INDYCAR : PHOENIX DISPARAÎT DU CALENDRIER 2019

 

 

En Indycar, la Saison 2019 prend déjà forme. Alors que le Calendrier devrait être annoncé en septembre, on sait déjà que la manche de Phoenix disparaîtra.

 

Phoenix et l’Indycar, c’était une longue histoire. Au début des années 60, Indianapolis était le seul ovale asphalté du calendrier USAC.

Les autres épreuves était des ovales en terre battue ; les « roadster » à moteur avant étant capable de rouler sur les deux surfaces. Impossible de rouler sur terre battue avec les frêles monoplaces à moteur centrale.

La construction de l’ovale de Phoenix, en 1964, marqua un tournant historique. La migration vers davantage de circuits asphaltés (ovales et routiers) fut amorcé et l’USAC devint l’Indycar tel qu’on le connaît.

À quelques exceptions près, l’USAC, puis le CART se rendit chaque année à Phoenix. En 1996, l’ovale fut l’un des premiers à signer avec les renégats de l’Indy Racing League. En 2007, l’épreuve disparut du Calendrier.

Le Champ Car tenta de la récupérer, mais la Nascar (qui utilise également l’ovale) monta de toute pièce une « association de riverains » pour protester contre la venue de la discipline.

En 2016, l’Indycar retourna à Phoenix. Le contrat portait sur trois ans.

Pour des raisons d’aérodynamique, il n’y a qu’une seule trajectoire possible sur l’ISM Raceway, avec les Indycar modernes.

D’où des courses où les voitures roulaient en file indienne. En plus, le public était clairsemé.

Sans surprise, Phoenix quitte de nouveau le Calendrier, pour 2019. Reste à savoir qui la remplacera.

L’Indycar manque d’ovales ; les retours à Milwaukee et à New England ont été des flops. L’une des solutions, pourrait être Richmond.

Cet ovale de 3/4 de mile appartient au même Promoteur que l’ISM Raceway de Phoenix. De plus, il avait accueilli l’Indycar de 2001 à 2009.

En attendant, bien sûr, les officiels de l’Indycar jurent qu’ils ont « plein » de solutions alternatives…

 

Joest Jonathan OUAKNINE

Photo : GM

 

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