MOTOGP 2020 : LA HONTE DE LA CONDAMNATION DE IANNONE

    IANNONE CONDAMNÉ A LA MORT SOCIALE

 

Andrea Iannone est donc condamné par le TAS de Lausanne, les plaignants sont la FIM et Wada, l’agence mondiale anti doping, et ce  à quatre ans d’interdiction de piloter en compétition!

Avec cette première remarque, les juges qui ont condamné Iannone sont les mêmes que ceux qui s’étaient prononcés en cour d’appel !

Ce qui rappelle bien des trucs qui puent comme au hasard l’Affaire Dreyfus mais Zola est mort, il ne pratiquait pas la moto et le journal l’Aurore a disparu.

Impensable en Europe aujourd’hui !

Il n’empêche la FIM est partie civile dans cette histoire, contre Iannone donc, or la FIM est notre fédé mondiale, elle nous représente tous et donne une image de la moto et des motards absolument dégueulasse…

Mais ce n’est pas tout.

 

LE TAS A LAUSANNE, LA PIRE DES JURIDICTIONS DE L’HISTOIRE DE L’EUROPE DEPUIS 70 ANS!

 

Iannone, pour sa défense, avait dit avoir avalé un steak dans un restaurant malaisien, dont la viande était dopée, ce qui est permis dans ce pays, contrairement à l’Europe, pour donner du muscle plus vite au bétail ou l’empêcher de tomber malade.

Il avait fourni un certificat capillaire (la vraie mémoire du corps) attestant que cette prise était unique, non suivie en quelque sorte.

En principe, en Europe, sauf dans les périodes qui puent, il y en a hélas d’autres que celle citée ci-dessus, c’est le tribunal et ses plaignants qui doivent prouver la faute du prévenu.

Pourtant dans ce cas, le tribunal TAS à Lausanne, c’est écrit en toutes lettres dans la décision, dans les milieux judiciaires, on appelle ça « une grosse »,  reconnaît qu’il n’y a aucune preuve que cette prise ait été volontaire, l’affaire a été jugée sur deux faits.

Iannone et son entourage n’ont pu ni préciser l’endroit où la viande avait été consommée, ni le type de viande, donc cela n’a pas convaincu les juges qui ont donc décidé de le condamner parce que ces preuves manquaient.

Le contraire absolu de la procédure judiciaire quasiment partout en Europe.

 

AH OUI, ÉVIdENTE LA CONSTITUTION DU MENU!

 

Bien sûr, il est clair que nous tous, y compris ces —- de juges se souviennent parfaitement de ce qu’ils ont bouffé le 3 novembre 2019, surtout dans une rue en Malaisie !

Iannone aurait donc du demander au restaurateur l’étiquette de son fournisseur de viande et noter le menu !

C’est invraisemblable, qui plus est la WADA a mis ses grosses pattes dans l’affaire et demandé (et obtenu !) un doublement de la peine infligée par la FIM.

C’est une condamnation à mort sociale, la vraie n’existe plus mais celle-là est celle que connaissent tous ceux qui sont injustement condamnés au chômage sauf que les Prud’hommes n’interdisent pas,  après le jugement, de chercher un autre boulot !

Car bien sûr quatre ans, à partir du 17 décembre 2019, pour un sportif de haut niveau, c’est évidemment une fin de carrière!

Le jugement a été rendu par messieurs Gharavi, Frattini et Bellof, j’espère ne jamais les rencontrer, comme dans ce milieu on travaille dans des bureaux feutrés et lambrissés, mes hurlements useraient la déco !

Quant à la FIM, le confinement les sauve, je n’aurai pas l’occasion de les rencontrer d’ici un bout de temps mais je leur conseille au minimum les boules Quies.

Au fait si un des membres de cette docte fédé mondiale a envie d’écrire qu’il n’est pas d’accord avec ce jugement insensé, nos lignes lui sont ouvertes dès la publication de ce papier.

 

HONTE À VOUS MESSIEURS LES CENSEURS…

 

Ce mardi soir 10 novembre 2020, le banni a confié sur son compte instagram :

« Aujourd’hui, j’ai subi la pire injustice que j’aurais pu imaginer. Ils m’ont arraché le cœur en me séparant de mon grand amour. Il n’y a aucune logique à ces allégations, qui sont accompagnées de faits incorrects. Je savais que j’affrontais de grands pouvoirs, mais j’avais espoir. J’espérais l’honnêteté intellectuelle et l’affirmation de la justice. Aujourd’hui, je souffre comme jamais je n’aurais pu l’imaginer. Quiconque a essayé de détruire ma vie comprendra bientôt quelle force j’ai dans le cœur. Le pouvoir de l’innocence et, au-dessus de tout, la conscience tranquille. Une sentence peut changer le cours des choses, mais pas un homme.


Jean Louis Bernardelli

Photos : MotoGP

 

 

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