W SERIES, UN CHAMPIONNAT DE F3 RÉSERVÉ AUX FILLES DÈS LA SAISON 2019 !

Encore un Championnat de F3 « Régional » en Europe !
La nouveauté, c’est que seules les Filles pourront piloter en W Series.

 

La W Series (W comme Woman en anglais, traduction pour femme) est donc un Championnat réservé aux filles. Il se disputera avec des Tatuus/Autotecnica-Alfa Romeo T-318, déjà utilisée en F3 Asian.

Les pilotes se partageront 1,3 million d’€ de prime d’arrivées, dont la coquette somme s’il en est de… 400.000 € pour la future Championne 2019.

 

La Monoplace des W SERIES

Vingt pilotes seront sélectionnées au terme d’un test rigoureux.
David Coulthard, Adrian Newey, Dave Ryan (ancien patron de Manor F1) et
Matt Bishop (ex-Responsable de la Communication de McLaren) joueront les coachs.

Coulthard qui explique :

«Pour être un bon pilote de courses, il faut être doué, déterminé, compétitif, courageux et physiquement préparé. Mais vous n’avez pas besoin de posséder une force physique extraordinaire comme dans d’autres sports. Il n’est pas non plus indispensable d’être un homme. À l’heure actuelle, pourtant, les femmes pilotes de courses ont tendance à atteindre un plafond de verre, au niveau de la Formule 3 souvent plus par manque de fonds que par manque de talent.»

 

F3-2018- ÉVÉNEMENT, le 5 Août, JAMIE-CHADWICK VICTORIEUSE EN BRITISH F3

 

À ce jour des l’information connue, Jamie Chadwick, victorieuse d’une manche de British F3, s’est dit intéressée.

À Brands Hatch le 5 août dernier, Jamie Chadwick qui pilote chez Douglas, est entrée dans l’histoire. L’Anglaise est en effet devenue ‘LA’ première femme à s’imposer en British F3

Laquelle indique :

« Je suis pilote de course, et si je le pouvais, je courrais 365 jours par an. Je vais continuer à courir contre les hommes dans d’autres Championnats, mais ce W Series est le parfait complément pour contribuer à mon développement personnel et pour me permettre de gravir les échelons des différentes formules de promotion. Je suis donc ravie et franchement enthousiasmée. »

Ce Championnat a lancé une controverse, comme toutes les initiatives liées à la parité ou à la diversité…
Le Sport Automobile reste très majoritairement masculin, tant sur la grille que derrière les écrans de TV.

La FIA, pour féminiser l’audience, il faudrait davantage de femmes pilotes.

Récemment, la Commission féminine de la FIA a organisé un stage réservé aux filles.
Le parcours de certaines était édifiant. Marta Garcia, Beitske Visser, Sophia Floersch, « Giosa » Rdest et Tatiana Calderòn ont toutes été testées par différentes filières (Red Bull Junior Team, Renault Sport Academy, Ferrari Driver Academy, Formula BMW Talent Cup…), mais elles furent toutes lâchées, faute de résultat !

Quant à la photogénique Amna Al Qubaisi, elle joue les chicanes mobiles en F4 Italia, malgré une préparation intensive.

Faut-il attendre indéfiniment qu’une féminine ne fasse enfin parler les chronos ?
Ou bien faut-il donner un coup de pouce à celles qui pilotent déjà ?

Le Sport Auto est une compétition où théoriquement, c’est le pilotage qui fait la différence.
Les fans rejettent les « pistonnés » (fils de, héritiers, célébrités…)

Les lauréates de la W Series ne risquent-elles pas de manquer de crédibilité, faute de s’être mesuré à des garçons ?

À se montrer trop magnanime, on risque de faire preuve de condescendance…

Mais malgré tout, on ne peut que saluer cette initiative et attendre les premiers résultats avant de juger !

Ajoutons comme nous le faisait remarquer notre Rédac-Chef, Gilles Gaignault
que la dernière femme à avoir disputé un Grand Prix de F1, fut l’Italienne Lella Lombardi, en 1976.
Seule femme à avoir scoré en GP !

Depuis, la Sud-Africaine Désiré Wilson en 1980 et l’Italienne Giovanna Amati en 1992, ont roulé en F1 mais sans jamais parvenir à se qualifier…

 

Joest Jonathan OUAKNINE

Photos : W SERIES et BRITISH F3

 

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