UNE COCCINELLE ELECTRIQUE ‘MADE IN FRANCE’

 

 

La coccinelle électrique existe! Autonewsinfo.com l’a essayé en exclusivité 


ELECTROCOX – Devant le panneau de la commune- Photo Emmanuel LEROUX

 

 

A Autonewsinfo, nous sommes très fiers d’être les premiers de la presse en ligne, à essayer ce prototype extraordinaire. Le contact a été établi, lors du week-end ‘Clisson Vintage’ proposé, rappelons le, gratuitement par Florian Bompas.  

Jérémy nous a alors proposé de prendre le volant de son prototype en cours d’homologation auprès de l’administration Française. Son garage se situe sur la commune Vendéenne, Les Brouzils. Localisé dans le bocage Vendéen, cette bourgade se trouve à 15 Kms de Montaigu et à 50 Kms au sud de Nantes.

 


ELECROCOX-Garage-de-passionnés-Photo-Emmanuel-LEROUX.j

 

A notre arrivée, l’Electro Cox attendait devant le garage. L’établissement Brouzils Auto, de 1 000 m2, est multi-marques pour les véhicules récents et couvre 95% des véhicules actuellement en circulation.

Mais propose également dans ses murs, un espace dédié aux restaurations de véhicules anciens. Pour ce faire, il y a un emplacement pour le sablage basse pression, des pièces métalliques afin de les débarrasser de la rouille et de la peinture sans les endommager. Une cabine de peinture pour les peintures à l’eau, du fait des nouvelles normes en vigueurs dans ce domaine.

Sur les dix employés du garage, trois sont spécifiquement affectés à cette tâche. Un sellier viendra bientôt rejoindre l’équipe afin de répondre à une demande de plus en plus importante.

Pour pouvoir bien comparer les deux motorisations, Jérémy a mis à notre disposition une coccinelle cabriolet de 1970 qui est habituellement offerte à la location. La prise en mains se fait très facilement malgré un pédalier atypique situé dans le plancher, comme sa cousine la Porsche 911.

Le bourdonnement du 4 cylindres à plat de 60 chevaux et les vibrations qu’il engendre rende déjà, avant de rouler, la voiture très vivante. Un court essai sur les routes Vendéennes ensoleillées, cette impression se confirme très rapidement.

D’un coup, plus rien ne presse. Le temps semble s’être arrêté pour offrir ce qu’il y a de meilleur, le temps de prendre le temps.

Profiter pleinement de ces minutes suspendues….Plus rien ne compte que prendre du plaisir.

En quatrième à 80 km/h, ces sensations de conduite sont un vrai luxe quand on sort d’un véhicule moderne hyper aseptisé et hyper connecté! Une sorte de fontaine de jouvence, et encore, nous n’avons pas roulé cheveux au vent pour soutenir la comparaison avec l’autre auto.

Vient enfin le moment de monter dans l’Electro Cox.

 


ELECROCOX-Le-compteur-de-charge-batterie-Photo-Emmanuel-LEROUX.

 

Jérémy prend le volant afin d’expliquer la manipulation de la boite de vitesse d’origine et le démarrage en seconde sans débrayer!

Une fois installé derrière le volant,  nous « redémarrons » la voiture avec la clé et le neiman d’origine. La pédale d’accélération  d’un Toyota Prius et le témoin de charge batterie confirme que nous sommes en présence d’un véhicule électrique.

 

ELECRTOCOX-Le prototype-Photo-Emmanuel-LEROUX

 

Seul le claquement d’un relais se fait entendre, puis viens le bruit caractéristique d’une pompe électrique. Celle-ci est alimentée par la batterie d’origine du véhicule et sert au refroidissement à eau du module de contrôle du moteur électrique. Cette dernière sert également pour les essuies-glaces, la ventilation et les feux qui sont issus de la technologie à LED  par Philips sont aussi des prototypes en cours d’homologation.

Dès les premiers tours de roues, la sensation typique des véhicules électriques est là. C’est à dire, une puissance coupleuse et linéaire qui ne semble jamais s’arrêter. Il faut dire que l’augmentation de poids n’est que de 100 kilos avec les 36 batteries Lithium Iron Phosphate qui génèrent une belle autonomie de 250 kilomètres.

 

ELECRTOCOX-Les 14 batteries Lithium Iron Phosphate se trouvent à l’avant-Photo-Emmanuel-LEROUX

 

En effet, le réservoir qui contient habituellement 41 litres d’essence est remplacé par un bac en aluminium contenant 14 batteries branchées en série. Les 22 autres sont reparties sous la banquette arrière après renforcement du plancher afin d’éviter tout risques d’affaissement.

Le passage de la 3ème et 4ème se fait, via le levier de vitesse et la pédale d’embrayage, ce qui donne l’occasion au conducteur de faire corps avec sa machine et non être, comme pour les autres voitures électriques, relayé au second plan et sans plaisir, ni sensation de conduite.

La puissance électrique de 53 ch n’est certes pas celle des fulgurantes TESLA, mais est largement suffisante pour bluffer un conducteur, même aguerri à ce genre d’auto.

 

L’ELECTROCOX – Photo Emmanuel LEROUX

 

Dans cette configuration, l’Electro Cox reste aussi « vivante » que sa consœur à essence, en ayant un couple de 15,8 mkg et des accélérations extrêmement franches.

Pour donner une idée de l’univers sonore, rien de mieux que de vous replonger dans le film « Retour vers le futur » avec la Delorean de Doc et Marty Mc Fly.

Pour rester dans le domaine cinématographique, qui est profondément ancré dans l’imaginaire collectif, Choupette fait un retour en force, en étant malgré son âge, plus moderne que jamais.

Mais, imaginons un instant que les futurs clients ne soient plus satisfaits du montage électrique sur leurs voitures, l’opération est réversible !!!

Oui , vous avez bien lu, le moteur thermique et tout ses périphériques sont entièrement remontables …

 

Texte et photos: Emmanuel  LEROUX

 


ELECTROCOX – Plus de pot d’échappement – Photo Emmanuel LEROUX.

 

ELECTROCOX-Le compartiment avant et le bac de batteries-Photo-Emmanuel-LEROUX.

 

ELECRTOCOX-Le compartiment arrière-Photo-Emmanuel-LEROUX.

 

ELECTROCOX – Le cable de recharge – Photo Emmanuel LEROUX

 

 

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