Recruté au cours de l’inter-saison pour remplacer le vétéran et très expérimenté pilote Finlandais Kimi Räikkönen, le dernier à avoir été CHAMPION DU MONDE DE F1, au volant d’une monoplace Ferrari, à l’issue de la Saison … 2007, le jeune Monégasque n’a pas tardé à démontrer au staff de Maranello, qu’il ne s’était pas trompé de casting, en le recrutant pour l’installer dans le baquet jusqu’alors utilisé par ‘ Iceman’
Dès les premiers essais d’avant-saison en Espagne fin février, sur la piste du circuit de Catalunya à Montmeló, au nord de Barcelone, Charles Leclerc se mettait immédiatement en évidence…
Après avoir relayé Sebastian Vettel en piste le premier jour, le lundi 18 février, au volant de la Ferrari, Leclerc brillait à son tour et s’offrait la meilleure performance du jour avec 1’18″247 à comparer avec les 1’18″161, la veille lundi pour Vettel.
La suite des le lancement de la Saison en Australie, n’a été que confirmation de l’immense talent de Charles Leclerc.
Qu’on en juge, après les premiers GP (Australie-Bahrein-Chine-Azerbaïdjan-Espagne-Monaco-Canada-France-Autriche-Angleterre-Allemagne-Autriche-Hongrie-Belgique) Et dont celui d’Italie ce week-end, Charles Leclerc affiche des résultats exceptionnels pour un gamin de 21 ans- il est né le 16 octobre 1997 en Principauté de Monaco – avec ce dimanche soir 8 septembre 2019, après sa démonstration dans l’arène et le temple de la vitesse qu’est l’Autodrome de Monza, qui l’a vu triompher et ce aprés avoir à maintes reprises tout au long des 53 tours, repousser avec talent, les attaques et les assauts à répétition des deux virtuoses de l’équipe Mercedes AMG, le Britannique Lewis Hamilton d’abord, puis Valterri Bottas ensuite, en toute fin de GP , un bilan impressionnant !
Avec deux victoires au GP de Belgique dimanche dernier et celui d’Italie ce dimanche, sept podium et quatre poles, performances d’ensemble qui lui valent ce 8 Septembre 2019, d’occuper une sensationnelle et inattendue quatrième place au Classement général provisoire du Championnat du Monde des Pilotes, totalisant désormais 182 points, devancés dans l’ordre par Lewis Hamilton qui en compte 284, par Valterri Bottas second avec 221 et Max Verstappen qui ne le devance que de trois maigres petits points, en ayant scoré 185 points. Son très expérimenté partenaire, l’Allemand Sebastian Vettel, pas à la fête ce dimanche, victime d’un tète a queue, ne pointant, lui qu’au cinquième rang avec 169 points.
Comme on le constate, Charles Leclerc est la grande révélation cette année, que son parcours en 2018 chez Sauber avait largement laissé entrevoir…
À Monza, il a ébloui les ‘tifosi’, transformant sa magnifique pole de samedi, en triomphe ce dimanche ! Et vu la saison difficile de son aîné, Vettel, on a sûrement assisté à une passation des pouvoirs chez Ferrari. Car l’avenir c’est Leclerc !
Naturellement c’est un garçon sacrément ému qui a du affronté la meute des médias à sa descente du podium, où il venait d’être ovationné par des dizaines de milliers de tifosi qui s’étaient massés pour venir l’applaudir et l’ovationner après son formidable triomphe et sa bataille féroce face aux Mercedes tout au long des 53 tours durant, où la terrible pression ne s’est jamais relâchée…
Exploit s’il en est qui lui a permis d’empocher son second succès en huit jours en Grand Prix.
