Au carrefour de la Belgique, de la Hollande, du Luxembourg et de la France, le dernier né des Salons « Retro Classics », s’est tenu cette semaine à Cologne.

Ville connue pour son parfum, son carnaval et sa cathédrale, Cologne a aussi un riche passé industriel qu’elle revendique dans l’appellation ‘AutoStadt‘ (ville automobile).

Cologne a en effet une histoire automobile qui commence dès 1860, avec le 1er moteur automobile construit, puis avec la naissance de la marque Horch qui y verra le jour et dans les années 30, c’est la marque Américaine Ford qui y construira une usine , laquelle d’ailleurs est toujours en activité.

 

 

Comme les autres Salons Allemand, l’offre aux visiteurs est des plus complète avec des services que nous ne connaissons pas en France :

Le financement et le crédit pour l’auto de collection, l’assistance «mutualisé» sur la route qui couvre tous les véhicules même les vélos, l’organisation de voyages, une radio (7 millions de fans), une chaine de télévision, le concept «AutoWorld» qui se développe sur six sites en Allemagne, réunissant parking, hébergement, restauration, boutiques spécialisés et événements autos anciennes sur un même lieu.

Les autos ne sont pas en reste, de toutes les époques en passant par les modernes dernières innovations et pour compléter le tout, on trouve des camions, des motos, des bus, des tracteurs, des micro car, des vélos, et les incontournables accessoiristes ou vendeurs de pièces.

 

 

Installé sur 60.000 m2 et deux halls de deux étages chacun, ce Salon aménagé en de grandes allées, un espace de repos pour les visiteurs souhaitant se reposer ou pique-niquer.

Le confort du visiteur étant assuré, il peut déambuler parmi les véhicules, tous dans un état de présentation de référence Germanique.

Ce qui étonne immédiatement, c’est la rareté des modèles exposés.

Tout est à vendre et contrairement à sa réputation, les prix sont abordables.

 

 

Abordables car les modèles sont en état de présentation concours, les historiques sont limpides, les vendeurs sérieux et les modèles peu courant.

Sans parler des couleurs.

Des couleurs que l’on ne trouve pas en France, dont la palette est des plus gaie, voire criarde, histoire de se retrouver dans le contexte de l’époque.

 

 

Comme partout maintenant, le Salon proposait une INCONTOURNABLE vente aux enchères, avec la particularité d’une organisation subtile car les enchères sont chronométrées avec un compte à rebours!

L’enchère la plus élevée remportant le lot au gong.

Pour finir, de très nombreux clubs et quelques rares constructeurs exposaient avec une mise en scène toute axée sur l’originalité de leurs machines, pour le plus grand plaisir des passionnés.

L’originalité, ‘clin d’oeil’ nous l’avons trouvé sur ce stand de débit de café… le client fixant lui-même, le prix, car l’argent récolté allait au financement d’un groupe de musiciens pour leurs voyages… en Coccinelle !

 

Alexandre PIERQUET

Photos :
Alexandre PIERQUET