JAMAIS DEUX SANS TROIS AUX 24 HEURES DU MANS, POUR L’ÉCURIE FRANÇAISE ALPINE SIGNATECH !

 

 

 

A l’occasion de cette 88éme édition des 24 Heures du Mans, l’écurie Française Alpine Signatech, basée dans le Cher à Bourges, visera un troisième succès consécutif – qui serait le 4éme – dans la classique Sarthoise en LMP2 et ce avant de rejoindre la catégorie reine des LMP1, en 2021.

Le trio que forme le Brésilien André Negrão et les duettistes tricolores, Thomas Laurent et Pierre Ragues, fera tout son possible pour permettre aux Bleus de défendre leur couronne.

Initialement prévues pour conclure la saison 2019-2020 du Championnat du Monde d’Endurance WEC, les 24 Heures du Mans feront finalement office d’avant-dernière manche d’un calendrier remanié en raison de la crise sanitaire, l’ultime épreuve étant programmée à Bahreïn

 

Après le report de sa traditionnelle date mi-juin, l’épreuve se tient donc ce week-end. Et à situation exceptionnelle, programme exceptionnel, puisque la quinzaine mancelle a cette année des allures de véritable sprint !

L’événement étant finalement concentré sur quelques jours, l’Alpine A470 N°36 a été passée au peigne fin des commissaires de la FIA et de l’ACO comme l’ensemble des concurrents dans le cadre des vérifications administratives et techniques mercredi.

La suite a été encore plus intense puisque la Journée Test a été remplacée par quatre séances d’essais libres. Pendant ces onze heures de roulage, le trio de l’équipe  s’est réadapter au kit aérodynamique « Le Mans », modifiant le comportement des prototypes dans les courbes rapides comme celle d’Indianapolis ou des virages Porsche.

Deux sessions de trois heures ont jeudi précédé la session des qualifications, disputées sur quarante-cinq minutes seulement cette année.

 

24 Heures du MANS 2020 – ALPINE SIGNATECH

 

S’en suivaient ensuite quatre nouvelles heures de tests jeudi soir de nuit et une ce vendredi matin pour peaufiner la mise au point de la voiture, ses réglages, les arrêts au stand, mais aussi l’analyse des différents composés de pneumatiques Michelin avant la Hyperpole, où malheureusement l’Alpine n’a pas été convié, la N°36 ne faisant pas partie du Top 6 de sa catégorie.

Pour rouler dans cette séance de la Hyperpole, seules les six meilleures de chacune de quatre catégories y étaient invitées. Or, la N°36 ne s’est classée que dix des LMP2, précédée par l’Oreca du Panis Tech1, 1ére équipe Française et neuvième avec 3’27.791. Avec comme meilleur temps 3’27.794, contre 3’26.648 pour l’Oreca du Racing Team Nederland et son pilote Nyck de Vries!

Avec une qualification raccourcie et réunissant tous les concurrents, la gestion du trafic s’annonçait donc cruciale pour viser une place en Hyperpole.

Instaurée cette année, celle-ci opposait, les six meilleurs du LMP1, LMP2, GTE Pro et GTE Am dans un exercice de vitesse pure pour déterminer les six premières positions de chaque catégorie sur la grille de départ ce samedi 19 septembre 2020.

Samedi donc, un warm-up de quinze minutes sera organisé dans le milieu  de matiée avant le grand départ à 14h30.

D’autres défis inédits attendront alors les hommes de Philippe Sinault, pourtant rodés aux subtilités du circuit de la Sarthe, un tracé non permanent, long de 13,626 km et célèbre pour sa ligne droite des Hunaudières.

 

24 Heures du Mans-Philippe SINAULT et l’ALPINE se-préparent pour un nouveauchallenge-Photo : Thierry COULIBALY.

 

Si la traditionnelle préparation des 24 Heures du Mans implique une révision intégrale de l’Alpine A470 tout en l’adaptant aux spécificités mancelles, les Bleus ont connu une véritable course contre-la-montre pour reconstruire la voiture après le spectaculaire accident de Spa-Francorchamps, il y a un mois seulement.

Après avoir surmonté cet obstacle avec brio, l’équipe Signatech Alpine est désormais fin prête pour cette épreuve éprouvante pour les hommes et les bolides.

Et elle le sera d’autant plus cette année avec un programme compact, entre de nouveaux paramètres à découvrir sur place !

Entourés d’une structure parée à toute éventualité et ne reculant jamais face à un défi, André, Thomas et Pierre composeront également sans la ferveur d’un public ayant toujours affiché un immense soutien à Signatech Alpine.

Malgré l’absence des fans, tous n’auront toutefois qu’un seul objectif, celui de récompenser le travail abattu ces dernières semaines en réalisant un triplé historique dans la catégorie LMP2, avant de viser de nouveaux sommets l’an prochain !

Et cette fois la victoire absolue ans la catégorie reine des LMP1

 

Stand-ALPINE-SIGNATECH-Philippe SINAULT

 

Philippe Sinault, le Team principal Signatech Alpine, confie :

« Les 24 Heures du Mans restent à tout jamais le monument du calendrier et le fait majeur de chaque saison. Une telle épreuve s’aborde toujours avec extrêmement d’humilité même si nous avons tous les éléments pour atteindre notre ambition d’un troisième titre consécutif dans la catégorie la plus disputée avec vingt-quatre concurrents au départ. Nous nous devons de tenir notre rang malgré un contexte sanitaire particulier, mais aussi au regard des annonces effectuées lundi qui contribuent à instaurer une très belle dynamique au sein de l’équipe. Notre organisation nous a permis de préparer cette édition avec le même soin que les années précédentes en dépit de notre incident le mois dernier à Spa. Nous sommes donc autant prêts que nous nous devons de l’être. Le format extrêmement compact sur quatre jours apportera également des défis inédits avec un programme très intense, notamment le jeudi, qui interdit tout problème et toute faute. Cela nécessitera une approche un peu différente et beaucoup d’équipages choisiront vraisemblablement de limiter leur prise de risques en qualifications. L’essentiel sera de ne pas se tromper d’objectif et de se donner rendez-vous dimanche à 14h30. »

 

Gilles GAIGNAULT

Photos: Thierry COULIBALY – Patrick MARTINOLI

24 Heures du Mans Endurance