MOTOGP 2021 : LE BOSS DE PETRONAS CHERCHE A SAUVER LES ESSAIS DE SEPANG

RAZLAN RAZALI HOMME TRÈS INFLUENT EN MALAISIE

 

Razlan Razali, le boss du team satellite Yamaha Petronas a été boss du circuit de Sepang et de la société pétrolière Petronas.

Tout ça appartient à l’État malaisien et c’est colossal.

Razlan Razali est donc un monsieur très important qui a de formidables entrées dans les plus hautes sphères des autorités de son pays.

Or, il s’ est mis en tête de négocier l’autorisation des deux séquences de test MotoGP prévues en février 2021, il veut aussi organiser une belle fiesta pour adouber l’équipage Rossi/Morbidelli 2021.

 

UN CIRCUIT LÉGENDAIRE

Et il est probablement le seul à pouvoir aller aussi loin dans les négos….

Aujourd’hui on peut entrer en Malaisie avec un test négatif récent mais il faut s’isoler sept jours avant de pouvoir bouger dans le pays….

Pas simple pour les essais !

La solution est la bulle mise en place en 2020 par le MotoGP (et la F1) qui a réussi à sauver les deux saisons 2020, au prix de sacrifices énormes d’ailleurs.

PETRONAS SAIT AUSSI AVANCER MASQUÉ!

En MotoGP, le paddock était réduit à 2500 personnes pas d’invités des teams (pratique pour inviter les sponsors !) pas de ces gigantesques hospitality où l’on invite et on discute business, pas de grid girls (snif !) pas de photographes à part ceux de MotoGP et pas de journalistes sauf ceux des chaînes de TV qui ont aussi envoyé le minimum de monde sur les GP.

Bon, la bulle habituelle passera sans problème, encore que d’ici février de nouveaux « Diafoirius » (les tristement célèbres médecins de Molière) peuvent réussir à transformer le pays en prison comme ils savent si bien le faire ailleurs…

Mais pour la fiesta du team Petronas il va falloir la crever cette bulle, c’est une des fiertés nationales et surtout le pays est une éponge à pétrole, on tape donc très haut….

CHAQUE DÉTAIL PEUT ÊTRE IMPORTANT

Ensuite, autre problème, il serait bon de laisser passer les journalistes spécialistes du cambouis et des boulons (les autres, qui veulent juste être vus n’ont rien à faire sur le circuit).

Parce que, je m’en souviens très bien pour en avoir eu des cauchemars la nuit quand je suivais les sports mécaniques pour TF1 et Eurosport, en TV, faire un sujet technique est très compliqué et il faut faire vite donc incomplet.

Donc sur ce point là la presse écrite est nécessaire parce que c’est à Sepang que l’on va voir débouler les nouveautés 2021, les moteurs seront identiques mais de toute façon ça on ne le voit jamais en tous cas en détail.

Mais une moto n’est pas qu’un moteur, les usines bossent beaucoup cet hiver et il ya aura des nouveautés partout…

En essais les circuits ne sont pas envahis et donc dans les stands on laisse un peu passer les photographes, on discute un peu avec les journalistes.

Alors que plus tard, en cours d’année, on va ramer comme des « Cantabrigians » (Cambridge) et des « Oxonians » (Oxford) pour avoir des infos squelettiques…

 

LE TRÈS DOUÉ SIMON CRAFAR

Sauf Simon Crafar, commentateur génial dans les stands des GP pour MotoGP TV, il connaît tout le monde et comme ancien vainqueur de GP 500, il est un peu le dieu des box et en sort des quantités hallucinantes d’infos, y compris les secrètes).

Bref, un peu de journalistes spécialisés ce serait bien (à condition de respecter les règles de santé of course).

Et puis il y a le fait que Petronas est une fierté nationale (et une énorme entrée d’argent dans le pays) et que les Malaisiens ont un peu envie que l’on parle d’eux.

Razali est le seul à pouvoir trouver une solution, Dorna est dans le coup mais avec infiniment moins de poids, alors « Semoga berjaya » (bonne chance) Tuan (Monsieur) Razali.

Jean Louis BERNARDELLI

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