QUEL AVENIR IMMÉDIAT POUR LES SPORTS PROFESSIONNELS COMME LA FORMULE 1, MAIS PAS QUE….

 

 

 

F1-2020-Pour cause de Coronavirus… C’est le brouillard total actuellement sur le sport auto©Manfred-GIET-

 

Au fil des jours un peu partout en Europe, en ce qui concerne la Formule 1, on commence à prévoir enfin un départ pour le Championnat du Monde de F1 2020.

Oubliant parfois un peu trop vite la très grave crise économique au plan mondial qui va en dérouler….

Faisant passer bien évidemment au second plan les événements sportifs les plus prestigieux et ce toutes disciplines confondues, tels les Jeux Olympiques, les tournois de Roland Garros et de Wimbledon, les Giro d’Italie, Milan-San Remo et Paris-Roubaix, entre autres, sans évoquer en ce qui nous concerne, toutes les plus grandes épreuves autos et motos, comme la F1 et le Moto GP, sans oublier bien sûr, Indianapolis et les 24 Heures du Mans !

Autant de ‘monuments’ qui sont temporairement ou définitivement passés à la trappe…

À l’heure actuelle et après un petit mois de confinement, la situation n’a guère évolué et on se dirige de quinzaine en quinzaine vers la poursuite de cette situation, laquelle selon bon nombre d’observateurs pourrait parfaitement durer jusqu’à l’été, voire bien au-delà… certains évoquant la rentrée…

Les fermetures des lieux publics, tels les hôtels, restaurants et autres bars et clubs étant allongé d’autant dans le temps…

D’autre part, il semble bien se confirmer, selon nos sources que l’Espace Shengen sera clôt jusqu’à l’automne au mieux, voire jusqu’à la fin de l’année..

Dans ces conditions, difficile d’imaginer la reprise des diverses compétitions et ce dans la mesure ou bien des participants et compétiteurs se trouvent disséminés et confinés un peu partout aux quatre coins du globe !

Et, avec les frontières fermées…

Pour la F1, prenons le cas de l’Australien Daniel Ricciardo, le pilote Renault F1, bloqué chez lui aux antipodes. Comment pourrait-il rejoindre l’Europe pour courir avec l’Espace Shengen fermé et ce jusqu’à nouvel ordre – automne ? comme on l’a dit plus haut dans cet article ?

 

 

Et je ne parle pas de la terrible crise économique – les gens n’imaginent pas la gravité de la situation –  qui va en découler…

Les habituels sponsors qui font vivre les événements et les diffuseurs des chaînes TV, seront-t-ils prêts à continuer de financer à prix d’or tous ces événements qui sans la manne des uns – partenaires et des autres -TV, ne pourront survivre ?

Là, on pense naturellement en premier, au monde du foot, lequel vit artificiellement depuis trop d’années avec des salaires et des montants de diffusion indécents…

On s’en rend d’autant plus compte aujourd’hui avec ce Coronavirus et le milieu médical sous payé et qui trime, lui 24×24 !

Bref, tout cela pour dire que notre monde va changer et devoir s’adapter à de nouvelles règles, le sport ‘pro’ devra suivre au risque de s’écrouler et de disparaître…

L’essentiel, l’oxygène de la vie au quotidien étant de conserver son job, de pouvoir vivre…

Les loisirs passant au second plan ! Il faudra en effet plusieurs années pour retrouver un équilibre.

A ce jour, ne fermons pas les yeux, l’angoisse est générale…

De quoi sera faite notre vie dans les mois à venir ?

Alors, le foot, la F1 et autres Tour de France ne sont pas essentiels

Pensons au sauvetage de nos entreprises pour que l’économie puisse reprendre, la vie aussi… La relance des événements sportifs passant aux calendes grecques.

À chacun d’apprécier  la teneur de ces propos qui relèvent du bon sens et de la logique !

Ultime précision… Notre ami et pilote en Endurance Thierry Perrier, il a disputé une bonne dizaine de fois les 24 Heures du Mans, nous rappelle qu’après la seconde guerre mondiale, l’épreuve Sarthoise n’a redémarré que quatre ans plus tard, qu’en 1949. L’épreuve qui s’était déroulée les 25 et 26 juin, étant remportée par l’équipage que formait la paire avec le Britannique Lord Selsdon et l’Italo Américain Luigi Chinetti, au volant d’une Ferrari 166 MM.

Toute 1e des victoire des neuf succès de la firme de Modène. Avant qu’elle ne s’installe ensuite à Maranello, pas très loin.

 

Gilles GAIGNAULT

Photos: Manfred GIET

 

 

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