AFRICA RACE 2016 : L’ÉTAPE NEUF ‘PÉTÉE’ DE DUNES POUR « ULLE » LE SOLITAIRE ET POUR SABATIER, LA RÉSURRECTION.

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NOUVELLE VICTOIRE DU VIKING, NOUVELLE VICTOIRE DE SABATIER
NOUVELLE VICTOIRE DU VIKING ET AUSSI NOUVELLE VICTOIRE DE SABATIER

7 JANVIER 2016

AMODJAR > AKJOUJT

ÉTAPE 9 : 493 km

LIAISON : AMODJAR / AOUT : 23 km

SPÉCIALE : AOUT / AKJOUJT : 445 KM

LIAISON : AKJOUJT / BIVOUAC AKJOUJT : 25 km

On a eu droit la veille à des passages dans un terrain très meuble et tourmenté, des bosses, une sorte de Supercross géant, et plein d’autres pièges, la moyenne des premiers a été relativement dégueulasse, ce qui prouve que c’était costaud, qu’il fallait s’en occuper comme on dit !

LA BARKHANE OEUVRE MAGNIFIQUE DU VENT
LA BARKHANE OEUVRE MAGNIFIQUE DU VENT

Sur cette étape neuf, il faudra ajouter aux mêmes difficultés les premières grosses dunes du parcours, celles qui sont dessinées par le vent dans des formes totalement élégantes, les barkhanes.

C’est beau vu du ciel mais c’est assez taré quand on est dedans…

On retrouve nos deux acolytes, patrons du rallye et tous deux vainqueurs du ‘vrai’ Dakar africain, René Metge et Jean Louis Schlesser qui nous présentent la journée.

« La piste du début de cette 9 ème spéciale a été empruntée l’année dernière mais dans l’autre sens. Elle est relativement rapide et plaisante mais, très vite, les premières dunes vont faire leur apparition. Un cordon pas facile où les camions avaient fait le show en 2015. Ce sera la première difficulté de la journée mais pas la dernière car une passe désormais abandonnée puisque bouchée par une grande dune constituera un grand moment de pilotage, tout en en prenant plein les yeux car le paysage est grandiose. La suite du parcours sera plus aisé et même carrément rapide sur des pistes sablonneuses jamais piégeuse. Les derniers ne devraient donc pas arriver trop tard au bivouac d’Akjout que l’on retrouve pour la troisième année et pour deux jours également. »

Voilà le profil de la journée

 

 

La carte avec le menu du jour

Et en Afrique où est-on ?

Bon, avant d’attaquer, quelques félos du jury pour la journée de la veille…

Pourquoi ?

Parce que dans le désert, c’est le désert qui décide et les heureux de la veille ne le seront pas forcément aujourd’hui.

Alors autant savourer avec eux, avant le départ de cette neuvième spéciale, le succès de la veille, on ne sait pas ce qui va arriver…

Pal Anders Ullevalseter qui n’a pas molli sur un terrain façon Verdun sans les morts.

(On prononce « Pâle Andairche Oullévalsetaire » avec l’accent tonique sur le « Se »)

LE BÜCHERON MAGNIFIQUE
ULLEVALESTER, LE LABOUREUR DU DÉSERT
Pascal Thomasse qui a pris la deuxième place au général auto.
PASCAL THOMASSE ET PASCAL LARROQUE
PASCAL LARROQUE ET PASCAL THOMASSE
Norbert Dubois qui a pris la deuxième place au Général moto.
NORBERT LE RÉSISTANT
Elisabete Jacinto qui a réussi à terminer troisième camion devant le Kamaz de Kupriakov, qui gagne trois places au Général.
ELISABETE LA PORTUGAISE QUI NE S’ENSABLE PAS
Le Russe Terentyev qui a terminé trois heures après la vainqueur de la spéciale Serradori et qui réussit à la force des bras et du mental à garder la tête de la catégorie T2.
TERENTYEV, RUSSE INCREVABLE
Le team MD dans son ensemble pour sa combativité.
MARYSE ET ANTOINE MOREL
MARYSE ET ANTOINE MOREL
Kanat Shagirov, à qui rien ne résiste !
Bon, la remise des prix est terminée, on envoie…

MOTOS : ULLEVALESTER EN SOLITAIRE

ULLEVALSETER : INTOUCHABLE de bout en bout !
ULLEVALSETER : INTOUCHABLE de bout en bout !

