Jeudi et vendredi les vérifs ont eu lieu sous le soleil, à Menton.

 

 

Enfin sous le soleil avant l’heure de son coucher que l’on sait être tôt en hiver…

 

 

La proximité avec le public, c’est l’avantage des rallyes tout-terrain est exceptionnelle et le public, nombreux ne s’est pas privé d’aller voir ces drôles de gens qui s’apprêtent à vivre un drôle de rêve…

C’est que, vu de Menton, Dakar, ça n’est pas la porte à côté !

Et puis, le passage de la marraine, Adriana, a fait aussi quelques ruées, bref cette ville plutôt calme a été bourdonnante durant deux jours, ce qui était voulu.

 

 

Il faut dire aussi que des camions préparés pour ce type de rallye, agressifs comme des T Rex mais beaux comme des objets d’art ne laissent pas indifférents, mais le plus gros succès a été pour les monstrueux buggies, qui vont s’affronter de monstrueux 4X4 jusqu’au Lac Rose.

Un buggy on en voit rarement, ou ce sont des jouets de gosses de riches qui vont en boîte,  là ça n’a plus dut out la même gueule ni surtout la même taille !

« C’est énorme », « c’est gigantesque » ont été des phrases mille fois entendues.

Et puis il ya l’image même du formidable convoi que représente cet événement.

 

 

510 personnes au total, dont plus de cent à l’organisation, qui ont commencé à bosser de façon très efficace sur ces vérifs, c’est sûr que ça ne passe pas inaperçu !

Adriana, qui adore les sports mécaniques, et qui n’exclut pas d’y participer un jour, était également à Monaco, quai Antoine premier, pour donner le départ officiel du premier concurrent, il s’agit du motard Ullevalsetter, motards qui ont toujours la tendresse du public car par rapport à ces énormes engins sur quatre et même six roues, ils sont minuscules et semblent particulièrement vulnérables.

 

 

Le premier roulage fait 380 km et on y a guère le temps de flâner, le bateau attend tout le monde à Sète, destination le Maroc, première étape le 2 janvier.

Alain Rossignol, que j’ai eu au téléphone, me dit qu’il essaiera d’envoyer quelques photos de Monaco avant d’embarquer.

 

 

Arrivée le 14 janvier à Dakar, grosse et magnifique épopée à travers le Maroc et la Mauritanie, plus le Sénégal, on en est loin 6500  km exactement, mais ce dont est sûr c’est que la baston sera chaude et, quand on pourra quitter la piste des yeux, on en prendra plein la gueule de paysages uniques au monde.

 

Jean Louis BERNARDELLI

Photos Alain ROSSIGNOL et Jean François THIRY