MOTOGP 2019 : ROSSI ET YAMAHA CE SERAIT OUI, LORENZO ET DUCATI CE SERAIT MOINS…

ROSSI OUI POUR UN AN ?

Ce ne sont pas exactement des scoops, puisque ces infos étaient très attendues, ce ne sont pas non plus des confirmations, que l’on attend de la part des uns et des autres.

Disons que les gens bien informés, voire les teams managers se mettent à parler.

En ce qui concerne Rossi, c’est l’incontournable Pernat qui, en Italie, annonce froidement et franchement que Rossi a déjà signé 2019 avec Yamaha avec une option 2020.

 

CARLO PERNAT LE MAGE ITALIEN

 

Qu’ensuite, il est prévu que Rossi manage la filière VR Sky du Moto3 et MotoGP.

L’équipe MotoGP serait Yamaha satellite, avec moto officielle.

Ce qui signifierait que Tech3 ne serait plus Yamaha et devrait se tourner vers une autre usine, on sait que KTM cherche à tout prix à monter une deuxième équipe.

Bon, c’est du Pernat, on sait aussi que le « journaliste » est aussi manager de pilotes (ce qui est limite scandaleux d’ailleurs).

Il cherche à se rapprocher de Rossi, dont il a été le manager durant les années Aprilia, au moment où en effet, il va y avoir beaucoup de boulot de teams à gérer et beaucoup d’oseille à prendre.

Donc les infos de Pernat sont toujours un peu fantasmées à son intérêt mais on sait aussi qu’il dispose d’infos de première.

Il lui arrive aussi de se tromper, il est manager de Iannone, qu’il a fait entrer chez Suzuki à la place de Zarco…

Du coup aujourd’hui, il est gérant de people plus que de pilotes, l’Italie s’intéresse plus à la fiancé de Iannone qu’à ses résultats, il a de la chance d’ailleurs…

On retiendra donc comme quasi certaine la signature de Rossi pour 2019 avec Yamaha Factory.

Ce qui n’arrange pas Zarco, naturellement successeur de Rossi mais qui veut une moto d’usine en 2019, il faudra pour cela que Yamaha lui donne de sérieux gages, par exemple un peu de matos d’usine, un moteur au hasard, dès cette année…

LORENZO RISQUE DE PERDRE DE SA VALEUR MARCHANDE

Pour Lorenzo en revanche, la baisse de salaire est à l’ordre du jour.

Ciabatti, le manager italien de Ducati, a rappelé que ses deux priorités étaient de garder Dovizioso et Lorenzo mais que depuis le départ de leur sponsor Telecom italien, il ya moins de disponibilités dans la maison.

Bon, ne jamais prendre les déclarations d’un manager à la lettre, c’est la règle du métier de journaliste, qu’il s’agisse de sport, de politique ou de locomotion électrique.

LORENZO ET CIABATTI

On va imaginer un moment que Dovi ou Lorenzo soit champion du monde fin 2018, et que le pilote titré annonce qu’il quitte la marque parce qu’on ne veut pas le payer sur les années à venir !

L’image de marque de la moto en prendrait un coup et ses propriétaires allemands seraient forcément mécontents.

Le vrai discours est « Signori, c’est le titre ou rien »

Il est vrai qu’en 2017, douze millions sont donnés dans la joie et la bonne humeur à un Lorenzo trois fois champion du monde et capable de redonner à la marque rouge le titre qui lui échappe depuis 2007 avec Stoner.

Ce qui effacera aussi la terrible humiliation des deux années de passage de Rossi, où dès les premiers cent mètres de roulage, Rossi disait avoir senti qu’il avait fait la connerie de sa vie.

Depuis Dall’ Igna a repris les rênes de la marque rouge mais c’est Dovizioso qui est passé tout près, Lorenzo et ses douze millions sont restés sept au général, derrière un exceptionnel Zarco sur une moto Yamaha satellite.

Bref, année de feu…

Jean Louis BERNARDELLI

Photos :
MotoGP/Yamaha/ Twiter

 

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