16 ème VICTOIRE POUR SUZUKI ET LE SERT DE DOMINIQUE MELIAND AU ‘BOL D’OR’

 

 BOL D'OR 2016 - PAUL RICARD - SUZUKI N°1 du SERT de Vincent PHILIPPE Anthony DELHALLE et Etienne MASSON Photo Gilles VITRY.j


BOL D’OR 2016 – PAUL RICARD – SUZUKI N°1 du SERT de Vincent PHILIPPE Anthony DELHALLE et Etienne MASSON Photo Gilles VITRY.j

 

Bol  d’Or: Impérial, le SERT tue la course et remporte une seizième victoire

Après avoir suivi cette 80 ème édition du ‘Bol d’Or’ comme de nombreuses autres courses de 24 heures de ce championnat du monde, nous avons été frappés par le nombre d’incidents, de chutes et d’abandons.

Dès le départ, les équipes ont semble-t-il- il donné aucune consigne de prudence à leurs pilotes et chacun d’entre eux voulant sans doute marquer son territoire si bien que l’on assista à des empoignades parfois hasardeuses.

Une tension extrême régnait dans les stands des écuries officielles, qui rapidement devaient se rendre à l’évidence, la Suzuki N° 1, Championne du Monde en titre, imprimait d’entrée de jeu sa marque, avec une constance exceptionnelle de ses trois pilotes, dans des temps voisinant les deux minutes. La Yamaha N° 7 du YART résistait bien avec à ses basques la Kawasaki N° 11.

Des incidents nombreux

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA-du-GMT-94-Photo-Gilles-VITRY.j


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA-du-GMT-94-Photo-Gilles-VITRY.j

 

La Honda N° 111 éjectait la Yam du Yart du trio de tête et l’on voyait un podium potentiel se dessiner, avec dans l’ordre la N°1, la N°11 et la N°111.

Dans la tête du classement, on avait perdu la brillante Yamaha N° 94, trop tôt handicapée par une chute bien inopportune de Nicolo Canepa, ayant entrainé ensuite une fuite d’huile sur l’échappement.

Reléguée dans les profondeurs du classement, la Yamaha enchainera ensuite des tours rapides avec ses trois pilotes Checa, Canepa et Mahias, assurant le spectacle certes mais aussi dans l’optique de grappiller quelques points au Championnat en terminant à une 9ème place très méritoire.

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-HONDA-N°111-Photo-Gilles-VITRY.

BOL-D’OR-2016-PAUL-RICARD-La-HONDA-N°111-Photo-Gilles-VITRY.

 

La Honda N° 111 semblait bien accrochée aux basques de ses devancières Suzuki et Kawasaki, jusqu’à une chute de Julien da Costa, obligeant l’écurie à ramer pour sauvegarder un brin de standing dans le cadre de ce Championnat du Monde 2017 ‘new-look’ voulu par le nouveau promoteur depuis début 2016, Eurosport Events et, qui s’ouvre avec ce Bol d’Or.

 

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-HONDA-FCC-N°5-Photo-Gilles-VITRY


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-HONDA-FCC-N°5-Photo-Gilles-VITRY

 

Se mettaient en évidence au milieu des écuries habituées de ce Championnat, deux nouvelles quipes. Celle de la Honda usine N°5 et qui avait déjà montré le bout de son nez lors des 24 heures du Mans 2016, alors que la Kawasaki N° 10 du Trick Star Racing, nouveau venu, affichait  lui, une belle constance dans la détermination et se hissait sur la troisième marche du podium pour son arrivée dans cette caste huppée des pontes du Championnat du monde d’endurance.

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-KAWASAKLI-Equipe-TRICK-STAR-Photo-Gilles-VITRY

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-KAWASAKLI-Equipe-TRICK-STAR-Photo-Gilles-VITRY

 

A l’arrivée les deux rapides pilotes Japonais confirmaient qu’ils avaient disposé d’assez peu de temps pour préparer leur venue au Championnat 2017. Pourtant totalement inexpérimentés pour les courses de 24heures, ils remerciaient Erwan Nigon leur coéquipier, le très expérimenté Français pour tout ce qu’il apportait à l’équipe. Ils concluaient par ces mots:

« Nous sommes heureux de monter sur le podium. Nous avons déjà marqué des points, nous espérons poursuivre dans cette dynamique et remercions tous ceux qui nous ont aidé à construire cette aventure ici au Bol. »

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Superbe-remontée-pour-la-KAWASAKI-SRC-N°11-Photo-Gilles-VITRY

