IL SURFE À MOTO ! MÊME PAS PEUR… IMAGES ET VIDÉO ÉTONNANTES !

 

J’ai trouvé ça sur le site anglais MCN, Motorcycle News, ça circule sur le net mais pour ne vexer personne, je vais citer tout le monde.

Le cascadeur est australien, il s’appelle Robbie Maddison, il y a peut-être un jeu de mots, en anglais « mad » signifie fou, dingue, et si c’est son vrai nom, il était vraiment fait pour ce métier…

Celui qui paie, les motos qui ont coulé, morflé, serré, c’est son sponsor DC Shoes, le logo du sponsor figure sut le tee shirt du mec, ci-dessous, en photo.

Celui qui filme et qui fait le montage vidéo s’appelle Defyconvention.

Bon, pourquoi je vous passe ça alors que ça circule sur You Tube?

 

BACK FLIP AU TOWER BIDGE

BACK FLIP AU TOWER BIDGE

 

Parce que d’abord, le cascadeur a déjà fait des trucs dingues, dont un backflip au dessus des tabliers ouverts du London Tower Bridge, bref en effet, c’est un fou, mais  un fou qui a du métier et j’aime bien les mecs qui ont du métier, de l’ébéniste au au grimpeur de cascades gelées, du nez de Grassse au conservateur du Louvre.

En plus serré à Londres, ça donne ceci…

 

 

Ensuite parce que ça me rappelle deux histoires vécues, avec d’autres dingues géniaux.

 

BRAD LACKEY

BRAD LACKEY

 

Le premier c’est Brad Lackey, champion du monde de Motcross 500 en 1982, que mon ami Philippe Cornut avait venir à l’enduro du Touquet, le vrai, époque Sabine, pas le tournenrond avec dunes de sable artificielles sur la plage que c’est devenu, avec mairie qui s’en fout comme de l’an quarante.

Brad repère le circuit avec Thierry Sabine en 4X4, puis a une idée, il appelle les USA et se fait livrer par avion un pneu AR à godets.

Au départ de l’enduro, qui se faisait en deux manches à l’époque, on a vu monter une colonne de sable, je dec… pas, d’au moins dix mètres de haut, mais ensuite dans le sable, Brad pilotait une sorte de python énervé et en deuxième manche il est revenu à des trucs plus classiques.

L’autre c’est au Canada, en reco de la course  Harricana, nous avions vu des courses de motoneige sur l’eau où… ça coulait sévère!

On le fait de plage de glace en plage de glace en hiver et autour des bouées en été, plus taré tu peux pas.

 

Et les mecs se marraient comme des baleines!

Et en fait j’ai pensé à ça parce que le secret de Robbie Maddinson c’est son pneu AR à lames, qui ressemble à s’y méprendre à une chenillette de motoneige.

Les skis posés sous les roues ressemblent aussi beaucoup au motoneige.

 

 

La moto de cross c’est juste trois fois plus léger.

Cela dit, avant de réussir ce rouleau alias « the pipe » à Tahiti, il a fallu beaucoup d’entraînement et probablement pas mal de casse.

 

ROBBY MADDISON

ROBBY MADDISON

 

Pour la vidéo, Robbie dit qu’il ne faut pas naviguer en dessous de 30 mph, 50 km/h, sinon tu coules.

Sa vitesse d’attaque des vagues est 58 mph, 93 km/h, et l’on voit que grâce à son moteur, il finit en principe devant le rouleau, prenant la vague de vitesse, mais ça ne marche pas à tous les coups.

Voilà, petit clin d’oeil sympa qui sent beau la mer…

Et la vidéo qui va bien!

Jean Louis BERNARDELLI

Images Defyconvention/Red Bull

 

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