Fernando Alonso se retrouve bigrement coincé avec le énième épisode du feuilleton entre l’Asturien et Honda. Ces dernières semaines, il semblait que tous les obstacles liés à la troisième participation de l’ancien double Champion du Monde de Formule 1 devenu depuis Champion du Monde d’Endurance et double vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Espagnol Fernando Alonso à l’Indy 500, les célèbres 500 miles à Indianapolis, avaient été levés. L’équipe Andretti Autosport avait d’ailleurs déjà tout préparé pour cette 3e tentative, y compris le budget, pour permettre au double Champion du Monde F1 de disposer d’un bon Team mais surtout d’une bonne monoplace, et la filiale US de Honda, avait donné son accord… Donc tout semblait bien s’annoncer et qu’il n’y aurait pas de problème, et une annonce était attendue ces jours-ci.
Mais coup d’arrêt… patatras !
La très mauvaise nouvelle est venue de la société mère de Honda au Japon !
Et leur décision ultime accord indispensable, dernière étape de la procédure jusqu’alors compliquée pour mettre la voiture sur la piste s’est avérée être devenue un obstacle insurmontable.
En plus des différents connus et houleux entre les deux parties, entre Honda et ‘ Nando’ qui remontent à la période délicate du partenariat avec McLaren Team pour lequel pilotait Alonso, le lien très fort d’Alonso avec Toyota dans le Championnat du Monde d’Endurance WEC et tout récemment au Rallye-Raid Dakar 2020 en Arabie Saoudite, auraient lourdement pesé…
Du coup, impossible pour le Team Andretti qui est lié à Honda d’envisager d’aligner une monoplace à l’Indy 500 pour Fernando Alonso !
Alors que peux faire l’Espagnol ?
Maintenant, il ne lui reste pour espérer briller et possiblement d’envisager de viser la victoire qu’une seule et unique piste… Un Team utilisant les moteurs Chevy de Chevrolet !
Alonso doit donc convaincre le patriarche, propriétaire de l’autre grosse écurie, Roger Penske de le faire tourner.
Rappelons encore que Roger Penske est désormais le propriétaire de l’Ovale d’Indy…
Que va-t-il, que peux-t-il se passer maintenant, outre l’option Penske?
Alonso, s’il veut rouler aux 500 miles peut aussi possiblement lorgner vers un volant chez McLaren qui a racheté Sam Schmidt et recontacter Zak Brown…
Quoiqu’il en soit, à moins de quatre mois de la course de l’Indy 500, édition 2020, le pauvre Fernando Alonso a du souci à se faire s’il veut toujours courir cette année les 500 Miles !
Peter GRISWOLD
Photos : INDYCAR –Thierry COULIBALY – DPPI ASO MEDIA