FERRARI DÉVOILE SA MONOPLACE 2021, LA FERRARI SF 21

 

Ce mercredi 10 mars en tout début d’après-midi, à quelques jours des premiers essais collectifs d’inter-saison qui sont programmés sur la piste du circuit de Sakhir dans l’Île de Bahreïn, du 12 au 14 mars, la Scuderia Ferrari a attendu le plus possible et est la toute dernière des écuries de Grand Prix a présenté et dévoilé sa dernière née la monoplace dénommée SF 21.

Sa SF21 est est bien en effet effectivement la dernière monoplace de la prochaine saison de Formule 1 à être dévoilée, à peine deux jours avant le début des essais à Bahreïn.

Le nom ne célèbre pas les anniversaires ou les jalons, comme auparavant, et le but cette année est bien de vite faire oublier la désastreuse saison 2020. Avec la limitation des développements, bien sûr, on ne peut pas parler d’une voiture révolutionnaire, mais les techniciens de Maranello ont tenté de corriger les points faibles de la SF1000, la voiture avec laquelle la ‘Rosso’  la ‘Cavallino’ a atteint les 1000 Grands Prix.

Patron de l’équipe Mattia Binotto, indique:

« Nous avons essayé d’améliorer la voiture dans tous ses domaines, partout où c’était possible.»

Mattia enchaîne :

« Je pense que l’année dernière, le principal problème était la vitesse sur les lignes droites, non seulement la puissance, mais à la fois la puissance et la traînée.»

Il  poursuit :

« Sur la base de nos simulations d’aujourd’hui, sur la base de ce que nous pouvons voir en termes de puissance de sortie des dynos et de la traînée de la voiture depuis la soufflerie, je pense que nous avons récupéré pas mal de vitesse dans les lignes droites. »

Avant d’ajouter :

« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un tel problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons qu’en étant à Bahreïn, car c’est toujours relatif à ce que font les autres. »

Et il précise en concluant :

« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’année dernière, et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »

Les jetons ont été dépensés pour intervenir à l’arrière, avec une suspension repensée, mais les changements sont immédiatement perceptibles à l’avant, avec un nez plus affûté et deux canaux intéressants, similaires à ceux vus par le passé sur la Force India. L’aile reste fidèle au concept de délavage.

 

 

Comme nous l’avions deviné lors de la mise sous tension du groupe motopropulseur, il existe un aéroscope de dimensions accrues qui coïncide avec un réarrangement des masses radiantes dans les ventres, maintenant beaucoup plus élancés. Cela aussi devrait réduire la traînée, la fameuse traînée qui, la saison dernière, a beaucoup pénalisé la vitesse dans la ligne droite.

 

 

La SF21, ne devrait pas souffrir autant que son ancêtre de 2020 car en plus, il y a beaucoup d’attentes sur le tout nouveau groupe motopropulseur, qui aurait dû réduire l’écart résultant de l’accord secret avec la FIA l’hiver dernier. La puissance perdue – elle était environ 60CV de moins que la Mercedes- avait affaibli les fondations du projet 2020, né de la recherche d’une plus grande charge par rapport au modèle SF90 2019.

Selon les rumeurs, Ferrari aurait adopté une configuration avec turbine et refroidisseur intermédiaire séparés , le même immédiatement épousé par Mercedes en 2014 puis imité par Honda.

 

 

Alors quel objectif ?

Cette SF21 n’est pas née pour obtenir des miracles ou probablement des victoires, mais elle devrait logiquement permettre au tandem, la paire de pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz Junior, ce dernier remplaçant de Sebastian Vettel, de ramener l’équipe Ferrari au moins à la troisième place du championnat du monde des constructeurs.

 

 

 

Cela signifierait se positionner encore derrière Mercedes et Red Bull mais de devancer et battre les équipes McLaren, Aston Martin et Alpine, et sur le papier, c’est loin d’être impossible, étant donné les marges de récupération potentielles supérieures à la concurrence directe.

Enfin, évoquons la livrée qui a également été mise à jour, avec à l’arrière une teinte amarante qui rend hommage à la 1947 125 S, la première voiture de course de la marque Ferrari. C’est la même couleur affichée en 2020 au Grand Prix de Toscane, le numéro 1000, et même les numéros de course des deux pilotes (Leclerc 16, Sainz Jr 55) ont un style qui rappelle celui montré au Mugello. Mais par contre l’idée et le choix de teindre le logo Mission Winnow sur la capuche en vert vif est curieux.

 

 Gianpietro CERVONIA

Photos : FERRARI

 

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