À MONACO, UNE EXPO FERRARI DE TRÈS GRAND CRU AU MUSÉE PRINCIER !

 


EXPOSITION-FERRARI-MONACO-L’entrée de la collection  »Princière »- 30 Décembre 2018- Photo: Jeff THIRY

 

Alors que Ferrari fêtait en 2017, les 70 ans de la marque, c’est le 3 décembre dernier que cette Exposition Ferrari s’est ouverte pour se terminer le 15 mars prochain au Musée Princier et dénommée « Collection de voitures du Prince de Monaco » sur les Terrasses de Fonvieille, aux pieds du Rocher.

Jamais un tel plateau de modèles Ferrari de route et de compétition n’avait été réuni dans un même lieu, cette exposition que nous avons visité en compagnie de Gilles Gaignault et de Françoise Conconi, est tout simplement exceptionnelle.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-le-blason-de-la-collection-Princière-Décembre-2018-Photo-JEFF-THIRY

 

46 rares exemplaires de la célèbre marque au cheval cabré, y sont présentés dans le cadre de la prestigieuse Collection des voitures de SAS Le Prince de Monaco sur 5000 m².

L’idée de cette exposition temporaire n’est sans doute pas étrangère à l’arrivée du jeune pilote Monégasque Charles Leclerc, tout nouveau membre de la Scuderia Ferrari pour la saison F1 2019.

 

 

De très nombreux spécialistes ont contribué à réunir tous ces véhicules exceptionnels, tels Luigi Bart, Franco Mesners, Mario Linke, DPM Motors et naturellement Philippe Ranzini, l‘heureux Conservateur de la Collection de voitures du Prince de Monaco, ainsi que son fils.

Tous étaient présents lors de l’inauguration ainsi que l’ensemble des collectionneurs Suisses, Allemands, Anglais, Italiens et Français aussi qui ont servis la richesse de l’exposition, par le prêt de leurs véhicules.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de S.A.S. le Prince Albert II, du pilote Jean Alesi, 78 participations chez Ferrari, qui, on s’en souvient, avait fini 3ème au GP de Monaco en 1991 au volant de sa Ferrari et du jeune Charles Leclerc, l’espoir Monégasque.

EXPOSITION-FERRARI-MONACO- 30 Décembre 2018- Vue générale – Photo-Jeff THIRY

Cette magnifique exposition s’articule autour de quatre plateaux
: Production – GT –  Voitures de Sports – F1.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO- 250 Cabriolet série 2 datant de 1963-Photo-Jeff THIRY

TOUT D’ABORD LE PLATEAU DES FERRARI DE ROUTE, 17 MODÈLES

 

Dès l’entrée de l’exposition, saisis par cette immensité rouge, le fameux « Rosso Chiaro » … le rouge Ferrari, nous découvrons :

La 250 Cabriolet 1963 série II de couleur rouge dessinée par Pininfarina appartenant au Prince Albert II. Cette série II dévoilée au Salon de Paris en 1959 fut produite à environ 200 exemplaires jusqu’en 1962. Ce modèle fait partie de la première production en série chez Ferrari.

Le moteur V12 Colombo ouvert à 60° pour une cylindrée 2953 cc est alimenté par trois carburateurs Weber double corps et une distribution par deux arbres cames en tête, développe 240 cv à 7000 tr/m. Dotée d’une boîte de vitesse à 4 rapports (avec un overdrive), la vitesse maximum atteinte est 240 km/ h.

 

EXPOSITION-FERRRI-MONACO-30-Décembre-2018-La-FERRARI-250-Cab-Photo-AutoNewsInfo

 

Une autre 250 Cabriolet mais série I (couleur blanche) est également présente.

Parmi les 250, une 250 PF de 1959, exemplaire unique réalisé pour le Prince Charles de Belgique, avec un intérieur cuir naturel. Venu la chercher lui-même à l’usine, il a choisi de la faire équiper d’un moteur de 4.0 l. au lieu du 3.0 l en origine. Cette sportive de prestige connu sous l’appellation PF qui veut dire PininFarina a été éditée à 343 exemplaires assemblés à l’usine de Maranello.