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Superbe-remontée-pour-la-KAWASAKI-SRC-N°11-Photo-Gilles-VITRY

 

Au milieu de la nuit, la Kawasaki  SRC N°11, a elle, été contrainte de changer le bras oscillant. Gilles Stafler, le manager nous indiquait à ce propos:

« Ici avec la longue ligne droite et le double virage du Beausset, la puissance de notre nouveau moteur apporte de fortes contraintes nous redoutions ce problème et il était prudent de procéder à ce changement. »

Greg Leblanc, au retour d’un relais après cette opération rondement menée, glissait, au staff :

«  Ça va , on sent qu’on peut pousser. Avec la température le pneu avant dribble pas mal, les vibrations sont un peu gênantes mais c’est gérable. »

 

 BOL D'OR 2016 -PAUL RICARD -La SUZUKI N°50 de l'équipe APRIL Motor Events - Photo Gilles VITRY


BOL D’OR 2016 -PAUL RICARD -La SUZUKI N°50 de l’équipe APRIL Motor Events – Photo Gilles VITRY

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Malgré-les-objectifs-le-Team-APRIL-MOTOR-EVENTS-a-helas-été-contraint-à-labandon-Photo-AUTONEWSINFO


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Malgré-les-objectifs-le-Team-APRIL-MOTOR-EVENTS-a-helas-été-contraint-à-labandon-Photo-AUTONEWSINFO

 

Auparavant, on avait hélas malheureusement enregistré l’abandon de la Suzuki N° 50 de l’équipe April Motor Events d’Hervé Moineau et Marc Mothré à la suite de problèmes de boîte de vitesses, tout comme celui de la BMW N° 13 rapide, un temps mais ayant connu des problèmes moteur.

 

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA-de-léquipe-Autrichienne-du-YART-Photo-Gilles-VITRY-


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA de l’équipe-Autrichienne-du-YART-Photo-Gilles-VITRY-

 

La valeureuse Yamaha  N° 7 du YART,  disparut elle aussi sur casse moteur, si bien que quatre heures avant l’arrivée, on sentait bien, que tous les rescapés entendaient gérer au mieux, sans risque inutile, une fin de course un peu lénifiante.

 

DUNLOP-BAZELIN-Directeur-Competition

DUNLOP- Jean Félix BAZELIN-Directeur du service Compétition Autonewsinfo

 

Sur une course de 24 heures, la question des pneumatiques demeure une équation délicate à établir et il était tentant de demander à Jean-Félix Bazelin Directeur Compétition Dunlop, d’analyser cette course du point de vue du technicien:

« Nous avons roulé selon les écuries avec des gommes dures, des tendres et nous n’avons rencontré aucun problème non résolu. Ici, au Paul Ricard où c’est la deuxième année que nous roulons, nous avons acquis une expérience facilitatrice, tout comme la confiance réciproque, qui nous lie aux teams, souvent avec des relations au long cours, comme bien évidemment avec le SERT. »

 

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-SUZUKI-N°1-du-SERT-Photo-Gilles-VITRY.


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-SUZUKI-N°1-du-SERT-Photo-Gilles-VITRY.

 

La grande sérénité affichée par le SERT et la forte détermination de ses trois pilotes, a vraiment semblé faire exploser la concurrence. Effectivement, la maestria de l’équipe technique dans tous les compartiments de l’action (consommations, ravitaillements, changement de plaquettes, suivi de la progression sur la piste, acquisition de données…) se doubla en permanence d’un pilotage incisif et maîtrisé.

Tout au cours de l’épreuve, la consigne était de garder le rythme pour ne pas se déconcentrer et l’on peut dire, que le sacré trio des chevronnés Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Etienne Masson était impressionnant à voir enquiller les parties techniques du circuit.

S’ils ont un peu tué la course, ce que l’on ne peut aucunement leur reprocher, bien au contraire, ils ont éclaboussé de toute leur classe une course difficile, surtout pour leurs adversaires.

 

 BOL D'OR 2016 - PAUL RICARD - La YAMAHA du Team MOTO AIN - Photo Gilles VITRY


BOL D’OR 2016 – PAUL RICARD – La YAMAHA du Team MOTO AIN – Photo Gilles VITRY

 

Dans la catégorie Superstock, nous avons eu droit à une explication sévère entre 4 ou cinq protagonistes, tout aussi déterminés les uns que les autres. Tant et si bien, qu’à quatre heures de l’arrivée, trois motos se tenaient un peu par la barbichette, dans le même tour.

Moto Ain N° 96, Beaujolais Racing N°4 et Team 3ART N°36, avouaient tous ne pas connaitre l’issue de la course.