8 h 09 local time, Ullevalester est lancé, sur du sable et de la pierre roulantes semble t-il puisqu’il commence à tordre la poignée de gaz de bon matin, 130km/h…

Andrew Newland, qui pourrait devenir un peu la coqueluche de ce rallye, le nouveau venu qui fait tout bien, a vite rattrapé le père et le fils Da Sousa qui se sont attendus pour rouler ensemble, et il a devant lui les traces du Norvégien qui laboure le désert, donc il fait ce qu’il aime, il roule, il roule bien, il roule vite.

Dubois est un peu en arrière, il va falloir qu’il se force un peu pour revenir sur le paquet de tête.

Il n’a clairement pas le rythme pour l’instant, c’est mal parti…

Ce matin, pas de traces du raid devant le pilote ouvreur, les autos qui font le rallye sans chrono et sur un itinéraire light sont parties plein nord et ne prennent pas la même piste.

ON PEUT FAIRE LE RAID EN AUTO (ON NOTERA LE NOMBRE DE PNEUS DE SECOURS) EN AUTO, UN BONHEUR QUAND ELLE EST BIEN PRÉPARÉE;;;
ON PEUT FAIRE LE RAID EN AUTO (ON NOTERA LE NOMBRE DE PNEUS DE SECOURS) , UN BONHEUR QUAND ELLE EST BIEN PRÉPARÉE…
ON PEUT AUSSI FAIRE LE RAID A MOTO, LES AUTOS PRENNENT LES BAGAGES ET LES OUTILS...
ON PEUT AUSSI FAIRE LE RAID À MOTO, LES AUTOS PRENNENT LES BAGAGES ET LES OUTILS…

Mais pas de raid, la solitude du coureur de tête, voilà ce qui attend « Ulle »… (On prononce « Oullé »).

D’autant plus que derrière, il y a gros merdage, Nifontova, Dubois, Newland, Hamard doivent faire demi tour et retour en arrière, erreur matinale, une grande classique.

La veille, Dubois à moto, Thomasse et Serradori en auto ont eux pris l’autre version classique, l’erreur à 5 bornes de l’arrivée, les deux autos laissant d’ailleurs la porte ouverte pour la victoire finale à un Shagirov énorme dans la défaite qui y croit jusqu’au bout et qui a eu raison…

Bref, le Viking est seul devant, c’est son destin…

Nifontova a été la plus fine et a été la première à retrouver la piste.

NIFONTOVA LA RENARDE DU DÉSERT
NIFONTOVA LA RENARDE DU DÉSERT

Newland en revanche, part dans un trip de folie, se perd et se reperd, il faut savoir s’arrêter et écouter où sont les bruits des autres motos, ce qu’il ne fait pas semble t-il !

À sa décharge, la quasi totalité des suivants fait la même bourde (mais y perd moins de temps !)

En fait les deux seuls qui ont suivi fidèlement la trace d’Ullevasleter sont la famille Sousa père et fils !

Et oui, le rallye raid, le vrai, voit des histoires comme ça…

C’est aussi sa magie !

Le premier CP est à une petite centaine de km du start, Ullevalseter y arrive le premier, en une heure, là c’est une moyenne sympa !

La famille De Sousa passe huit minutes après lui…

Mais il attaque les dunes, tout seul et sans traces, peut-être celle des ouvreurs deux jours avant…

C’est peu pour naviguer dans l’océan…

Et il en bave un max, on le suit au GPS mouchard, à 12 km/h par endroits.

JESUS DE SOUSA SE DÉFEND COMME UN LION!
JESUS DE SOUSA SE DÉFEND COMME UN LION !

Chez les De Sousa il y a une chute, une petite, ça énerve et ça use, ça ne blesse pas.

Les chronos du CP1 sont impitoyables, derrière « Ulle » et la famille De Sousa, on trouve dans l’ordre ceux qui ont évité le jardinage collectif puis ceux qui ont visité la pampa , Gandini, Lundby, Nesterova, Agoshkov, Benko, Zatco, Nifontova est dix, Dubois quatorze, Newland quinze  !

Et on arrive à ce CP une demi heure après Ullevalseter…

Et oui, le jardinage coûte un max !

ZATCO PLANTE DES CHOUX MAIS NE SE PERD PAS, LUI...
ZATCO PLANTE DES CHOUX MAIS NE SE PERD PAS,  LUI…

Devant, Ulle ralentit, il en bave comme un Romain le Norvégien, il est dans cette fameuse passe dont a parlé Metge, bouchée par une énorme dune.

Pas de contournement possible, il faut attaquer cet Everest de sable de face.

Vitesse désespérante, 20 km/h…

Et il y a encore plus de 200 km à se cogner avant l’arrivée !