La 250 California spyder LBW, ce spyder châssis long était destinée à la clientèle américaine.

Vivant à Los Angeles, Luigi CHINETTI, importateur de la marque avait su convaincre Enzo FERRARI que de nombreux américains voulaient profiter des performances de ces bolides.

Toujours équipée d’un moteur 3 L,  sa puissance est portée à 280 cv.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-30-Décembre-2018-La FERRARI 250 California – Photo : AutoNewsInfo

 

La 250 GT Lusso de 1964 fabriqué entre 1963 et 1964 pendant 18 mois avec un total de 351 exemplaires, c’est un coupé 2 places. Elle clôt l’histoire de la génération des 250 GT.

La 400 Superamerica de 1963 avec moteur de 4.0 l. d’où 400 pour son moteur, sa puissance est de 340 cv. Seulement 47 exemplaires sont construits fin 1963. Cette Ferrari est l’une des plus convoitées par les grands de ce monde comme le Prince Aga Khan ou le Président Argentin Juan Peron.

330 GTC 1968, coupé Pininfarina avec V 12 4 l. de 300 cv simple arbre découverte au Salon de Genève en 1966, au total 600 exemplaires.

365 Dayton Spider 1969 moteur 4.4 l. avec 6 carburateurs inversés, seulement 120 exemplaires. Son surnom vient du triplé au 24 heures de Daytona . Précisons que les optiques se situent sous une vitre Plexis sur l’ensemble de la calandre.

365 GTC 4 1971, Ferrari de 4 places, phares rétractables, positon longitudinale du moteur de 340 cv

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- FERRaRI DAYTONA Cab – Photo: Jeff THIRY

 

246 GT Dino 1973, moteur 2.4 l. hommage au fils de Ferrari Alfredo, première Ferrari à moteur V 6 transversal arrière,

BB 512 i, 1982 Elle remplace la BB qui était montée avec des carburateurs triple corps, créée pour le marché américain son moteur 5 L, 12 cylindres, dérivé de la F1 est muni d’un système injection Bosch, sortant 340 cv, elle est produite à 1007 exemplaires.

288 GTO 1984, V 8 2.8 l puissance 400 cv, 272 exemplaires. Ce modèle a servi de base pour le développement de la Célèbre F40.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- F40 et F50 Photo: Jeff THIRY

 

F40 1990, V 8 Turbo de 478 cv centrale arrière, 1311 exemplaires entre 1987 – 1992 pour fêter les 40 ans de la marque. A sa sortie en juillet 1987, elle était la voiture la plus chère (l’équivalent d’ un million d’€ à l’époque) et la plus rapide 324 km/h) fabriqué en Kevlar pour un poids 1088 kg. Il s’agit là de la dernière SuperCar construite par Enzo Ferrari de son vivant.

Testarossa 1986 12 cylindres à plat de 5 L moteur central arrière, 1500kg, nom célèbre dans la marque issue de la course des années 1950. Ce modèle fabriqué en série par Scaglietti avec plus de 7000 exemplaires a été un grand succès commercial. Il se distingue par une entrée d’air de refroidissement latéral située dans les portières et les ailes arrière.

F 50 1996 V 6 4.7 l 520 cv dérivé de la compétition, 349 exemplaires. La F50 sera la Ferrari du cinquantenaire de la marque, un hommage à son fondateur.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- ENZO FERRARI de 2002 – Photo-JEFF-THIRY

 

 

ENZO 2002 V 12 6 l. 660 cv modèle inspiré de la carrosserie et la mécanique des F1.  Construite entre 2002 à 2004, 400 exemplaires référencés. Remarquons un point particulier, inspiration de la course : l’unique essuie-glace sur le pare-brise !