 

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-KAWASAKI-du-Team-TATI-Photo-Gilles-VITRY.


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-KAWASAKI-du-Team-TATI-Photo-Gilles-VITRY.

 

Pour la Kawasaki N° 4, on attendait sereinement le dénouement. Dans le Team Moto Ain, on faisait preuve d’humilité en confessant quelques erreurs de jeunesse ainsi qu’une consommation un peu élevée.

On ne savait pas comment la fin de course allait se passer.

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA-du-Team-3ART-Photo-Gilles-VITRY.

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAHA-du-Team-3ART-Photo-Gilles-VITRY.

 

Pour la Yamaha du 3ART, le manager s’en remettait au souhait que les autres commettent une erreur.

Au final les choses s’étaient un décantées et Moto Ain dominait le Tati Team Beaujolais et 3ART, avec des écarts d’un et deux tours, quand même.

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAGA-de-léquipe-féminine-Photo-Gilles-VITRY.jpg

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-YAMAGA-de-léquipe-féminine-Photo-Gilles-VITRY.jpg

 

L’histoire du Girls Racing team mérite un commentaire. Laura Costa manager de la Yamaha R1 N°19 qui a tourné comme une horloge nous explique:

« Sur une idée de mon amie Muriel Simorre, il fut envisagé, voici trois ans, de monter une équipe pour tâter de l’endurance. Après un message sur Facebook Melissa Paris et Jolanda Van Westrenen relevaient le challenge et nous avons pu nous aligner en catégorie 600 aux 24 heures de Barcelone trois années de suite, terminant deux fois premières et une fois secondes. Monter d’un cran, en courant le Bol, nous tentaient toutes. La qualification nous semblait impossible et pourtant tout se passa bien et, en course, hormis une perte de l’avant et une petite chute, tout se déroula pour le mieux. »

Une très belle 23ème place venait récompenser les talents évidents d’une équipe sympathique et en devenir.

Une aventure mérite également d’être contée. Raphaël Chaussé, manager reconnu de la Suzuki N° 2, constitue souvent des équipages en devenir avec des pilotes venus de tous pays.

Au Bol, la mayonnaise semblait bien prendre entre un Australien, un Anglais et un Frenchie, jusqu’à ce que l’Australien ne s’écroule à la fin d’un relais et ne soit plus en état de repartir.

Doubler les relais pour les deux autres, Jimmy Macchio et Victor Cox, tenait de l’exploit et la quatorzième place obtenue au final, redonnait la pêche au manager pour disputer tout le Championnat avec ou sans l’Australien?

Cela, l’histoire ne nous le dit pas ce dimanche soir.

Les clés de la réussite selon les membres du SERT

 Bol-dOr-2015-Paul-Stznd-SERT-SUZUKI-Le-Chef-MELIAND-aux-commandes-photo-Jean-François-THIRY


Bol-dOr-2016-Paul Ricard -Stand-SERT-SUZUKI-Le-Chef-MELIAND-aux-commandes-photo-Jean-François-THIRY

 

Juste avant l’arrivée nous avons voulu connaitre le point de vue des membres du SERT sur ce qui constituaient à leurs yeux, les trois critères déterminant la réussite en endurance.

Nous avons posé la même question à douze membres de l’équipe, professionnels ou bénévoles, en prenant bien soin d’éviter de recueillir l’opinion du ‘chef’ alias Dominique Méliand, qui aurait à s’exprimer…. en cas de victoire.

 

 

BOL D'OR 2016 - PAUL RICARD La SUZUKI N°1 du SERT au coeur de la nuit Provençale - Photo Sébastien VIRIEUX

BOL D’OR 2016 – PAUL RICARD La SUZUKI N°1 du SERT au coeur de la nuit Provençale – Photo Sébastien VIRIEUX

 

Voici un dépouillement fort instructif pour les autres équipes qui ont assisté un peu impuissants à cette outrageante domination lors de ce Bol d’Or, sans partage de la Suzuki N° 1:

Rigueur/Travail/Efficacité- Préparation/Pilotes/Ravitaillements – Préparation/Choix des pilotes/Un peu chance – Gestion pilotes et moto/Equipe soudée/Chef d’orchestre – Préparation/Esprit d’équipe/Pilotes homogènes – Interventions stand/Consommation/ régularité Pilotes – Préparation/esprit collectif/Discipline  – Rigueur/Stratégie/Esprit de compétition – Stratégie/Rigueur/Pilotes – Préparation/ Ténacité/Esprit d’équipe – Cohésion/Travail/Etre endurant – Organisation/ Expérience/ Bien-être de tous.

