents types de carcasses et de gommes plus ou moins tendres selon le revêtement du circuit plus ou moins abrasif, mouillé, détrempé, séchant. Le choix en est devenu tellement cornélien et proche de la loterie qu’un pilote ou une machine passe d’une course à l’autre de la gloire à l’anonymat !

 

2017 MICHEIN Pascal COUASNON le patron du service compétition -Photo : Gilles VITRY

 

En 2017, après le retour de Michelin en monomarque depuis deux ans en MotoGP, Pascal  Couasnon, directeur de Michelin Motorsport,  se réjouissait d’avoir  » réinventé la guerre du pneu avec une seule marque « . Oui, OK mais alors à quel prix ?… Secret d’Auvergnat !

Le Vendredi 13 avril 2012, nous avions rencontré lors du Bol d’or au Mans, avec notre ami, le regretté Alain Monnot, le même directeur qui nous confia une interview très enrichissante sur l’implication, à l’époque, tout azimut de Michelin en compétition .

En 2015, Michelin changea encore d’avis et prit part aux chers tours de table pour rafler la mise du championnat monarque dans la catégorie reine… C’était le choix pour ne pas disparaître de la course si riche en enseignements pour la conception du pneu de Mr tout le monde.

L’emblématique  patriarche François Michelin décédé le 25 Avril 2015 après avoir été durant 47 ans  » Le seul patron après dieu « du groupe, comme il se plaisait à dire, aurait-il accepté ce volte-face ?

Impossible réponse tant la culture du secret reste la marque de fabrique chère à  » la maison  » de Clermont-Ferrand .

François Michelin avait passé la main en 1999 à son fils Edouard qui décèdera accidentellement au large de l’île de Sein lors d’une partie de pêche en mer en 2006.

Avec Edouard Michelin, nous avions vu le retour du groupe en Formule 1 , mais 2006 fut la dernière année d’un affrontement entre Michelin et Bridgestone qui devint le fournisseur unique jusqu’à son retrait à la fin de la saison 2010.

Michelin avait pris parti de ne pas devenir le fournisseur monarque de la F1 déclarant : « La monomarque permettrait de ne plus parler du pneu ou du moins de banaliser son rôle dans la contribution à la performance ».

Michelin a toujours été à la pointe de l’innovation depuis 150 ans. Aujourd’hui plus que jamais, le groupe industriel français met ses avancées technologiques au service de l’environnement et révèle un pneu compétition fabriqué à partir de matériaux durables. L’équation de départ n’est pourtant pas aisée. Comment allier hautes performances et impact minimum sur les ressources de la planète ? Un début de réponse vient d’être apporté.

 

Recyclage et matière d’origine naturelle

 

CARLOS TAVARES avec l’un de pilotes de la H24, NORMAN NATO

 

L’industriel Français révèle un pneumatique intégrant 46 % de matériaux durables conçu pour la compétition automobile et plus précisément pour le prototype à hydrogène Mission H24 de GreenGT, une voiture développée pour les courses d’endurance.

Parmi les matériaux durables qui composent ce pneu, on retrouve notamment du noir de carbone récupéré à partir de pneus en fin de vie. La société Enviro, partenaire du groupe Michelin, a développé un procédé unique permettant aux pneus mis au rebut d’être recyclés grâce à la pyrolyse. Ce procédé consiste à soumettre les pneumatiques à des très hautes températures pour obtenir d’autres produits et récupérer certains composants d’origines, comme le noir de carbone.

Parce que rien ne se perd, tout se transforme, le noir de carbone récupéré peut ainsi entrer dans le processus de fabrication de nouveaux pneus. Le nouveau-né de Michelin contient aussi des matériaux naturels comme le caoutchouc naturel, les écorces d’orange et de citron, de la résine de sapin et de l’huile de tournesol.

Des matières sélectionnées afin de privilégier des composants d’origine naturelle ou recyclé, plutôt qu’utiliser des composants issus du pétrole, tout en maintenant l’excellence des performances, caractéristiques de Michelin.

 

PNEUMATIQUES DUNLOP

La compétition sportive comme laboratoire technologique pour les pneus de demain

Le Groupe présent dans 170 pays a annoncé son ambition d’avoir 100 % de matériaux durables dans tous ses pneumatiques à horizon 2050, mais déjà 40% dès 2030. Ce nouveau pneu représente donc une preuve tangible sur le chemin de cette ambition.

Car pour Michelin, la compétition dans les sports mécaniques est un laboratoire technologique grandeur nature qui permet de développer et tester de nouvelles solutions durables dans les conditions les plus extrêmes et d’accélérer leur application dans les pneumatiques de tout le monde.

 

MOTO 2021- Pneu Michelin-bio 

Une approche globale pour limiter l’impact sur l’environnement

 

En parallèle de l’intégration de plus en plus de matériaux durables dans ses pneus, l’industriel s’attache à mettre en œuvre des principes d’éco-conception. Le but est de limiter l’impact sur l’environnement du pneumatique à toutes les étapes de son cycle de vie, depuis l’approvisionnement en matières premières en passant par la production, le transport et l’usage, jusqu’à sa phase de recyclage.

Depuis 2010, Pirelli reste le seul fournisseur de la Formule 1 avec un contrat renouvelé jusqu’à la fin du championnat  2024.

En Formule 1 , les courses étaient devenues si ennuyeuses que les écuries ont eu l’obligation de passer trois types de gommes Pirelli avec des couleurs différentes. Alors où se place  la réduction des coûts avec ce nouveau jeu- spectacle qui renvoie les pilotes dans les stands ou dans le rail lorsque les pneus explosent , comme lors du dernier Grand Prix F1 du Qatar ? Ajoutons la nouvelle cerise de la nouvelle guerre au record du tour dopé d’un point dans l’avant dernier tour de la course … Combien de stratèges , payés à prix d’or , sont devenus complices de ce massacre pervers et déraisonnable engendré , là aussi , par le système monomarque ?

Ce choix de la FIM pour l’endurance moto, qui tue la concurrence dans l’oeuf avec ce vrai faux prétexte économique,  ne manquera pas de surprendre et de mettre dans l’embarras bon nombre d’équipes qui avaient choisi librement la pluralité des manufacturiers qui s’offraient à eux depuis toujours et qui est l’essence même de la véritable et   » raisonnable  » compétition au progrès.

 

Texte : Michel PICARD

Photos : Antoine CAMBLOR -Gilles VITRY – Michel PICARD

 

FIM EWC Moto