599 GTO 2011. 670 cv pour un V 12 de 6 l. de cylindrée. Le nombre 599 se réfère à la cylindrée totale du bloc, divisée par dix. La marque a judicieusement choisi de produire 599 exemplaires de cette série baptisée GTO.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-LA Ferrari Apperta-Hybrid-Décembre 2018-Photo-JEFF-THIRY

 

La Ferrari Aperta 2016 V 12 hybride 6.3 l associé à un moteur électrique de 120 kW, la plus puissante construite à Maranello: 963 cv, produites en 209 exemplaires, seul modèle hybride de la marque, sa carrosserie est en carbone. On remarque le nouveau logo pour fêter les 70 ans de la marque.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-F12 Berlinetta TDF-Décembre 2018-Photo-JEFF-THIRY

 

F12 TDF Berlinetta 2018 moteur 6.2 l, 740 cv, la dernière référence de la marque, présentée ici en teinte jaune. Sa boite de vitesse robotisée est issue de la F1. Elle rend hommage à la 250 Tour de France. Sa production est limitée 799 exemplaires.

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- Merveilleuses GT – Photo-Jeff THIRY

ENSUITE, LE PLATEAU DES GT : 8 MODÈLES

 

Avec ce plateau, nous retournons tout d’abord en 1958 avec la 250 GT Tour de France

 

De 1956 à 1964, c’est Ferrari qui, à neuf reprises, va remporter la victoire au Tour de France Automobile, épreuve prestigieuse à l’époque. En 1958, les cinq premières places reviennent aux 250 GT. En hommage à ces victoires en grand Tourisme nait ce modèle. De couleur gris métal avec un bandeau des 3 couleurs de la nationalité italienne, l’exemplaire présenté a un passé : 7ème au Tour de France avec Claude Bourillot (un pharmacien devenu Président de la FFSA en 1966). La voiture fut ensuite epiloté par André Simon au TdF en 1959 qui dut abandonner, carter crevé dans la dernière étape. On la retrouve encore au GP de Paris à Montlhéry en 1960.

250 Berlinetta SWB 1962, caisse acier moteur V 12 3 L Puissance entre 240 et 280 cv. Le châssis court avait 20 cm de moins.

250 Berlinetta SWB 1961 Aluminium « Competizione » Une voiture de février 1961 montée chez Scaglietti, importée en France par les Établissements Richard. En 1961, la production était de 37 carrosserie Lusso et 27 châssis court compétition.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- La fabuleuse GTO – Photo: AutoNewsInfo

 

La plus mythique, la 250 GTO 1962 -V12 3 L, moteur central avant, BV 5, 880 kg, Dérivé du châssis de la 250 GT soudé à la main

Créée pour la compétition le 22 février 1962 pour la saison sportive, 36 exemplaires seulement ont été produits: en 1962, 27 puis 6 en 1963, soit 33 « normales » et 3 en 1964 avec un moteur 4 L, sans oublier 3 exemplaires supplémentaires « type 64 » portant à 39 le total.

C’est à ce jour, la voiture la plus chère au monde lors des ventes aux enchères en Europe ou Etats unis, avec une adjudication récente à 70 millions de dollars.

Parmi les possesseurs des GTO , on dénomme le batteur des Pink Floyd Nick Mason, Ralph Lauren ou un Japonais qui en possède 4 exemplaires.

Rappelons le palmarès exceptionnel des GTO

– 3 fois fois Championne du monde en GT 1962, 1963 et 1964

– En GT, victoires au 24 Heures du Mans, au Tour de France, à Daytona et à Sebring.

– Jean Guichet triple Champion de France en rallye.

– victoire Tour de France 1963 ( Jean Guichet- Jean Behra)

Le modèle présenté (#3527), sortie de l’usine en mai 1962, a des finitions plus soignés par rapport aux versions prévues pour la compétition : glaces descendantes à la manivelle – moquette au sol – sièges en cuir.