Submergé par les caméras et autres appareils photos, l’heureux vainqueur racontait son GP d’Italie :
« Quelle course… Je crois que je n’ai jamais été aussi fatigué à l’arrivée ! C’était une course vraiment difficile. Gagner à Monza, c’est un rêve pour moi, et d’émotionnellement parlant, triompher au volant de la Ferrari à Monza, cela dépasse ce que j’avais ressenti après ma première victoire. »
Et Charles poursuivait et enchaînait :
« Je n’ai pas de mots, je vous remercie toute l’équipe. J’ai fait quelques erreurs, mais malgré tout, je finis quand même premier. Je suis très heureux, mais je dois faire attention avec mes erreurs. »
Et il précisait encore :
« Notre stratégie a été bonne, alors que nous étions dans une situation périlleuse et franchement difficile avec les deux Mercedes qui bataillaient contre moi. J’étais le seul pilote Ferrari à pouvoir viser la gagne. Vu le résultat, je pense que notre choix de chausser des pneumatiques durs était le bon, surtout en fin de course. »
De son côté le Champion du Monde en titre et leader 2019, venu le féLiciter à sa descente de voiture, confiait, lui :
« Charles a fait le job, un super travail, je le félicite, lui et Ferrari. Je lui ai mis beaucoup de pression, Valtteri aussi. J’ai fait de mon mieux, mais en le suivant d’aussi près pendant si longtemps, cela a fini par dégrader mes pneus. Les Ferrari étaient plus rapides, si rapides dans les lignes droites. Quand je m’approchais d’elles, je ne pouvais pas les dépasser. Je ne me concentre pas sur le Championnat, j’essaie juste de donner le maximum à chaque course. Certes, j’ai encore grappillé de précieux points et donc augmenté encore un peu mon avance, mais nous devons encore progresser lors des prochains Grand Prix. »
Patron de l’équipe Mercedes Toto Wolff résumait ses pensées :
« Les commissaires étaient dans une situation très difficile pour prendre la bonne décision. La lutte a été rude entre les deux pilotes, peut-être au-delà de la limite, et je pense que Lewis a permis d’éviter une collision. Mais que faire ? Donner une pénalité de cinq secondes à un pilote Ferrari en tête, ici à Monza ? Hors de question. Si vous le faites, il faudra sûrement une escorte policière pour quitter le circuit pour rejoindre l’aéroport. Je pense qu’à l’avenir, avec ce drapeau noir et blanc, il y aura plus de contacts entre les voitures. On va sans doute finir avec un accrochage, et ensuite on va revenir en arrière. C’est souvent comme cela que ça se passe. Mais en attendant, laissons-les se battre en piste. »
Prochaine étape, avec le Grand Prix de Singapour, le 22 septembre.Ensuite, déplacements aux GP de Russie, du Japon, , du Mexique, des USA, du Brésil et enfin, vingt-et-unième et ultime GP, sur la piste du circuit de Yas Marina à Abu Dhabi, le… 1er décembre !
Gilles GAIGNAULT
Photos : Antoine CAMBLOR -FERRARI – PIRELLI
LE CLASSEMENT DU GRAND PRIX D’ITALIE 2019 À MONZA LE 8 SEPTEMBRE
1 – Charles Leclerc (Ferrari), les 53 tours en 1h15’26.66
2 – Valtteri Bottas (Mercedes) à 0.835
3 – Lewis Hamilton (Mercedes) à 35’’199
4 – Daniel Ricciardo (Renault) à 45’’515
5 – Nico Hülkenberg (Renault) à 58’’165
6 – Alex Albon (Red Bull-Honda) à 59’’315
7 – Sergio Pérez (Racing Point-Mercedes) à 1’13’’802
8 – Max Verstappen (Red Bull-Honda) à 1’14’’492
9 – Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo-Ferrari) à 1 tour
10 – Lando Norris (McLaren-Renault) à 1 tour
11 – Pierre Gasly (Toro Rosso-Honda) à 1 tour
12 – Lance Stroll (Racing Point-Mercedes) à 1 tour
13 – Sebastian Vettel (Ferrari) à 1 tour
14 – George Russell (Williams-Mercedes) à 1 tour
15 – Kimi Räikkönen (Alfa Romeo-Ferrari) à 1 tour
16 – Romain Grosjean (Haas-Ferrari) à 1 tour
17 – Robert Kubica (Williams-Mercedes) à 2 tours
MEILLEUR TOUR :
Lewis Hamilton, en 1’21 »779
ABANDONS :
44° tour: Kevin Magnussen
32° tour: Daniil Kvyat
28° tour: Carlos Sainz Jr.
LE CLASSEMENT PROVISOIRE DES PILOTES
1.Hamilton : 284 points – 2.Bottas : 221 – 3.Verstappen : 185 – 4.Leclerc : 182 – 5.Vettel : 169 – 6.Gasly : 65 – 7.Sainz Jr. : 58 – 8.Albon et Ricciardo : 34 – 10.Kvyat : 33 – 11. Hülkenberg et Räikkönen : 31 – 13.Pérez : 27 – 14.Norris : 25 -15. Stroll : 19 – 16.Magnussen : 18 – 17.Grosjean : 8 – 18.Giovinazzi : 3 – 19.Kubica : 1
LE CLASSEMENT PROVISOIRE DES CONSTRUCTEURS
1.Mercedes : 505 points – 2.Ferrari : 351 – 3.Red Bull : 266 – 4.McLaren : 83 – 5.Renault : 65 – 6.Toro Rosso : 51 – 7.Racing Point : 46 – 8.Alfa Romeo-Sauber : 34 – 9.Haas : 26 – 10. Williams : 1.