ANNULATION DE L’ENDURO DE LA MER DES SABLES : LA FFM. CONTESTE LA DÉCISION DU PRÉFET DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF.

 

 

IL Y A DÉJÀ UN PETIT TRAIN ET DES 4×4 OFFERTS AU PUBLIC

 

On le sait, le ‘Praize’ (Président de la Fédération Française de Motocyclisme) Jacques Bolle le répète assez souvent, la FFM. est là pour aider ses clubs, quand ses Cross sont menacés par la promotion immobilière, et surtout quand les préfets qui ne vivent que dans la précaution prennent des arrêtés absurdes contre des clubs organisateurs.

C’est le cas dans l’Enduro de la Mer des Sables, un endroit connu de tous les Parisiens et gens d’Île de France pour y avoir été gambader dans le sable au milieu de la forêt, pour quelques clips aussi, époque yéyé, tournés dans le petit train qui roule au milieu de l’endroit.

 

SI LES CHEVAUX GALOPENT, LES MOTOS NE DOIVENT PAS FAIRE DE GROS DÉGÂTS !

 

Un Enduro y était prévu, toutes les autorisations ayant été obtenues, il ya avait plus de 500 concurrents inscrits et le Préfet l’a interdit quelques jours avant sous la pression de groupes se réclamant de l’Écologie.

Il se trouve que le sable est au milieu d’un massif forestier et qu’il n’y avait aucune chance que la moindre racine soit abîmée, mais qu’importe, l’Écologie, faite de programme politique, réinvente les guerres de religion.

La FFM. attaque l’arrêté du Préfet, voici son communiqué :

 

Le 25 octobre 2017, la Préfecture de l’Oise publiait un arrêté de refus d’autorisation de l’Enduro de la Mer des Sables à Ermenonville (60) prévu les 4 et 5 novembre, organisé par le Moto-Club Rando Trail Compiégnois.

 Cette annulation, intervenue quelques jours avant la manifestation, a causé un grave préjudice tant sportif qu’économique au Moto-Club Rando Trail Compiégnois ainsi qu’à la FFM et à ses licenciés.

 Pour la FFM et son Moto-Club, les motifs invoqués par la Préfecture de l’Oise pour justifier ce refus apparaissent contestables. En effet, cette dernière considère que « l’organisation de cette manifestation aurait un impact très significatif sur le patrimoine naturel du site  » !

 La Fédération Française de Motocyclisme a donc décidé d’attaquer cette décision devant le tribunal administratif d’Amiens.

Il est essentiel d’empêcher la tendance de certaines administrations à vouloir sanctuariser les espaces et de rétablir les droits du sport moto, notamment à travers une réparation pécuniaire.

La FFM continuera à soutenir ses clubs et n’hésitera pas à faire valoir ses droits devant la justice chaque fois que cela sera nécessaire.

 

FFM. et Jean Louis BERNARDELLI

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