Notre confrère belge «L’Avenir» révèle que la nouvelle directrice de Spa Francorchamps, Nathalie Maillet, rêve d’accueillir le Championnat Mondial d’Endurance moto et le MotoGP.
C’est sûr que Marquez dans le… Raidillon, ce serait sublime !
La révélation de ces projets a été faite devant le Parlement Wallon à Namur.
Ville qui dira quelque chose à ceux qui se souviennent du circuit de cross de la Citadelle, ou à ceux qui prennent l’autoroute de Liège à Aix la Chapelle et qui voient ce nom passer à 120 km/h, nonante km/h s’ils sont sur une route nationale.
Ce qui est sûr c’est qu’au dire des pilotes et des spectateurs, ce circuit est le plus beau au monde, tracé naturellement dans le relief des Ardennes.
Ce qui est sûr aussi, j’en ai fait le tour il ya quelques années pour placer des caméras de direct, les infrastructures sont terriblement vieillottes (avec un charme exceptionnel) mais il y aurait des changements énormes à faire sur ce plan, mais aussi sur la sécurité, et même de la politique car les riverains du circuit sont gens très influents…
Cela dit, narre notre confrère d’Outre Quiévrain, la responsable com et presse du circuit affirme bien que le projet serait de voir arriver l’endurance en 2018 (il est vrai que les gens d’Eurosports Events manquent un peu de candidatures de circuits) et le MotoGP en 2020.
La directrice a rencontré les responsables des deux disciplines, on en est là.
On rappelle que l’Endurance, les 24 Heures de Liège, a existé jusqu’en 2003, puis on est passé en mode Six Heures, pas facile de nuit d’après mes potes pilotes parce que totalement dans le noir, quand aux GP, ils ont été courus à Spa de 1949 (date de création du championnat du monde) à 1990.
La transformation des zones de sortie de piste en surfaces asphaltées (pour la F1) poserait probablement un problème.
Ce qu’en dit la nouvelle direction.
«Accueillir des courses F1 et MotoGP n’est pas incompatible puisque certains circuits le font, Austin au Texas, Barcelone, Spielberg en Autriche, Silverstone en Grande-Bretagne ou Sepang en Malaisie. Nous savons que cela nécessiterait des travaux importants pour répondre aux exigences sportives et sécuritaires spécifiques de ces disciplines et ces investissements ne se feront que si leur rentabilité est avérée. Mais à ce stade, ce n’est pas un projet fou: on veut penser qu’il est faisable.»
Au fait, la F1 fait tellement peu recette que justement, Sepang n’en veut plus.
Si la F1 fait fuir, le MotoGP est un énorme succès, qui vaut peut-être quelques millions de travaux, la région en a besoin…
Nous aussi, les circuits cultes se font rares !
Jean Louis BERNARDELLI
Photos :
Bikers 70 et Archives Spa