A ce petit jeu, nous ajouterons cette innovation technologique proposée par l’ancien pilote Jean-François Baldé, au titre de la société ETS à Dominique Méliand et consistant à l’utilisation d’une essence permettant une moindre consommation tout en délivrant la même puissance.

Le chef accepta d’emblée une proposition dont aucune autre équipe ne voulait malgré l’homologation de la FIM.

Résultat on a économisé au moins un relais, c’est aussi cela qui fait la force du SERT.

 

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-SUZUKI-N°1-victorieuse-Photo-Gilles-VITRY.

BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-SUZUKI-N°1-victorieuse-Photo-Gilles-VITRY.

 

Si le SERT cumule maintenant 16 victoires au Bol d’Or, Vincent Philippe après ses dix titres mondiaux avec le SERT, devient avec huit victoires au Bol, le seul recordman de cette épreuve mythique.

Lors de la conférence de Presse, les pilotes de la Kawasaki n°11 ne manquèrent pas de saluer leurs concurrents:

Leblanc: « Ils étaient plus forts que nous sur cette course… »

Foret: « On était venu pour gagner, avec le SERT aujourd’hui ça n’était juste, pas possible, on leur donne rendez-vous au Mans! »

Alors qu’Anthony Delhalle, qui avait pris le départ sur la Suzuki N° 1 déclarait, lui:

« Je connaissais mon rythme mais j’ai été un peu surpris je me suis rendu compte que j’attendais les copains. La moto marchait vraiment bien et je me sentais à l’aise. Nous étions en confiance avec les pneus. »

Etienne Masson ayant eu la grande joie de passer la ligne en vainqueur après la frustration de la course de Portimao, où il avait dû s’incliner pour vingt-et-un millièmes, face à la Yamaha du GMT 94, confirme en ces termes:

«  Tout était nickel, nous avions fourni un très gros travail au pré Bol et, au passage de la ligne j’ai pu pleinement savourer la victoire. »

 

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Vincent-PHILIPPE-Photo-Gilles-VITRY.


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-Vincent-PHILIPPE-Photo-Gilles-VITRY.

 

Vincent Philippe complète le tableau par ces mots:

« On est resté concentré à bloc sur l’objectif, même si on a un petit peu géré sur la fin. Ce record de victoires au Bol, je le voulais ça permet de rester sur les tablettes. »

Et, il précisait:

« Ça faisait longtemps que nous n’avions pas pris autant de plaisir sur une course, à pouvoir mener la course, à pouvoir contrôler nos adversaires, à pouvoir en remettre quand on veut. on avait bien préparé notre affaire. On a réussi à mettre la concurrence dans le rouge, c’était fort. J’aime bien les records parce que j’aime partager et offrir à ceux qui m’aident et qui travaillent pour moi. »

On sent bien que Vincent a toujours cette idée de mettre au point la nouvelle moto, de la porter en haut de l’affiche et de voir ensuite ce vers quoi il se tournera

Le chef Méliand après avoir adressé ses félicitations à tous les pilotes présents sur ce podium, a accepté de donner quelques précisons sur l’arrivée de la nouvelle moto pour remplacer l’actuelle ‘grand-mère’ de huit ans d’âge.

« Nous aurons un prototype en novembre, nous ne tenterons pas coûte que coûte de l’aligner dès Portimao. »

Pour terminer nous félicitons Anthony Delhalle, papa en début de semaine et vainqueur du Bol, qui avoue:

« J’ai vécu une semaine de folie, en suivant presque jour et nuit, la naissance imminente puis après l’arrivée d’Andréa, il a fallu se reconcentrer sur le Bol. Du coup avec la victoire, je vais pouvoir rapporter ce trophée à la maison… que du bonheur! »

Un mot encore pour dire que la course fut très sévère en termes d’abandons (23 motos) et, il est patent que pour aborder le circuit du Paul Ricard, il faut disposer de forts atouts techniques et sportifs.

Cette année, le Bol pour sa seconde année en Provence a enregistré plus de 65 000 spectateurs, ravis des conditions d’accueil en camping notamment et des nombreuses animations qui ont bien occupé les fans.

 

Alain MONNOT

Photos : Gilles VITRY et Sébastien VIRIEUX

 BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-SUZUKI-N°1-Photo-Gilles-VITRY


BOL-DOR-2016-PAUL-RICARD-La-SUZUKI-N°1-Photo-Gilles-VITRY

 

Le classement général final

https://www.fimewc.com/wp-content/uploads/2016/09/Bol16_FinalClassification.pdf

 

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