FFM. : JACQUES BOLLE DÉFEND SES CLUBS ORGANISATEURS DE COMPÉTITIONS EN HAUT LIEU !

 

Je suis allé voir Jacques Bolle le soir même de son élection, il m’avait dit que la priorité de son mandat, le dernier d’ailleurs, serait la protection de ses clubs organisateurs de compétition.  Ces compètes sont menacées de disparition par une jurisprudence qui rend les clubs organisateurs responsables de tous les accidents qui arrivent sur leurs circuits, même quand il n’y aucune faute de leur part.

Et bien entendu, ces clubs ne trouvent plus d’assureur, un accident grave coûte des millions.

Il est évident que la seule solution possible est que les pilotes s’assurent eux-mêmes pour les risques  pris en course, et le prix estimé varie de 20 euro pour ceux qui ne font que des tours de piste sur les circuits qui l’organisent à 400/500 euro pour ceux qui courent en championnats  à l’année.

 

LE MOTOCROS EST MENACÉ

LE MOTOCROS EST MENACÉ

Mais la loi interdit aux fédés d’obliger leurs licenciés à le faire.

Le problème existe dans d’autres sports, dans l’aéronautique Classic par exemple, la seule « Forteresse volante B17» détenue par un club français ne trouvait plus d’assureur, elle ne pouvait plus voler en meeting, ce B17 était le seul restant au monde ayant participé aux combats de la WW2.

Puis le Rugby, l’Escalade et quelques autres fédés ont eu les mêmes problèmes que la moto.

Alors le CNSOF, le Comité Olympique Français, a compris qu’il fallait agir.

 

LA VITESSE EST MENACÉE

LA VITESSE EST MENACÉE

 

Du coup, l’histoire monte d’un cran.

Jacques Bolle s’adresse aux ministères et aux parlementaires qui ont la possibilité de faire évoluer les choses.

Nous avons reçu ce communiqué de la FFM

 

 

 

 LE PRÉSIDENT BOLLE REÇU AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

 

« Nul n’ignore les difficultés importantes que génère, pour le sport en général et pour le motocyclisme en particulier, l’évolution du droit de la responsabilité.

Une délégation composée de Jacques Bolle, Président de la Fédération Française de Motocyclisme, de Jean-Michel Brun, Secrétaire Général du CNOSF, et de plusieurs

avocats et juristes du cabinet De Gaulle, du CDES de Limoges et du CNSOF a été reçue ce jour à la Chancellerie par des magistrats en charge de ce dossier.

La question de réserver un statut particulier à la responsabilité civile en matière sportive a été développée et a reçu une écoute attentive des représentants du ministère.

On peut espérer que cela permette d’envisager plus sereinement l’avenir du sport moto, particulièrement en matière d’assurance responsabilité civile ».

 

Voilà, on est dans la bonne direction, mais on le rappelle aux pilotes, on ne peut pas vous obliger à vous assurer vous-mêmes, mais vous pouvez le faire volontairement. La survie du sport  moto français dépend aussi de vous…

 

Jean Louis BERNARDELLI et FFM

Photos FFM/MEDIACROSS

 

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