MOTOGP : LE RANCH DE ROSSI, LE RÊVE D’AVANT ET LE RÊVE D’APRÈS !

 

 

DEPUIS KENNY ROBERTS, LES PILOTES DE MOTOGP APPRENNENT À GLISSER SUR LA TERRE

 

Kenny Roberts, l’ grand Champion Américain, a fait une arrivée fracassante en GP Moto en 1978, après avoir été Champion des USA de ‘Dirt Racing’ des courses sur terre. Il était déjà pilote Yamaha.

 

KENNY ROBERTS EN DIRT, SON SECRET

 

Depuis, tout pilote de MotoGP qui se respecte pratique la chose.

Valentino Rossi, lui, a carrément fait construire une piste de Dirt Track, sur les terres de son père Graziano, il explique dans la vidéo ci-dessous qu’il a fait un double ovale pour prendre des courbes à gauche et à droite, plus un circuit plus tortueux pour figurer les épingles, les bosses, les freinages durs etc…

 

MARQUEZ EN DIRT

 

Tous les grands du MotoGP, y ont été invités, on sait que Marc Marquez pratique le Dirt en version originale, c’est à dire à gauche, raison pour laquelle, il est imbattable sur les circuits qui tournent à gauche où il y a forcément plus de virages à gauche qu’à droite.

Rossi s’y entraîne avec sa VR 46 Academy, enfin s’y entraînait, le Ranch étant maintenant fermé pour cause de Coronavirus.

En attendant donc la fin de cette ‘merde’ de virus et le retour du rêve…

D’ailleurs…

 

LE HAVRE APRÈS LA GUERRE (PHOTO UNESCO) ON S’EN EST REMIS !

 

Dans toutes les crises, dans toutes les guerres et les catastrophes, le rêve d’après a toujours été un puissant antidote.

On parle aujourd’hui de crise économique terrifiante mais la France a connu bien pire que ça et a recommencé à tourner au point de devenir la sixième puissance économique mondiale !

Bien sûr que les temps sont durs, bien sûr que la reprise sera lente, bien sûr qu’il faudra rembourser les 300 milliards mis par le Gouvernement sur le tapis pour compenser les effets extrêmes d’une politique extrême.

Mais, je suis de la génération d’immédiat après-guerre, là il n’y avait vraiment plus rien, le pays était en ruine, l’enjeu était vraiment bien au-delà qu’une dette qui enfle en France au grand désespoir des comptables qui nous servent de gouvernants !

Juste un exemple : qui parmi nos lecteurs n’a pas de dettes ?

Il y a sûrement quelques uns d’entre vous qui ont réussi dans la vie, ou ont hérité d’un patrimoine qu’ils ont fait fructifier… mais pour beaucoup de gens, le seul fait d’acheter une auto, une moto ou un appartement est un endettement qui peut aller jusqu’à 25 ans dans l’immobilier !

Et pourtant, quitte à s’étrangler et à bouffer des patates durant les premières années, on les prend ces crédits et on réalise un rêve.

Nous y revoilà au rêve…

Tiens, vu sur une page très marrante de Facebook (il y en a !) et très émouvante qui s’appelle  »Motothérapie’, une photo du ‘tarmo’ qui attend que les portes de son garage, aient le droit d’ouvrir…

 

L’ATTENTE VUE PAR MOTOTHÉRAPIE

 

L’humour est un énorme dérivatif à la déprime et au blues

Quand Paris était occupé par la Wehrmacht, l’humour allait bon train et les zazous inventaient déjà la façon de s’amuser pendant et qui allait devenir la vie sublime après de départ des occupants…

 

 

Gérard de Cortanze évoque cette période incroyable dans son livre « Zazous«  chez Albin Michel.

 

LES ZAZOUS EN PLEINE OCCUPATION ALLEMANDE ! (Photo Livre de Gérard de Cortanze)

 

Alors oui, certains d’entre nous vont en mourir de ce virus à la ‘con’, peut-être ma pomme, à l’âge que j’ai, c’est zéro chance de rester en vie (quoique Phil Read ait réussi à s’en sortir à 80 ‘berges’… et grâce à la Chloroquine).

Comme l’écrit mon ami Éric Breton, complice de la grande époque de ‘Moto Verte’, quand t’es vieux tu vas mourir, et oui, c’est dur pour l’entourage mais pour soi-même, c’est juste un passage inévitable…

Cela dit, en cette période où les réseaux sociaux prédisent la fin du monde, moi je pense à la «dolcezza da vivere» d’avant, la douceur de vivre, même dans ce monde de bruit et de fureur qu’est le MotoGP.

Et je pense avec tendresse à cette nouvelle douceur qui nous attend quand les médecins qui se disputent comme les Diafoirius de Molière au dessus du mourant se décideront à accepter les solutions qui marchent, médecins auxquels hélas aujourd’hui on a laissé le pouvoir…

 

IL Y AURA UN APRÈS !

 

Ceci ne vous empêche pas de faire attention à vous, même si à peine 2% de la population est touchée et si le virus guérit à 98%.

Du coup ce documentaire, réalisé par ‘Monster’, le sponsor du Team Yamaha en MotoGP, sur le ranch de Rossi avant que le nord de l’Italie soit bloqué par un virus sur lequel, encore aujourd’hui, on ne sait quasiment rien, me semble être un morceau de bonheur, d’émotion et pour tout dire de rêve.

Je ne parle pas d’espoir, ce mot a été fixé définitivement dans son livre par André Malraux dans une période infiniment plus grave que celle que nous vivons.

Je parle de rêve d’avant et d’après.

Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, c’est sous-titré… en anglais, donc facile de faire un plan arrêté pour aller chercher dans les ‘dicos’ Internet, certains sont bien foutus.

Voilà, «Un p’tit coin d’paradis pour un coin d’parapluie» chantait Brassens, un poète immense.

Et chantait Jean Ferrat, autre immense artiste… «le Poète a toujours raison»…

 

Jean Louis BERNARDELLI

Vidéo : Monster- Photos : YAMAHA, MotoGP, VR46 Academy, livre de Gérard de Cortanze, UNESCO 

La vidéo du ‘ranch’ de Rossi

https://www.youtube.com/watch?v=qPaauKhVmqY

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