WHAT A WONDERFUL WORLD…

 

 

Je suis en train d’écouter cette magnifique chanson de Louis Armstrong (1967, alias «Quel monde merveilleux» !) et elle correspond tellement à ce que je ressens au vu de deux pubs envoyées par mon ami Yann Duffillot, Organisateur du sublime Baby Boomers’ Adventure, au Maroc.

(http://www.babyboomersadventure.com/)

Deux pubs automobiles où l’on explique que finalement rouler à 190 km/h, c’est juste une péripétie…

Citroën explique qu’à cette vitesse, on peut économiser du carburant (c’est alors le seul problème auquel pensent les automobilistes de l’époque) en choisissant le système à injection de sa sublime DS 21.

Une des autos les plus abouties technologiquement parlant, d’une beauté unique au monde, offrant une façon de conduire totalement révolutionnaire.

En compète Bob Neyret gagnait à la fois le Rallye du Maroc et le Neige et Glace au volant de cette auto…

Bref une légende, qui a aussi été un gros succès commercial et était la reine de la route, en particulier sur routes enneigées pour ceux, encore rares qui partaient aux Sports d’Hiver…

Cette affiche me fait rêver, ok, je suis un vieux schnoque mais ce que c’est bon…

LA JAGUAR DE MONSIEUR DELECROIX

 

Et puis il ya aussi cette pub pour la Jaguar (on précise bien ce n’est pas une Jaguar «E»), importée par Charles Delecroix, qui est lui-même une histoire phénoménale.

Il était petit garagiste Rue de Berri à Paris et avait un soir magnifiquement dépanné la Mercedes d’un des patrons allemands de la boîte, du coup il avait été nommé importateur, passant de son atelier à l’Avenue de la Grande Armée à Paris… Où il est resté 20 ans…

J’ignorais en fait que dans la vie de Charles Delecroix il y avait eu aussi Jaguar…

Qui explique dans sa pub qu’à 190 km/h, sur autoroute, la Jaguar ne dépasse pas 4.500 t/mn…

Voilà c’était un page incroyable de l’Histoire de l’Automobile, enfoncée au fond de ma mémoire pour causes de radars et de roulage politiquement correct forcé.

Maintenant je fais toujours du 250 de moyenne… mais en TGV, c’est bien aussi, c’est moins dangereux, c’est moins cher, c’est moins drôle.

Drôle ?

Encore un mot interdit…

Au fait, la première limitation de vitesse remonte à 1893, le fameux Préfet Lépine avait fixé un maximum de 12 km/h en ville et 20 km/h en rase campagne.

Voilà qui ferait rêver une certaine Maire de Paris…

Jean Louis BERNARDELLI

Photos :
Citroën et Jaguar

 

 

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