Il y a eu un film de James Bond qui s’appelait comme ça, Never say never…
Dovizioso, qui a 35 ans, fait du motocross cette année, il s’est d’ailleurs blessé il y a peu mais sans gravité, est évidemment en colère de ne pas être en ligne de départ mais dans un an, tout est possible !
Il précise d’ailleurs à ce sujet que le test prévu avec Aprilia est toujours d’actualité.
Car Aprilia est mal avec un pilote, Aleix Espargaro, qui a fait de très beaux essais d’hiver et un autre Savadori qui est transparent comme le verre et systématiquement en fond de classement.
Il a évidemment beaucoup souffert de ne pas être au Qatar, un circuit qui lui réussit bien depuis 2004 !
« Beaucoup ont roulé fort, il n’est toujours pas facile de metytre en ordre les vraies cartes sur la table. Il faudra attendre le GP du Qatar, car la piste est unique. Aprilia a été fort pendant les essais, mais je n’ai jamais douté qu’Aleix était un pilote rapide. Je suis curieux de le voir en course ».
LE TEST DE JEREZ
Dovizioso ne fait aucune prédiction sur son avenir. L’envie de revenir est là, Aprilia est une belle opportunité. Mais cela dépendra du test prévu avec les Italiens du 12 au 14 avril à Jerez. Après les trois jours, il décidera s’il est d’abord pilote d’essai et ce dès cette année et pilote titulaire en 2022.
« Ma situation est de vivre au jour le jour, page après page, je ne sais pas comment ça va se passer… Ne jamais dire jamais. C’est important pour moi d’être sur un MotoGP, je remercie Aprilia pour cette possibilité. À l’heure actuelle, vous ne pouvez pas connaître une moto avant de l’avoir pilotée. Avoir une chance de gagner avec Aprilia serait formidable, mais je sais à quel point c’est difficile. Rêver c’est bien, mais il faut le faire étape par étape. J’espère être dans le coup c’est tout ».
On serait tellement contents de revoir ce pilote très clairvoyant viré de Ducati pour cause de crise de jeunisme, très doué aussi parce que si l’on réfléchit bien, le seul qui a battu Marquez en duel façon lutte au couteau c’est lui. D’autres l’ont battu mais pas en duel sur le dernier virage (pardon, j’oublie Rossi à Assen en 2017…).
Alors chez Andrea, on t’attend…
Jean Louis BERNARDELLI
Photos : MOTOGP