Il a couru différentes grandes épreuves. Tout d’abord, les 1000 km Nurburgring, avant d’être ensuite vendu à Lucien Bianchi qui participe au TdF de 1962 et abandonne en percutant un camion de lait sur le routier avant le circuit de Reims! Puis, elle dispute les 1000 km de Paris en 1962 et termine 5ème avec Willy Mairesse et Lucien Bianchi et enfin elle décroche une Victoire au GP d’Angola.

Par contre, l’équipage Bianchi-Berger l’emporte en 1964 sur la #4153.

La 275 GTB 2 de 1964 construite pendant deux ans, en 1964 et 1965, avec seulement 239 exemplaires, moteur de la 250 Colombo réalésée en 3.3 l sortant 280 cv.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre-2018-La DAYTONA-La 365 GTB4 DAYTONA-Photo:Jeff THIRY.

 

Sans oublier la trés prestigieuse 365 GTB 4 Daytona datant de 1972. Berlinette Scaglietti moteur V 12 de 4.4 l placé à l’avant puissance 402 cv – double phares.

Cette Ferrari Daytona fut en réalité construite pour concurrencer la légendaire Lamborghini Miura, héritant du fameux moteurV12 Colombo , placé à l’avant !

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre-2018-FERRARI-512-S-des-24-HEURES-du-MANS-1970-de-la-Scuderia-FILIPINETTI-Photo-Jeff-THIRY

 

L’écurie Filipinetti disputa en 1972 les 24 Heures du Mans avec Parkes – Lafosse. Jean Claude Andruet et «Biche» gagne le Tour de France 1972, la deuxième place revenant aussi à une autre Daytona.

512 BB LM 1979. Voiture sortie de l’usine, le 3 février 1979 pour le Team US, le célébre NART (North American Racing Team) de Luigi Chinetti.  Avec des participations en Endurance EN 1979 et 1980 : Daytona et 24 Heures du Mans

430 GTC Evo 2008 V 8 4.3 l 490 cv

Une version homologuée pour la course, inscrite dans de nombreux championnats FIA GT. Cette version remporte deux fois la catégorie GT2 aux 24 Heures du Mans en 2008 et 2009 avec l’écurie Texanne Risi Competizione.

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018-Photo-JEFF-THIRY

PUIS LE PLATEAU DES VOITURES DE SPORTS, 10  MODÈLES

 

225 S Spyder 1952 20 exemplaires dont 14 en « barchetta », moteur V 12 Colombo 2.7 L, puissance entre 210 et 250 cv, Carrosserie en alu de 815 kg. Taruffi l’emporte au Mille Miglia de 1952 avec l’une d’elle et Marzotto gagne les 100 tours du GP de Monaco des voitures de Sport en 1952, en Principauté. Maurice Trintignant pilota aussi ce modèle.

500 Mondial Pininfarina 1954. Sortie le 3 sept 1954, cette voiture a participé au TdF 1954. Et aux Mille Miglia 1957 avec Jean Guichet. Un modèle similaire remportant en 1954 les 12 Heures d’Hyères. Elle est construite sur une base de 250MM avec un moteur 4 cylindres en ligne de 2 l. de 155 cv pour 750 kg.

500 Mondial Scaglietti 1955 était une série II : moteur de 165 cv et 720 kg qui a roulé aux USA aux 12 Heures de Sebring

857 S Monza Scaglietti 1955. À l’origine une 750 Monza qui devient la 857 S Monza. Sa meilleure participation fut le Tourist Trophy en 1955. Son moteur 3.4L, 4 cylindres 280 cv pour un poids léger 860 kg sur un châssis tubulaire Son nom est lié au 857 cc par cylindre.

 

EXPOSITION-FERRRI-MONACO-30-Décembre-2018-La-FERRARI-246-SP-Photo-AutoNewsInfo.