Il passe quand même le CP2 le premier, bien sûr, mais il a mis deux heures dix huit minutes pour faire cent vingt bornes !

C’est aussi le CP ravito, le temps de s’envoyer une pâte de fruits et peut-être du « blåbær », l’arme absolue des skieurs de fond norvégiens, le jus de myrtille…

On prononce « blaubaire »… avec accent tonique sur « blau ».

Et on roule légèrement les R…

ULLEVALSETER ENVOIE DEPUIS LE PETIT MATIN
ULLEVALSETER ENVOIE DEPUIS LE PETIT MATIN

Truc encore incroyable, la famille De Sousa arrive seulement neuf minutes après lui à ce CP2!.

Nifontova arrive carrément trente cinq minutes plus tard, Newland et Hamard encore deux minutes de plus.

La moto de Dubois est pulvérisée des dizaines de km derrière, le pilote est indemne, récupéré par l’hélico de Metge, le directeur de course.

Le destin aura été cruel, second au général la veille, moto dévastée le lendemain…

NORBERT DUBOIS A FINI LA SPÉCIALE EN HÉLICO!
NORBERT DUBOIS A FINI LA SPÉCIALE EN HÉLICO !

Le CP3 n’est qu’à soixante km, Ullevalseter a mis 50 minutes pour les faire, le terrain s’améliore !

Mais surtout, on arrive dans la partie sablonneuse et rapide dont a parlé Metge dans son briefing, le Viking roule à 110 km/h…

Ce qui doit faire un  bien !

Avant ce CP3, au scratch toutes catégories confondues, les motos sont redevenues les plus rapides mais on l’a dit, les derniers tronçons sont rapides…

Et en effet, au CP3, les autos reprennent le pouvoir absolu.

Ce seront quand même les motos qui couperont en premier la ligne d’arrivée.

D’abord le CP4, à 35 bornes du bout, qui voit arriver Ullevalseter qui roule à plus de 110 km/h.

Suivent le père et le fils De Sousa, à 18 minutes !

Si ça continue comme ça, ce sera le souvenir d’une vie !

14 h 47, Ullevalseter passe sous l’arche d’arrivée.

Un peu plus de cinq heures pour 445 bornes majoritairement compliquées, le rythme du Viking est terrifiant !

Mais il y a des images de réconfort après avoir ramé aussi fort !

La famille De Sousa « Pai e filho » alias « père et fils » termine deux et trois !

Newland est six, il est donc le meilleur de la catégorie des jardiniers du petit matin…

NEWLAND BIEN LARGUÉ!
NEWLAND BIEN LARGUÉ !

Quatre cents bornes d’efforts surhumains pour ne prendre « que » 50 minutes à l’arrivée…

Au général, Agoshkov est deuxième à 5 h 20 du leader, Newland est trois à 5 h 40, si la première place semble jouée (mais on rappelle qu’ici c’est le désert qui décide) la deuxième en revanche est encore une citadelle à prendre.

AGOSHKOV EST DEUX AU GÉNÉRAL
AGOSHKOV EST DEUX AU GÉNÉRAL

Le premier Français, Hamard, est quatrième à cinq heures cinquante du Viking, autrement dit lui aussi est dans le coup pour la deuxième place au général à Dakar.

Autre malheureuse avec Dubois, Nifontova est en carafe à dache de l’arrivée.

Du coup, en effet, les classements vont beaucoup changer, derrière Ullevalseter.

AUTOS :  SABATIER QUI REVIT

SABATIER A MENÉ LA TROUPE DES AUTOS, ENFIN UNE BONNE JOURNÉE!
SABATIER A MENÉ LA TROUPE DES AUTOS, ENFIN UNE BONNE JOURNÉE !

9 h 24, Serradori est parti.

Thomasse et Shagirov partent derrière de deux minutes en deux minutes.

La veille, Serradori avait quarante minutes d’avance sur le Khazakh à 5 km de l’arrivée et il s’est perdu sévère, il a quand même gagné la spéciale mais a peut-être perdu tout espoir de remonter le Toyota de Shagirov, il est à une heure seize minutes du leader.

Bon, tout le monde peut avoir un pépin, mais compter la dessus c’est un peu, comme le raconte Mc Queen dans « Les Sept Mercenaires », comme de se jeter tout nu dans les cactus juste pour voir ce que ça fait…

Ce jour, le problème sera de ne pas faire l’erreur de quelques uns des motards, il ya aura des traces dans tous les sens, mais dans une auto, il y a un navigateur…

En tous cas, les trois autos restent groupées, Serradori a eu beau envoyer du 190 km/h, les autres s’accrochent, c’est le jeu, c’est l’ouvreur qui prend les risques.

