LAMERA CUP AU VIGEANT, DE FIL EN AIGUILLE…

 

 

 

Deuxième victoire de la saison en cinq courses pour (de g. à d.) Mika Guedj, Jean-Philippe Desplat et Thierry Soave.

 

 

Suite du feuilleton 2017 sur la Lamera N°67, de plus en plus installée en tête du Championnat, après sa victoire au Vigeant.

L’occasion d’aborder le destin étonnant de l’un de ses trois pilotes, Mika Guedj, officiellement couturier le plus rapide de France.

Un bel exemple pour tous les amateurs qui se rêvent un jour vainqueur d’une discipline en sport automobile!

Sportif dans l’âme, avant-centre du club de foot de l’’AS Béziers dans les années quatre-vingt, Michaël Guedj quitte l’école assez tôt pour travailler dans la boutique de vêtement de son papa.

Sur place, il fait ses premiers croquis, dessine des polos de rugby et trouve immédiatement sa vocation car en 1997, la marque Shilton s’élève à la connaissance du pays Biterrois, mais s’apprête à conquérir bien d’autres contrées dans les décennies suivantes.

Car, de fil en aiguille, ce passionné de sport développe sa marque au travers de partenariats avec les plus prestigieux clubs de l’hexagone, notamment en rugby.

Aujourd’hui, la richesse et l’élégance de ses collections subliment l’esprit sportwear et en font l’égal des marques les plus prestigieuses de ce marché.

Parallèlement à ses succès dans la mode, celui que l’on surnommera bientôt le ‘Ralph Lauren’  Français, met un pied dans le sport automobile sur les pistes enneigées du Trophée Andros.

Là, il fait la connaissance de son futur coéquipier Jean-Philippe Desplat, qu’il retrouve aujourd’hui à bord de la Lamera 67, en compagnie de Thierry Soave, l’un des tous meilleurs plumitifs Français en automobile,  que l’on ne présente plus.

Côté piste, il progresse rapidement. Son pilotage s’affine, grâce aux précieux conseils de son ami, le Champion du Monde WTCC, Yvan Muller.

Pour sa troisième saison au sein de la Lamera Cup, le destin du Team Shilton s’écrit en lettres majuscules.

Et ces victoires renforcent la cohérence de la griffe Shilton car quand certaines marques se proclament sportwear, Mika Guedj met en pratique les valeurs de Shilton en s’engageant réellement dans les compétitions sportives et pas seulement dans la communication.

 

Trente voitures, trois ou quatre pilotes par voiture… ça fait du monde au briefing ! Plus de cent pilotes s’apprêtent à attaquer
l’épreuve de huit heures.

 

Alors que le Team de la Lamera Shilton, fait sa rentrée des classes sur le tracé du Vigeant, dans la Vienne pour la seconde moitié de la saison, les derniers meetings seront plus que décisifs dans l’attribution du titre final.

Le quatrième pilote, Wilfried Mérafina, ne continue pas l’aventure. C’est donc à trois que Mika, Jean-Philippe et Thierry qualifient la 67 en septième position, après une mauvaise stratégie lors des qualifications démarrée sur piste sèche et terminée sous la pluie.

 

Les débutants sont pris en charge par Julien Debin, maître-instructeur qui rassure les apprentis-pilotes et leur explique les rudiments du pilotage.

 

Mais la course dure huit heures. Ainsi, avec une voiture parfaitement réglée et agréable à piloter, les hommes du Shilton Racing Team, prennent un départ autoritaire mais prudent, et naviguent dans le Top 3 sans martyriser la mécanique.

Un rythme payant puisqu’après trois heures de course, la 67 vire en tête et ne la quittera plus jusqu’à l’arrivée.

Thierry et ses coéquipiers filent vers leur second succès de la saison, après celui acquis dans la Nièvre à Magny Cours.

Avec plus d’une centaine de points d’avance, le Team Shilton, conforte sa position de leader au Championnat et Mika Guedj, en agile « couturier » se classe bien au-delà du titre de « gentleman driver »

Rendez-vous maintenAnt à Jarama pour le prochain épisode.

 

Olivier FOSSAT

Photos:  Nico GOMEZ

 

Départ dans le brouillard pour la cinquième manche du championnat sur le circuit très technique du Val de Vienne

A l’arrivée, Mika Guedj félicite son coéquier, Thierry Soave. Malgré un rythme « sprint », aucun des trois pilotes n’aura commis d’erreur.

 

La formule Lamera Cup est devenu un immense succès  entre trente-cinq et quarante voitures sont attendues pour la dernière course de la saison.

 

Point faible de l’équipage 67, les changements de pilotes et les ravitaillements se sont cette fois bien déroulés. Assurément l’une des explications de la victoire.

 

LAMERA CUP – Après huit heures de course, les débutants ne le sont plus et promettent tous de revenir : attention, le sport automobile est une drogue dure.

 

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