Réaliser et construire des sublimes voitures routières sportives,
développer des voitures de compétition de haut niveau et se maintenir au faîte du succès fait partie de l’ADN de Ferrari depuis des décennies.
Afin d’entretenir cette passion, transformée entre temps en véritable religion, à Maranello, là où après l’usine historique de Modéne, est basée la marque mythique du Cavalino, on a eu l’heureuse initiative de miser sur un programme interne permettant aux nombreux clients et fans de vivre des week-ends entièrement dédiés à la compétition sur des circuits de légende sélectionnés par la firme sur plusieurs continents.
Cette vaste organisation mise sur pied par FERRARI s’est étendue entre temps, prestige oblige, à l’échelle mondiale, à travers dix rencontres qui se déroulent aux USA (2), en Chine (1), au Japon (1) et en Europe (6) avec des journées entièrement dédiées à sa myriade de clients et fans répartis sur la planète, le tout dans une atmosphère où le Cheval Cabré fait figure d’objet culte.
Parmi ce calendrier de rencontres en 2018, Spa-Francorchamps faisait office d’évènement majeur concernant la partie européenne des programmes prévus sur les tracés d’Imola (Italie), de Brno (Tchèquie), de Barcelone (Espagne),du Paul Ricard (France) et Monza, l’autre piste magique Italienne.
Pour cette joute des FERRARI RACING DAYS à Spa-Francorchamps, la couleur incontournable et plus que dominante était, bien évidemment, le rouge feu, la couleur qui s’identifie à la Scuderia depuis sept décennies.
En effet, trois jours durant quelques 80 voitures siglées du «Cavalino» n’ont cessé de mettre le feu sur et autour de la piste Ardennaise, dont les paddocks et parkings s’étaient transformés, le temps d’un week-end, en gigantesque «haras» à dominante… Rosso !
Au menu de cette imposante organisation, la troisième manche 2018 du FERRARI CHALLENGE comprenant des manches du TROFEO PIRELLI et de la COPPA SHELL, des épreuves mono-marques uniques au monde et disputées uniquement dans le cadre de ces sessions misent sur pied par le plus réputé de tous les constructeurs automobile.
Dans ces manches fort disputées, des pilotes d’une vingtaine de pays se tirent la bourre en permanence à bord de FERRARI 488 préparées par des Teams de haut niveau, donnant à ces séries une aura particulière.
En matière de programme annexe, les nombreux spectateurs se bousculaient au portillon pour voir d’une part les F1 CLIENTI, c’est-à-dire d’authentiques Formules 1, datant d’entre 2001 et 2013 et sorties pour l’occasion des ateliers de Maranello, où elles sont stockées et entretenues avec une très grande attention.
Grâce à quelques heureux privilégiés, qui ont pu acquérir une des reliques F1, dont la Scuderia a bien voulu se défaire, telles deux F2001 (ex-Michaël SCHUMACHER), une F2002 (ex-Rubens BARRICHELLO), une F2007 (ex-Kimi RAÏKKÖNEN) et deux F2008 (ex-Kimi RAÏKKÖNEN et ex-Felipe MASSA)
ou encore une F138 (Ex-Fernando ALONSO), les férus de GP, ont pu à loisir, profiter d’un spectacle visuel entier et d’une fabuleuse symphonie de V8 et V10 atmosphériques pour l’ouïe…
Avec aux volants, à l’exception du pilote d’essai maison en F1 et en mondial d’endurance WEC, Davide RIGON, d’illustres ‘richissimes’ inconnus mais pas manchots pour autant, qui s’en sont donnés à cœur joie tout au long du week-end.
Autre clou du spectacle concocté par FERRARI, les démonstrations des fameuses FERRARI XX et XX-K EVO.
De véritables bêtes de course mais non homologuées pour la route et dont la technique est directement issue de la F1 et que même les propriétaires ne peuvent entreposer dans leur garage, car exclusivement stockées à Maranello.
Les … trente-deux exemplaires construits sont tous vendus à des acheteurs sélectionnés et triés par FERRARI au prix unitaire, remise incluse de… 2,2 Millions d’€ !
Ce qui en fait un objet aussi rare que le Maurice Bleu en philatélie ! Ce qui faisait dire à l’ami Gilles Gaignault, le boss d’AutoNewsInfo !
« À en faire rougir la très célèbre Joconde… »
Spa-Francorchamps avait également le privilège de voir débuter sur la piste la FXX-K Evo, la dernière née de la série après la 599XX et la XX de 2005.
Il s’agit en l’occurrence d’un modèle hybride-KERS de 1.050 cv équipée d’un V12 de 6.262 cm³ et dont le couple est de 900 nm à 9000 t/m permettant de dépasser les 400 Km/h en vitesse de pointe et qui, si elle était homologuée pour la route, se muerait en… véritable attrape-mouches pour radars !
Si tous les Ferraristi et autres fans de voitures d’exception ont pu passer un week-end inoubliable à Spa-Francorchamps dans le cadre de ces somptueuses FERRARI RACING DAYS, il faut rendre hommage à la plus grande de toutes les marques sportives qui continue à fait rêver toutes les générations depuis des décennies en maintenant tradition et légende !
Chapeau, bravo et respect.
Manfred GIET
Photos : Publiracing Agency