La scène se passe sur le circuit Motorland d’Aragon, les fabricants de cadres testent durant trois jours l’électronique Magnetti Marelli du moteur Triumph de 765 cc qui sera utilisé en 2019 en Moto2.
On rappelle que le Moto2 se court sur un moteur unique, en 2018 c’est encore un vieux Honda, c’est donc une course de pilotes et de cadres.
Changement de taille en 2019, on courra sur un trois cylindres anglais, qui donnera 14.000 t/mn, et sera équipé d’un ECU Magneti Marelli.
Il y a plusieurs fabricants de cadres qui s’engagent en Moto2, chacun est donc convié à venir tester son projet.
On a vu en Aragon Alex Marquez rouler sur le Kalex, le fabricant japonais NTS roulera aussi avec Alex De Angelis, metteur au point, KTM a envoyé en Aragon Simon et Cardus.
En revanche pas de traces de MV Agusta, qui utilisera un cadre Suter, cette marque connaît bien le trois cylindres, et a trouvé dans le Moto2 une façon de revenir en GP.
Dommage.
Ces moteurs, dont tous les fabricants de cadres ont évidemment reçu les cotes, seront disponibles à partir du 21 novembre pour trois jours complets d’essais à Jerez.
Il se dit qu’avec ce moteur de furie, les pilotes se prépareront plus efficacement pour la marche au dessus, la cylindrée MotoGP.
Et c’est exact.
Certains, et pas des moindres, pensent même que ces motos feront des temps identiques aux MotoGP de fond de grille.
Pour la fiabilité, qui doit être extrême, ce moteur a été testé sur des milliers d’heures d’utilisation sportive, pas question bien sûr que le championnat se déroule sur un coup de chance ou de malchance, les moteurs étant distribués de façon aléatoire.
Aucun chrono ne sera communiqué, c’est une prise de contact…