AUX ’24 HEURES DU MANS’ MOTOS, APRÈS LA NUIT, L’ESPOIR DE TERMINER… LES ‘YAM’ EN TÊTE.

 

LA YAMAHA GMT 94

 

Alors que le jour s’est levé après une nuit froide mais sans pluie, les choses sont claires.

En tête de la course, les frères ennemis de la famille Yamaha se marquent à la culotte et se rendent coup.

Christophe Guyot, manager du GMT 94 confirme en ces termes :

 » On est frères bien sûr. On est très copain avec le Yart, maintenant c’est vrai que chacun a envie de gagner la course, alors on ne se fait pas de cadeau. On est à la limite partout. On tire sur la corde, c’est une course de folie. Le rythme est impressionnant.

Tu penses que ça va se jouer sur les pneus, la mécanique ou les pilotes ?

« Je crois un peu des trois ».

Après 16 heures de course l’avantage demeure pour 21 secondes à la Yamaha du Yart N°7. On se demande bien qui pliera le premier et le résultat final pour la troisième marche du podium n’est pas moins indécise, puisque la Suzuki N°1 bien revenue après la chute d’Étienne Masson, devance d’un petit tour la très régulière Honda usine N°5 et la Kawasaki N°11, qui a été retardée par un problème de faisceau électrique consécutif à la chute la veille de Randy de Puniet.

 

LE SERT EN PLEINE EBULLITION

 

Dominique Hébrard manager de la Suzuki confirme que la nuit a été un peu compliquée avec la chute à gérer et poursuit :

« Nous avons remonté la moto rapidement. Depuis on a vu que l’on pouvait à nouveau se battre pour le podium. La Kawasaki va être difficile à battre. Malgré tout on va tout faire pour monter sur le podium, il va falloir se montrer intelligent. Pour le moment la moto ça va, les pneumatiques pour l’instant sont bons, alors il faut continuer. »

Nous retrouvons la Suzuki N°2 que nous suivons en fil rouge.

Alors Raphaël Chaussé, la nouvelle Suzuki est toujours vivante malgré bien des soucis ?

 » Oui, toujours vivante mais on a changé trois fois le collecteur d’échappement. Là, nous n’en n’avons plus  et l’on croise les doigts en espérant pouvoir aller jusqu’au bout. On s’est fait un embrayage à mi course comme la Suzuki du Junior team… mais ça roule encore! »

 

LA YAMAHA VILTAÏS

 

En Superstock la bagarre est tout aussi sévère qu’en EWC et l’empoignade demeure sévère entre le la Kawaski N°4 du Tati team Beaujolais en pneus Dunlop et la Yamaha N° 333 de Viltaïs Expérience en Michelin. Les deux motos naviguent dans le même tour, alors que l’on avait vu la N° 333 dominatrice jusqu’en début de nuit.

Alors qu’Axel Maurin vient d’effectuer un relais de folie, Yannick Lucot manager du Team Viltaïs, nous explique les choses :

 » Nous avons connu une petite déconvenue. Nous avions 2 tours d’avance sur la N°4 et nous avons connu un petit problème avec le filtre à huile. On est  dans l’obligation de cravacher un peu plus, c’est l’endurance. On va se cracher dans les mais  pour aller chercher cette victoire. »

Hélas, peu après cette déclaration la moto avec Florian Alt rentrait au stand en fumant, pour repartir avec 6 tours de retard sur la grande rivale sa Kawasaki N° 4, après avoir réglé -pour combien de temps- un nouveau problème de filtre à huile.

La liste impressionnante des abandons devrait encore s’allonger avec la Kawasaki Bolliger N°8 immobilisée au stand.

Tous les rescapés d’une course rapide et éprouvante croisaient les doigts pour tenir jusqu’à 15 heures.

Alain MONNOT

Photos :
Thierry COULIBALY

 

Classement après 16 heures de course et indication des points de bonus:

https://www.fimewc.com/wp-content/uploads/2017/04/24HMotos17_16HBonus.pdf

 

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