ZARCO RESIGNE UN AN AVEC ‘TECH 3’ ATTENDU SUR LE PODIUM DU ‘GP. DE FRANCE’ !

 

ZARCO A RESIGNÉ AVEC TECH3

 

Johan Zarco qui commence son premier MOTOGP en menant le jeu (mais chute au septième tour), puis à partir du deuxième s’installe en cinquième place, puis en quatrième au dernier couru, Jerez, après avoir passé Vinales, Rossi, et même Marquez!

Normal que le marché bouge, KTM par exemple disait il n’y a pas si longtemps qu’ils ont besoin d’un pilote de pointe et ils ont beaucoup d’argent, en y incluant Red Bull, et ils ne sont pas les seuls à chercher…

Du coup Zarco roulera aussi en 1978 chez Tech3. C’est signé.

Mais retour au podium où on l’attend…

Il a une particularité, alors qu’en Moto2, ses départs étaient rarement missilesques et qu’il était un finisseur exceptionnel, en MotoGP il part tout de suite fort, quitte à laisser quelques plumes traîner dans le paysage en fin de course mais l’essentiel est alors fait.

Ce qu’il dit, c’est qu’il s’étonne toujours d’avoir une moto aussi performante en début de course, malgré le plein, et qu’il ne se prive pas du plaisir de s’amuser avec dès le premier virage.

 

DERRIÈRE LUI SON AMI LAURENT FELLON

 

Zarco est un Champion formidable mais aussi un garçon qui a gardé son esprit d’enfant face à un jouet neuf.

Et puis il ya à ses côtés, l’inusable Laurent Fellon, copain d’enfance avec qui ils ont tout partagé, y compris les galères du début d’une carrière de pilote, excellent conseiller de course et surtout protecteur de Johann.

Johann qui ne veut être perturbé en aucun cas à l’approche d’une course, comme un acteur qui se réfugie dans sa loge avant l’ouverture de rideau, sauf que là, le rideau c’est la foule et en particulier celle des journalistes.

Cela dit, il sait qu’il a la moto la plus réglée du plateau, son ingé piste, Cuy Coulon y est d’ailleurs pour beaucoup.

 

 

«  Déjà en raison du facteur Yamaha. La moto est vraiment saine et donne confiance. Elle est homogène sur différents circuits et avec différents styles de pilotage. Le fait que la moto ait beaucoup de grip, à l’avant comme à l’arrière, par rapport à la Moto2, ça donne encore plus confiance et ça permet de se décontracter et de laisser faire la moto. L’électronique permet également parfois de dépasser des limites en pilotage parce qu’on sait que si vraiment il y a une exagération, l’électronique pourra rattraper. »

Ce qui est un scoop sans le vouloir, tu auras remarqué, lecteur, que pour une fois, un pilote ne se plaint pas de sa moto!

Ce qui doit se compter sur les doigts d’une main…

BUGATTI TERRIBLE OU LÉGENDAIRE

130.000 SPECTATEURS ATTENDENT ZARCO IÇI

 

Bon, le Bugatti.

D’abord, Tech3 n’était pas aux récents essais organisés par Michelin, pour tester le nouvel asphalte.

Il faudra donc une demi-journée pour s’y faire et régler la moto, cela dit durant ces essais, il a beaucoup plu. Donc les autres n’ont pas un avantage considérable.

Ensuite il y a la pression, celle du public, des journaux et sites internet qui comme nous, attendent le miracle du premier podium au Mans.

Il y a celle enfin, que se met le principal intéressé…

 

ÊTRE UNE STAR C’EST BEAUCOUP D’OBLIGATIONS

 

Sauf qu’il n’arrive pas comme là d’un coup de baguette magique, il est issu d’une longue carrière de pilote déjà, il a commencé en pocket bike en 2003 en Italie (déjà avec Laurent Fellon !) et la pression il sait la gérer.

Après, il ya le speaker qui va lui demander juste avant la course comment il se sent, il ne peut pas l’envoyer ch.. devant 130.000 personnes, lui sortir une vanne bien sentie oui, le garçon sait aussi sortir l’artillerie en rhétorique, il ya aura les interviews auxquels il ne peut se soustraire, les saluts aux nombreux invités de ses sponsors,  bref un minimum de mondanités auxquelles il ne peut échapper.

Puis, il ya l’histoire, ça seul le destin la connaît.

Qui va de la panne durant le tour de formation jusqu’au podium, voire en haut du podium.

 

EN BAGARRE AVEC LORENZO

 

En fait, il peut tout arriver, il faudra que les stars devant aient quelques ennuis, mais c’est le cas de chaque GP.

Il ya peut-être un élément positif, la météo!

Elle n’est guère généreuse ce week end, en tous cas vendredi, Zarco est plutôt bon sur piste mouillée, le seul problème est qu’il n’a encore jamais vraiment roulé sous la pluie dans sa  nouvelles catégorie sous la pluie…

Moi j’ai confiance, parce que quand Johann s’est attaqué aux plus grands, il n’a jamais tremblé.

 

EN BAGARRE AVEC ROSSI

 

Et je suis comme un fou quand je pense au fait que de mon vivant, je verrai ça…

Je sais que ce ne serait pas la première victoire en MotoGP, il y en a fort peu, Pierre Monneret en 1954 en France, Christian Sarron en 1985 en Allemagne, Régis Laconi en 1999 à Valence.

Je sais aussi que l’histoire de la moto en France s’honorerait d’avoir un quatrième mousquetaire.

 

EN BAGARRE AVEC MARQUEZ

 

Il y en a un qui en tous cas ne perd pas de temps, c‘est Hervé Poncharal, qui a resigné Zarco pour 2018, il y avait en effet le marché qui commençait à bouger, et on le comprend…

Même si Vinales peut être le deuxième Marquez, rien n’empêche d’en avoir un troisième et Johann est bien parti pour être celui-là.

So long Johann.

 

Jean Louis BERNARDELLI

Photos :
MotoGP.-Michelin 

 

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