CARLOS GHOSN TOUJOURS INCARCÉRÉ AU JAPON ET IL POURRAIT RESTER EN PRISON PLUSIEURS MOIS…

 

 

 

Carlos Ghosn, toujours incarcéré… mais jusqu’à quand ?

 

Après son audition mardi matin à Tokyo, les choses n’ont pas l’air de s’arranger pour l’ex-grand manitou de l’Alliance.

Lors d’une audition qui s’annonçait capitale, Carlos Ghosn s’est défendu de toute culpabilité dans les affaires qui l’opposent à la justice Japonaise et aussi à la firme Nissan.

Pendant les dix minutes qui lui ont été accordées, il a nié toute implication dans les faits de dissimulation de revenus et d’abus de confiance aggravé !

Mais visiblement, sa plaidoirie n’aurait vraiment pas convaincu les juges Japonais, qui à l’issue de l’audition, ont confirmé sa détention.

Cette audition a montré un visage de la justice nippone que nous ne soupçonnions pas :

Devant l’affluence du public intéressé et de la presse nationale et internationale qui souhaitait y assister, et des Ambassadeurs des trois pays dont il possède la nationalité (France-Brésil-Liban), a été procédé à un tirage au sort et seuls quatorze journalistes ont été autorisés à pénétrer dans la salle d’audience.

Il en a été de même pour le public.
Un tirage au sort qui parait contestable au regard des personnes autorisées à suivre l’audience…

Les autorités Japonaises refusent toujours la libération de Carlos Ghosn, même sous caution, au motif qu’il pourrait en profiter pour faire disparaître des éléments de preuves et des documents compromettants et s’arranger avec les protagonistes de ces affaires compromettantes….

La fin de sa garde à vue actuelle pour motif d’abus de confiance aggravé est normalement prévue pour demain, jeudi 10 janvier.

Mais, d’après nos informations et nos sources à Tokyo, un nouveau motif d’enquête serait d’ores et déjà prévu, qui pourrait donner lieu à une nouvelle garde à vue de 22 jours…

D’après la rumeur, le dossier Ghosn détenu par la justice nippone est très fourni, et il semblerait que Carlos soit derrière les barreaux pour un sacré bout de temps encore, peut-être même, si l’on en croit les médias locaux, jusqu’à son procès qui pourrait intervenir au plus tôt dans six mois… ou selon d‘autres infos carrément dans… deux ans !

Du côté de chez Renault, on considère toujours qu’une garde à vue n’est qu’un empêchement provisoire à exercer sa fonction, mais pendant ce temps-là, les actionnaires, au premier rang desquels l’État Français, commencent à trouver le temps long.

Les jours de Carlos Ghosn à la tête de Renault semblent cette fois bien comptés…

 

Gilles VIRMOUX