 

246 SP 1961. La première victoire pour ce modèle à moteur central 2.4 L, est la Targa Florio 1961 avec Gendebien – Von Trips. De nombreux pilotes se sont distingués à son volant comme les frères Rodriguez – Richie Ginther, Baghetti, Bandini ou encore Phil Hill.

250 LM 1965. 32 exemplaires moteur central pour l’héritière des 250 GTO, V 12 3.3 l. 320 cv, carrosserie alu sur châssis tubulaire pour poids de 840 kg. Cette Berlinette termine deux au 24 Heures du Mans de 1965 alors qu’une 275 LM décroche la victoire avec Rindt – Grégory.

512 S 1970. Moteur central arrière de 5 l. V 12 à 60° de 640 cv – Coque tubulaire et plaques d’alu formant un caisson. 880 kg. Construite à 26 exemplaires, ce modèle est présent dans le film « Le Mans » avec Steve Mac Queen. Certaines 512 S ont été mis à disposition d’écuries privés. Parmi les pilotes titulaires figurent, Peter Schetty, Merzario, Regazzoni, Gunti ou Ickx. Son plus beau fait d’armes reste la victoire aux 12 Heures de Sebring.

Une 512 M apparaît au Tour de France 1971, elle se classe seconde avec l’équipage Juncadella-Jabouille-Guénard.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018-La 312 PB – Photo-JEFF-THIRY

 

312 PB Proto Boxer de 1972, moteur V 12 boxer 3 L pour 480 cv et 585 kg, barquette conçue en polyester châssis semi-monocoque. Construite à 11 exemplaires, elle obtient le titre de Championne du monde 1972 des voitures de Sport en signant 10 victoires. Les pilotes comme Ickx-Merzario-Pace-Redman et Munari s’illustreront à son bord.

308 GTB Groupe 4 de 1976, moteur V8 atmosphérique en position centrale de 3 L de 320 cv, châssis tubulaire et carrosserie en polyester pour un poids 1080 kg. Préparé par Michelotto, remarqué sur les rallyes, notamment avec une première victoire à  la Targa Florio en 1978, puis une encourageante victoire en 1981 au Costa Brava avec Andruet. Andruet-Boucheta, vainqueurs du Tour de France en 1981. D’autres Teams, comme le Jolly Club, participant aux épreuves d’Endurance en circuit avec ce modèle.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018-Photo-JEFF-THIRY

 

333 SP 1994, moteur V 12 4 L basé sur le moteur type 641 de la F1, développe 650 cv, une quarantaine de proto réalisés, 14 par Dallara et 26 par Michelotto à partir de 1994. Cette barquette monocoque en nid de carbone et alu, très légère et rigide sur une base d’une F50, disputa le championnat IMSA GT. Dans la période de la fin 1994 à 2003.

Soit 8 saisons, elles ramènent 56 victoires de catégories avec des pilotes comme Mauro Baldi et Manu Collard ou encore Jabouille. Ses victoires aux 12 Heures de Sebring et 24 Heures de Daytona récompensent la marque.

Rappelons que Gilles Gaignault en engagea une aux 24 Heures du Mans 1995 avec le trio Arnoux-Sigala-Cochran aux couleurs d’Ericsson.

 EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018-Photo-JEFF-THIRY

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- La DINO 246 F1 de 1958 – Photo-Jeff THIRY

ENFIN LE PLATEAU DES F1, 9 MONOPLACES

Dans l’ordre chronologique

 

De 1958, 246 F1 V-6 2.5L 290 cv Châssis tubulaire – carrosserie en alu. Le type 246 est la dernière Ferrari de Grand Prix à moteur avant. Elle connait un succès historique. Entre 1958 et 1960, elle signe sept pole- position et s’offre cinq victoires: GP France 1958 -1959 – GP de GB 1958- GP d’Italie 1960 et GP d’Allemagne 1959. Championne du Monde 1958 avec Mike Hawthorn, avec ce moteur longitudinal.

