AU VOLANT DU LEXUS UX 250H

 

 

 

Conduire une Lexus est toujours une expérience différente. Tout d’abord en raison d’un style de plus en plus affirmé, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, puis par la certitude d’une douceur de fonctionnement bien spécifique.

L’UX 250H ne fait pas exception à la règle.

Sur le plan de l’esthétique pure, ce SUV ne laisse pas indifférent, on aime ou pas. Sous tous les angles, et il y en a beaucoup sur cette carrosserie dessinée avec une équerre, on retrouve la signature stylistique de Lexus à commencer par son immense calandre ornée du désormais bien connu, logo L, ses feux avant presque bridés, ses ailes carrées, son éclairage arrière unique.

Tout est en angle, étiré à l’extrême. Atypique, c’est certain, cet UX 250H provoque étonnement et curiosité. Et, souvent, des commentaires flatteurs.

 

 

L’intérieur ne déroge pas à la lettre avec une planche de bord au design également étiré et que l’on « comprend » très aisément. Tout y est, bien à sa place. Les matériaux haut de gamme, et l’assemblage de qualité confirment l’impression générale, nous sommes bien dans un ‘SUV Premium’.

Le seul bémol, s’il doit y en avoir un, concerne le système multimédia commandé par un pavé tactile peu agréable à manipuler en roulant. Mais, avec l’habitude, on doit s’y faire…

Au volant, bien assis avec une position de conduite proche de celle d’une berline, le confort des sièges apparaît aussitôt. Ni trop durs, ni trop mous, à l’arrêt la sensation est excellente.

Contact, et comme avec les motorisations hybrides qui équipent de plus en plus de modèles, il ne se passe rien… le moteur électrique attend une sollicitation de la pédale d’accélérateur pour faire avancer la voiture.

Toujours très surprenant pour un amateur de vroom-vroom mais tellement plaisant et apaisant. La douceur des commandes, le silence à bord, tout ceci incite à la quiétude. La conduite en ville est un vrai plaisir, dans un silence absolu, en raison notamment du double vitrage des fenêtres avant.

 

 

N’étant pas rechargeable, l’autonomie en 100% électrique est limitée à environ 3 km en ville, la mise en action du moteur thermique se fait sans que le conducteur s’en aperçoive, toujours avec une grande souplesse et un grand silence.

Naturellement, la ville est son jardin !

Sur la route, le moteur 2,0 litres, fort de 152 ch, n’est pas un « foudre de guerre », mais n’en reste pas moins assez dynamique et souple bien qu’accouplé à une transmission à variation continue CVT, technologie dont Toyota (maison-mère de Lexus) s’est fait le spécialiste.

Si cette transmission procure une étonnante douceur de fonctionnement, elle reste un peu castratrice et surtout provoque des envolées lyriques du moteur lors de franches accélérations ou simplement lors de montées, même sur autoroute.

Désagréable mais pas rédhibitoire. Et l’insonorisation de l’UX permet d’atténuer ce défaut.

Le comportement routier est vraiment sans surprise, alliant un excellent confort à une bonne tenue de route, même si celle-ci n’a rien de sportive… mais l’UX 250H non plus d’ailleurs, cela tombe bien car il n’est vraiment pas conçu pour être un SUV à vocation sportive.

Cet UX 250H se montre fort plaisant à l’usage, il ravira celles et ceux qui préfèrent rouler « différent », celles et ceux pour qui la technologie hybride de Lexus, tellement éprouvée, est la certitude de fiabilité et d’agrément.

Certes, il n’est pas parfait, mais son charme opère, et c’est bien là l’essentiel.

 

On a aimé 

– Ligne atypique et personnalité unique

– Qualité des matériaux et de l’assemblage

– Agrément mécanique : douceur des commandes et souplesse

On a moins aimé 

– La transmission à variation continue (CVT)

– Volume du coffre

– Système multimédia

Lexus UX 250H, à partir de 36 990 €

 

Gilles VIRMOUX

Photos : AutoNewsInfo

 

 

Constructeurs Lexus