LA PEUGEOT 402 ECLIPSE GAGNE LE CONCOURS D’ART DÉCO ‘TROPHÉE JEAN-PAUL THEVENET’ AU CHÂTEAU DE GROUSSAY


 

LA TRÈS BELLE PEUGEOT 402 ECLIPSE DE 1937

 

 

Pour sa première édition, le Trophée Jean-Paul Thévenet/Autosur a été remis à l’heureux propriétaire d’une magnifique Peugeot 402 Eclipse datant de 1937.

La concurrence était rude avec un plateau de très haut niveau de 25 participants.

Citons, entre autres, une Delage D8 Figoni ayant appartenu au maharadjah d’Indore dans un état de restauration exceptionnel, une très rare Nash Ambassador, une Alfa Roméo 6C 2500 SS cabriolet de 1939, une Cord de 1936, une Packard de 1938…

 

LA TRÈS BELLE PEUGEOT 402 ECLIPSE DE 1937

 

La Peugeot 402 Eclipse n’est pas une auto… comme les autres. Issu de l’école aérodynamique Peugeot présente au Salon de l’auto de Paris, la famille des 402, dites « école de Sochaux ».

La gamme étonne la presse et le public pour une auto appelée à une grande diffusion avec une ligne épurée, proche des lignes « Streamline » venues à l’époque des Etats-Unis.

Dès son apparition sur le marché en 1936, la 402 est disponible en cinq configurations : conduite intérieure six glaces (Luxe, Grand Luxe), coach, cabriolet décapotable, roadster et un coupé transformable Eclipse 2/3 places, baptisé «  Transformable métallique » par l’usine.

Le pavillon tôlé se range en quelques secondes dans la malle arrière grâce à une assistance électrique. Peugeot devient ainsi d’ailleurs le premier constructeur au monde à mettre en production effective ce type de carrosserie sur un chassis 301, sous le patronyme imagé d’Eclipse.

L’inventeur de ce système est Georges Paulin, prothésiste de son état, qui imagine, et fait breveter en 1933, ce « toit métallique totalement escamotable dans le coffre arrière » selon ses propres termes.

Peugeot fait passer cette étude toute artisanale mais fiable au stade industriel. Il faudra une année de mise au point et quelques vingt mille opérations pour éprouver le dispositif.

«  La Transformable Electrique » est proposé sur les 301, 401, 402 et 601. La production de ce coupé devenant cabriolet s’achève avec le millésime 1939.

Il faudra attendre le travail des historiens de l’automobile pour que Georges Paulin soit sauvé de l’oubli.

Le 21 mars 1942, il est fusillé au Mont-Valérien pour avoir appartenu à un réseau de résistance franco- britannique (l’agence Rolls-Royce en France).

‘Clin d’œil, Jean-Paul Thévenet à qui ce Trophée est dédié, en partenariat avec Autosur, débuta sa carrière… chez Peugeot à Sochaux !

La boucle est ainsi bouclée du moins pour cette première édition…

 

Jean-Marc THEVENET

Photos : AutoNewsInfo

 

TOUTES LES AUTRES VOITURES DU TROPHÉE JEAN PAUL THEVENET 

 

LA CITROËN ROSALIE SPEEDSTER D’ALAIN LASSALE DE 1933

L’ALFA ROMEO 6C 2500 DE 1939

LA DELAGE FIGONI DE 1930 DU MAHARAJAH D’INDORE

LA NASH AMBASSADOR DE 1939

LA DELAGE D6 LETOURNEUR&MARCHAND DE 1938

LA WANDERER W25 K DE 1936

LA CORD AUBURN DUESENBERG DE 1936

LA ROLLS ROYCE COUPE MULLINER DE 1936

LA CADILLAC TYPE 62 DE 1941

LA BUICK DE 1938

L’HOTCHKISS  ANJOU TYPE ST TROPEZ DE 1954

LA STUDEBACKER GRAN TURISMO HAWK DE 1963

LA WANDERER W25K DE 1936

LA CHRYSLER 300 B DE 1956

LA FACEL VEGA COACH HK2 DE 1962

LA FORD THUNDERBIRD DE 1955

LA DEDION BOUTON TYPE DH DE 1912