ALONSO NOUS RACONTE SON PREMIER RELAIS AUX 24 HEURES DU MANS 2018

 

24-HEURES-du-MANS-2018-La-TOYOTA-TS050-Hybrid-de-FERNANDO-ALONSO-

 

Le départ de la 82ème édition des 24 Heures du Mans 2018 a été donné ce samedi 16 juin à 15 heures, lorsque le tennisman Rafael Nadal a abaissé le drapeau tricolore devant la meure des 60 concurrents dont la Totyota N°8, la voitue Japonaise ayant signé la pole jeudi soir aux mains du Nippon Kazuki Nakajima, lequel fzait équipe avec le pilote de F1, l’Espagnol Fernando Alonso et le Suisse Sébastien Buemi.

Buemi qui avait été chargé et désigné pour prendre le départ ce que ne souhaitait pas Alonso, lequel nous avait indiqué au cours de la semaine qu’il fallait laisser cette tâche, à l’un de ses deux équipiers, bien habitués de ce genre de situation au Mans…

Par conséquent, il était très exactement 17 Heures 30’ devant une meute de cameramen et photographes, lorsque l’ancien double Champion du monde de Formule 1, s’est installé dans le baquet de la Toyota TS050 Hybrid N°8

Et ce afin d’entamer son tout premier relais aux 24 Heures du Mans.

A ce moment-là, la tête de la course était occupée par la voiture-sœur, la N°7 pilotée par l’Argentin Jose Maria Lopez, l’ancien triple Champion du monde des voitures de tourisme du WTCC, sacré en 2016, 2015 et 2014, avec l’équipe Française Citroën.

 

Et il était18 heures 22 minutes quand Alonso s’est emparé du commandement, en dépassant la seconde Toyota, encore aux mains de Lopez.

A sa descente de la voiture, à la fin de son premier relai, Fernando Alonso, racontait cette première expérience en course au Mans.

 

24-H-du-Mans-2018-BR-FERNANDO-ALONSO-pilote-de-la-TOYOTA-N°8-photo-Thierry-COULIBALY.

 

Alors, parlez-nous de votre premier relais ici au Mans?

« Franchement très bien. Nous avons fait beaucoup de tours lors des séance d’essais cette semaine avec plus ou moins de trafic, mais maintenant, nous sommes en course et il faut donc faire gaffe au moindre détail. Nous voulons garder notre voiture en un seul morceau. De plus, on fait bien plus attention sur la ligne des stands, pendant nos arrêts. On tient à ce que tout se passe bien, ce qui est actuellement le cas car nos deux voitures creusent l’écart avec nos plus proches poursuivants. Du coup, j’estime avoir réalisé un bon premier relais, mais désormais, il faut poursuivre. »

Pourquoi vos deux changements de la carrosserie arrière?

« Le team était un peu inquiet à la suite lors du départ de la touchette provoquée par une Rebellion qui a touché l’arrière de notre voiture. Fort heureusement, rien de particulier n’a été remarqué lors de nos premiers relais mais, par souci de sécurité, il a été décidé de procéder au changement du capot, un nouveau étant monté. Lors du relai suivant, le staff a remonté le capot original. Ceci explique ces deux changements. »

Toyota domine ce début de course, mais la bataille fait rage entre vos deux voitures. N’est pas  dangereux?

« Non, tout est sous contrôle. Nous avons perdu un peu de temps lors d’un pit-stop et lorsque je suis revenu en piste, je possédais 14’’  de retard sur Pechito – le surnom de José María López – alors devant. Mais grâce à l’aide du trafic – qui parfois peut aider ou pénaliser- je suis assez vite revenu sur lui. Puis il a eu une crevaison, et ensuite la Safety car, est rentrée en piste et nous nous sommes retrouvés soudainement tous les deux bloqués à la sortie de la voie des stands par le feu rouge dans l’attente du passage de l’un des trois Safety car. Je manque de repère mais j’imagine que la situation va être ainsi durant toute la course, et qu’en fonction des circonstances, la chance va finir par tourner en faveur de l’une ou de l’autre de nos deux voitures. »

 

Gilles GAIGNAULT

Photos : Thierry COULIBALY

 

24 H du Mans 2018. L’Equipe TOYOTA avec Sébastien BUEMI, Fernando ALONSO , Kazuki NAKAJIMA présentation avant le départ  Photo thierry COULIBALY

 

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