La voiture exposée est celle de Phil HILL au Championnat de Monde 1960. FERRARI qui se classa 3ème au GP de Monaco 1960. Il remporta le GP Italie de Monza et c’est d’ailleurs ladernière victoire en F1 d’une voiture à moteur avant.

Les autres pilotes furent Collins-Musso-Von Trips- Gonzalès et Hawthorn

De 1967, 312 « spaghetti » Son nom est dû à la forme des échappements, un enchevêtrement des tubulures. Moteur 12 cylindres en V, 3 L en alliage léger et bielle en titane, puissance 390 cv à 425 cv, injection indirect Lucas, châssis monocoque, 510 Kg.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- La 312 B2 de 1971 – Photo : Jeff THIRY

 

En 1969, les 312 sont les premières monoplaces dotées d’un aileron hydraulique en course. Les pilotes successifs sont Ludovico Scarfiotti, Mike Parkes, John Surtees, Lorenzo Bandini qui se classa second à Monaco en 1966, le pilote italien obtenant trois victoires avec cette F1. A noter la victoire au GP de France aux Essarts à Rouen en 1968 avec Jacky ICKX.

De 1969, Dino 166 F2 : moteur Dino 6 cylindres en V à 65° de 1600 cc, sort 200 cv pour un poids de 425 kg . Pilotée par Chris Amon, Vittorio Brambillla et Ickx. Cette monoplace disputa la saison 1968.

De 1971, 312 B2.  Troisième au Championnat du Monde de F1 en 1971. Le modèle remporta deux victoires en 1971 et 72 aux mains de Jacky ICKX

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre 2018- La 312 Spazzaneve – Photo: Jeff THIRY

 

De 1972,  la 312 « SPAZZAANEVE » c’est à dire chasse-neige. Cette voiture révolutionnaire a été présenté à la presse le 30 août 1972. Voiture laboratoire, cette pièce unique appartient à un collectionneur Allemand. Surnommée le chasse-neige par les mécanos inspirés par le volumineux spoiler, et imaginée par l’ingénieur Mauro Forghieri qui a aussi fait porter ses efforts sur le dessin de la carrosserie pour lequel de longs tests ont été fait en soufflerie. Cependant, elle n’a jamais couru en Championnat mais a servi pour le développement des 312.

De 1974, 312 B 3 qui remportera trois victoires entre 1973 et 1974. Moteur central arrière 12 cylindres à plat, puissance 485 cv, pour 578 kg. L’ingénieur Mauro Forghieri fera progresser cette F1 avec Niki Lauda et Clay Regazzoni, ce dernier se classe second sur le modèle au Championnat F1 en 1974.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre-2018-l-La-312-B3-de-1974-Photo-Jeff-THIRY

 

De 1978, 312 T2 Moteur 12 cylindres boxer de 3 l. puissance 510 cv, dispute le Championnat F1 à partir de 1976, obtenant huit victoires entre 1976 et 1977. Ferrari s’adjuge La Coupe des Constructeurs de F1 en 1977 et le titre de Champion du Monde revient à Niki Lauda. Les pilotes de la Scuderia sont alors Niki Lauda, Clay Regazzoni et le Canadien Gilles Villeneuve.

La 312 T B, Carlos Reutemann gagne les GP du Brésil et de de Bretagne, des USA et finit trois du Championnat du Monde F1 de 1978. Cette 312 T B, à Monaco, en 1978, se place aussi en Pole Position.

 

EXPOSITION-FERRARI-MONACO-Décembre-2018-La monoplace de 1986 – Photo: Jeff THIRY

 

De 1986 F1 V 6 bi turbo 1.5 l de 850 cv pour 540 kg. Monocoque en Carbone Kevlar. En 1986, Michele Alboreto, sacré vice-champion en 1985 derrière Alain Prost, termine deux du GP d’Autriche. La version F1 de 1987 apportera deux victoires à la marque.

Autre fait historique, le doublé au GP d’Italie de F1 1988, quelques jours après le décès de Enzo Ferrari, le « commandatore » survenu le 16 aout.

