2017 : LA 25 EME HEURE POUR LE 25 EME ANNIVERSAIRE DES 24 HEURES TT DE FRANCE

LOULOU DRONNE

C’est un gros clin d’œil dont Jean Louis Dronne, l’organisateur, est le spécialiste.

Un garçon qui a une carrière longue comme un jour sans pain et des idées par milliards se devait de marquer le coup…

Un garçon qui est passé du groupe « Il était une fois« , où il fera la connaissance de Thierry Sabine, du coup, une fois les claviers refermés, il a bossé sur le Dakar (le vrai), le Touquet (le vrai), et cette merveille qu’a été la Croisière Verte, une traversée de la France à moto par les chemins.

Ensuite c’est le groupe Larivière, le Bol d’Or, le SX de Paris, l’Atlas, en 1992 il se met à son compte et les premières 24 Heures TT de Paris (120 autos engagées) datent de l’année suivante.

C’était donc il ya (presque) 25 ans.

Pour le 25 ème anniversaire des 24 Heures TT de France, et alors que les engagements roulaient déjà bien fin décembre, il a eu cette idée simple mais formidable, 25 ans… 25 heures.

Bon, ce sera moins formidable pour la voiture de tête parce que son équipage, ses mécanos vont passer une heure de plus à se ronger les ongles jusqu’à l’os, cela peut aussi signifier en cas de remontée que la bagarre finale se fera dans la 25^ème heure, bref, l’idée est bonne.

Du coup d’ailleurs, on peut engager un pilote supplémentaire, ce qui fait cinq au total, pour que les autres aient un peu plus de dodo entre les relais.

Aux 24 Heures TT du Maroc, en mai, on peut aussi courir tout seul!

Aux USA, à la Baja 1000 (1000 miles de désert mexicain soit 1600 km) on appelle ça un « Ironman », j’ai vu Malcolm Smith le faire au volant d’un buggy, Malcolm était le complice de Steve Mc Queen dans « On any Sunday ».

Alors, ce nouveau circuit?

Comme on le sait, le circuit de Fontaines-Fourches est nouveau depuis cette année, sa première utilisation a été un succès absolu.

Jean Louis Dronne, l’organisateur : « C’est un grand terrain vallonné offrant de beaux dénivelés, des pistes rapides, une résistance exceptionnelle aux passages des voitures évitant ainsi ornières et trajectoires contraintes, le tout avec un paddock qui profite d’une vue surplombant une grande partie du développé. Enfin, par la nécessité de restituer intégralement la piste à sa vocation agricole (d’où le terme « éphémère » employé), l’organisation peut procéder chaque année à des améliorations du tracé pour le rendre toujours plus intéressant en terme de pilotage. »..

C’EST AGRICOLE OUI…

C’est sûr que sur l’ancien terrain, on a encore le souvenir d’avoir dû dévier la piste principale et même arrêter la course parce que la piste n’était plus praticable du tout, avec redémarrage vers 10 heures le matin après séchage .

Le terrain et l’organisation ont été tellement convaincants qu’à Noël 2016, à neuf mois de la prochaine course, il ya déjà 20 autos engagées…