UN LIVRE RACONTE LA SAGA ET L’HISTOIRE DES LIGIER DES VOITURES SANS PERMIS À… LA F1 !

 

 

 

Bel ouvrage sur la Saga et l’Histoire LIGIER.

 

L’aventure commence au début des années 60, il y a un bon demi-siècle. Et ressemble à l’une de ces aventures qui naissent aujourd’hui, l’histoire d’une passion qui s’est développée comme une ‘Start Up’ contemporaine. Elle a été conçue au départ dans un  garage, avec très peu de moyens, peu d’argent, mais avec beaucoup d’idées !

Et d’enthousiasme aussi, naturellement…

Ce ‘bouquin’ raconte la vie d’un homme et de ses idées. Guy Ligier, qui nous a quitté le 23 août 2015, le fondateur est allé au bout de ses idées pour parvenir à ce qui pouvait alors passer pour un… RÊVE !

Orphelin depuis sa plus tendre enfance, il débute très tôt dans la vie active à Vichy sa ville natale, comme… apprenti-boucher comme celui qui fut des décennies durant son fidèle complice, l’Ami ‘JOJO’ alias Georges Houel.

Mais sa folle envie de réussir sa vie et son indéniable détermination, le poussent à se lancer  vers la création d’une entreprise de construction et de travaux publics, la ‘LIGIER Travaux Publics, laquelle obtient rapidement de gros contrats pour la construction d’infrastructures, telles que les Autoroutes, les Barrages…

Parallèlement, grand passionné de Motos, à la fin des années 50, Guy LIGIER, est sacré Champion de France en Catégorie 500 cc. Grand sportif, il s’adonne aussi au Canoë, mais également au Rugby.

Visiblement dans son ADN, la compétition occupe une place royale et il ne va pas tarder à se lancer dans le Sport Automobile, comme pilote d’abord, en Endurance puis en F1 avec son pote le regretté Jo Schlesser. Lequel trouvera la mort lors du GP de France de Formule 1 en  juillet 1968 sur le circuit de Rouen-les Essarts.

Entre 1966 et 1967, Guy disputera treize Grands Prix de F1, au volant d’une Cooper puis d’une Brabham, obtenant comme meilleur résultat une sixième place au GP d’Allemagne.

Bouleversé par la tragique disparition de son pote, Jo, il stoppe sa carrière de pilote de GP et se lance dans la fabrication de voitures de Sport et de Course, utilisant le sigle JS en hommage et en honneur de Jo Schlesser.

Toute première apparition de la JS1 aux 24 Heures du Mans, juin 1970 Guy en partageant le volant avec Jean-Claude Andruet, un an plus tard, il fonde la LIGIER Automobiles.

En 1974, la JS2 remporte le Tour de France Auto, grâce à l’équipage formé de Jean Pierre Nicolas et de Johnny Rives, les LIGIER JS2 s’offrant en plus un sensationnel doublé avec Bernard Darniche et Jacques Jaubert.

Exploit à nouveau en 1975, la LIGIER JS2 se classe seconde aux 24 Heures du Mans avec le tandem composé de Jean-Louis Lafosse et de Guy Chasseuil.

En 1976, Guy LIGIER, s’attaque cette fois, à un nouveau et sacré défi… il se lance en Formule 1! La toute 1ère monoplace LIGIER équipée du fabuleux moteur MATRA V12, débute le 25 janvier 1976 sur la piste d’Interlagos à Sao Paulo. Son pilote, le prometteur Jacques Laffite étant contraint d’abandonner sur problème de transmission.

Un an plus tard, jour de gloire pour l’écurie tricolore, car Jacques Laffite triomphe le dimanche 19 juin et remporte le GP de Suède à Anderstorp. Une performance exceptionnelle en ce temps-là : Pilote, voiture et moteur Français, l’inoubliable Matra V12 !

Suivront  huit autres victoires, cinq pour le Jacquot (Argentine et Brésil 1979- Allemagne 1980 – Autriche et Canada 1981), les trois autres revenant à Patrick Depailler (Espagne 1989), Didier Pironi (Belgique 1980) et Olivier Panis (Monaco 1996)

Parallèlement, grand visionnaire, Guy créée ses premières voitures sans permis en… 1980

Sous l’impulsion de Philippe Ligier, le fils de Guy, naît au début des années 80, la … Ligier pour tous, une ‘mini voiture sans permis’, dénommée la JS8. Cette Ligier pour les ‘ jeunes de tout âge, s ‘adressant également à un public plus âgé lequel refuse de renoncer à son indépendance en termes de mobilité. L’État sort alors un Décret le 25 juin 1986, limitant la cylindrée à 50vcc, assorti d’une limitation de la vitesse à… 45 km/h !

Du coup, la définition de ce nouveau type de véhicules, crée une augmentation de la demande et une croissance de la production, en effet un an après l’introduction de la réglementation, 9.000 véhicules de ce type circulent sur le territoire Français !

Après des années de production et toujours sous l’impulsion de Philippe Ligier, le visionnaire, la mini Ligier passe en plus, au début des années 90 à la formule électrique.

À partir de 1995, chez Ligier dans l’usine d’Abrest aux portes de Vichy dans l’Allier, on renouvelle la ligne de production, avec l »utilisation de nouvelles technologies grâce au choix de châssis en alliage d’aluminium et de carrosseries en polycarbonate ABS et ce en vue de l’ouverture du marché Européen du quadricycle urbain !

En 1999, sort la Ligier Nova,deux versions la Base et la Pack. Lesquelles au fil du temps et des années deviendront ensuite City et Zénith. Puis naît la X Too. La 1, la 2 puis la Max une version à quatre places.

Coté électrique, Ligier développe la Be Sun laquelle deviendra la Pulse. En 2019 on en est à la Pulse 4.

Sinon, se créée en partenariat avec Giugiaro et Piaggio, une gamme Fun avec la Be Up, Be Two et Be Run.

En 2014, sort la JS 50, en trois versions, la Club Young, la Club Ice et le modèle L.

Ces dernières années est né le Groupe Driverplanet, formé par la fusion d’Automobiles Ligier et de Microcar racheté, devenu le leader du marché Européen des véhicules sans permis avec 45,8% du marché et 13.000 véhicules produits annuellement.

Après Guy, après Philippe son fils, l’entreprise Ligier, est dorénavant dirigée par la troisième génération, par François Ligier !

Dans le domaine de la Compétition, la Marque Ligier est racheté en 2014 par l’homme d’affaires Parisien, Jacques Nicolet. Depuis, il a lancé toute une gamme de prototypes, LMP2, LMP3 et LMP4 et tout dernièrement une GT.

Lesquels brillent sur tous les circuits du monde en Endurance. Accumulant les victoires mondiales, en Europe, en Asie, aux USA. Avec comme pricipaux triomphes, les succès aux 24 Heures du Mans en LMP2, aux 24 Heures de Daytona et aux 12 Heures de Sebring au classement général, en ELMS, en Mondial WEC, en Asian Le Mans et en IMSA !

Faisant perdurer la mémoire et la marque Ligier, qui autrefois s’illustra en Formule 1 avec neuf victoires.

 

Gilles GAIGNAULT

 

 

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