L’an prochain, Marco Andretti sera copropriétaire de sa voiture.
Ce nouveau rôle en Indycar est-il un prélude à une pré-retraite?
Cette saison, la monoplace de Marco Andretti était alignée par le Team Andretti Autosport et confiée à Bryan Herta Autosport, en collaboration avec Curb-Agajanian. Pour 2019, une quatrième partie entre en piste : Marco Andretti lui-même !
Du coup, sur la feuille d’engagement, la N°98 devient « Andretti Herta Autosport / Marco Andretti & Curb-Agajanian« .
Questionné, Marco Andretti déclare :
« Je suis à la fois content et fier d’investir dans l’équipe avec laquelle je suis depuis 13 saisons, série en cours. »
Son père et patron, Michael Andretti, poursuit et indique, lui :
« Je suis fier de voir Marco se projeter au-delà du rôle de pilote et de prendre part, non pas juste dans sa voiture, mais dans le futur du sport auto, qui pourra l’emmener un jour au-delà de sa carrière de pilote. »
Deux citations qui laissent entendre et supposer que Marco Andretti souhaite prendre du recul…
Lorsqu’en 2001, son père Michael Andretti était devenu co-actionnaire du Team Green (et propriétaire de sa voiture), c’était un signe avant-coureur de sa retraite de pilote, finalement intervenue à la mi-saison 2003 !
L’apport d’Andretti III au sein d’Andretti Autosport est de plus en plus minimal. Certes, en 2018, le pilote Américain a connu un regain de forme… Mais ce n’était rien par rapport à ses équipiers, Ryan Hunter-Reay et à Alexander Rossi, qui jouèrent le podium final.
Marco Andretti a connu des débuts tonitruants, qui le menèrent à un test F1 avec Honda. Hélas, les performance plafonnèrent et il a même tendance à être sur une pente descendante.
Michael Andretti s’est gardé Colton Herta et Pato O’Ward sous le coude. Les deux pilotes Harding semblent promis à un bel avenir. Andretti Autosport voudra en recruter au moins un et donc, il faudra libérer une voiture…
D’un autre côté, Marco Andretti n’a que 31 ans. Dire que son grand-père, l’inoubliable Mario Andretti, a disputé sa première saison complète de F1, à 37 ans…
Et qu’il est devenu ensuite un an plus tard … CHAMPION du Monde de Formule 1, en 1978, au volant d’une Lotus.
Joest Jonathan OUAKNINE
Photos : ANDRETTI AUTOSPORT et INDYCAR