De 1989. 640 V 12 3.5 l 600 cv, monoplace authentique qui remporta trois victoires de la saison. Sur le modèle, Nigel Mansell obtient deux victoires alors qu’une seule est obtenue par Gerhard Berger. Cette 640 piloté par le Britannique Nigel Mansell en 1990 est aussi celle que Jean Alesi découvrait lors de sa première séance d’essais privés pour la Scuderia à Fiorano.

a admirer encore , trois compressions de Ferrari de l’artiste CÉSAR, deux versions 250 et une 330, sont également visibles dans l’exposition. Cœurs sensibles s’abstenir !

Enfin avec l’ami Gilles Gaignault, nous ne pouvions quitter ce lieu dédié à la conservation des voitures du Prince de Monaco, où les véhicules sont gardées dans leur parfaite authenticité, sans admirer la magnifique collection personnelle, hétéroclite allant de l’hippomobile à la F1, et vous dévoilez quelques modèles, propriété de la famille GRIMALDI.

 

MUSÉE AUTOMOBILE DU PRINCE DE MONACO- La FLORIDE RENAULT de la PRINCESSE GRACE – Photo AutoNewsInfo

 

Parmi les 130 véhicules de la sublime collection, une des favorites du Prince Albert II, est la superbe Floride Renault vert Bornéo, voiture personnelle de la Princesse Grace, offerte par la Régie Renault en 1959, qui se trouve dans un état de concours, que ce soit, la peinture d’origine dans une teinte vert clair que l’intérieur, comme neuf, et les pneus à la perfection.

Non loin de là, une sublime Hispano-Suiza H6B de 1928, modèle unique conçu par un ingénieur suisse et financé par des investisseurs espagnols dont la valeur est inestimable…

MUSÉE Automobile du PRINCE de MONACO-HISPANO-SUIZA-Type H6B 6 CYL-32CV de 1928-Photo : Jeff THIRY

 

Depuis 1993, ce superbe musée ouvert est au public, SAS Rainier III, grand Collectionneur, en était à l’origine.

Pendant plusieurs années, le site abritât la célèbre Bugatti verte type 35B qui remporta avec l’anglais William le 1er GP de Monaco en 1929, dont le Prince Pierre, grand-père de SAS Albert II, était à l’origine. Cette Bugatti appartenait à un collectionneur de Brignoles, Edmond Escudier, avant de quitter la principauté pour l’Allemagne.

 

MUSÉE-AUTOMOBILE-DU-PRINCE-DE-MONACO-MERCEDES-300-SL-GULLWING-de-1957-Photo-AutoNewsInfo.

 

La Principauté de Monaco reste un haut lieu de l’Automobile, les Rallyes de Monte-Carlo, le GP F1, le GP historique, le e-Grand Prix, le départ de l’Africa Eco Race, en sont en permanence témoins tout au long de l’année, tout comme cette magnifique Collection et son exposition temporaire consacrée à FERRARI.

Venez vite profiter de cette magnifique exposition Ferrari avant le 15 mars 2019 !

Nous remercions Philippe RENZINI pour son accueil.

 

Claude JULIAN

Photos: Jean François THIRY et AutoNewsInfo

 

 

MUSÉE Auto de -MONACO- Décembre 2018- Une GORDINI Type GP – Photo Jeff THIRY

 

En pratique :
Ouvert tous les jours de 10 h à 17 h 30

Parking de Fontvieille (Centre Commercial) accès direct par ascenseurs et escalators.

Tarif : 8 €

Enfant : 6 à 16 ans : 4€

 

MUSÉE Automobile de MONACO – Une BELLANGER Type A1 de 1921 4 Cyl 15 CV Photo AutoNewsInfo.

MUSÉE de l’Automobile du PRINCE de MONACO-Une HUMBER-Type BEESTON de 1911-4-Cyl-17 CV-Photo: AutoNewsInfo.

 

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