À propos de risques, les deux camions de Shibalov et Tomecek foncent derrière ce groupe de trois, mais il y a un danger si jamais on crève quand on est suivi par un camion.

Regardez cette photo hallucinante d’Alain Rossignol, et imaginez le coup de montée d’adrénaline de l’équipage Martin/Bigot autour du byggy…

Serradori se plante dans sa ‘nav’, c’est fichu, tout le (beau) monde lui passe devant.

Et Tomecek et Shibalov ont la bave aux lèvres, ils envoient comme des dingues et les deux voitures de tête, Thomasse et Shagirov (Serraodori n’est plus là), sont en vue, tout près…

Deux kms derrière, Elisabete Jacinto envoie aussi du lourd, elle sait que c’est dans cette portion de la spéciale qu’elle doit rouler, dans les dunes, elle manquera de puissance.

JACINTO ENVOIE!
JACINTO ENVOIE !

On se dit que tout est joué mais il y a une boucle le lendemain, 100% sable, où René Metge pense que c’est là que ça va se décider, on verra bien.

Le premier à arriver au CP1 est le camion Kamaz de Shibalov !

Puis les chronos s’affinent, c’est un vrai bouleversement digne de Shakespeare, le meilleur temps sur ce CP1 est pour le camion Kamaz de Kuprianov, qui saute comme une libellule (photo ci-dessous), il est devant Gosselin, Martin, Gérard, Jacinto (mazette !), le buggy de Sabatier, le Kamaz deShibalov, le Toyota de Shagirov, le buggy MD de Thomasse…

KUPRIAKOV SAUTE!
KUPRIAKOV SAUTE !

Tous ces camions, toutes ces autos ont battu les motos au scratch… dans l’affaire, Shibalov a donc repris six minutes à Pascal Thomasse, qui a pris la seconde place au Général la veille pour treize minutes…

Et on seulement fait cent kms….

Danger…

Au fil des passages, les chronos s’affinent, Strugo et Gomez sauvent l’honneur des buggies en passant devant le Kamaz de Kuprianov.

JEAN PIERRE STRUGO
JEAN PIERRE STRUGO

Et puis le gros morceau commence, les premières dunes arrivent.

Qui sortira de là dans les premiers va marquer des gros points…

LES DUNES,BELLES, SUBLIMEMENT BELLES MAIS INFRANCHISSABLES
LES DUNES BELLES, SUBLIMEMENT BELLES MAIS TELLEMENT INFRANCHISSABLES !

Sabatier, Thomasse, Strugo sont passés.

Tomecek, Kupranov et Shibalov sont passés avec hésitation, mais sont passés.

Derrière, Shagirov s’est planté mais est vite reparti.

Et puis c’est encore un peu plus en arrière un plantage collectif monstre, au milieu duquel on trouve Jacinto, Serradori, Fromont, Sazonov, Choiseau…

On arrive enfin au CP2, Strugo est devant Sabatier, Martin et Thomasse.

J’adorerais que Jean Pierre Strugo nous la gagne cette étape, c’est un légitime expert de la piste, un enthousiaste comme il y en a peu et un formidable coup de cerceau, surtout quand c’est hard comme ce jour.

J’adorerais que Thomasse reprenne un paquet de temps à Shagirov, mais bon, attention aux rêves, il faut d’abord arriver et on est à mi-course de la spéciale.

PASCAL THOMASSE
PASCAL THOMASSE

Au CP2, Thomasse a repris 18 minutes à Shagirov, sur 50 de retard au Général.

Il doit se les bouffer d’avoir perdu tellement de temps, comme Serradori la veille à 5 bornes de l’arrivée !

C’est Sabatier qui ouvre pour les autos, il n’est pas meilleur temps mais il fait enfin une bonne journée.

Au CP3, les autos ont repris le pouvoir toutes catégories confondues sur les motos.

Dans l’ordre du chrono, Strugo, devant Sabatier, Martin et Thomasse.

Thomasse qui a repris 30 secondes de mieux sur Shagirov, c’est peu mais c’est dans le bon sens.

Il reste 180 bornes de spéciale…

Surprise !

Le premier camion est le Tatra de Tomecek, huitième au scratch autos/camions !

TOMECEK EN ETAT DE GRÂCE!
TOMECEK EN ETAT DE GRÂCE!

Et l’arrivée, enfin…

Thomasse a effectivement repris un paquet de temps à Shagirov qui n’a plus que 8 minutes d’avance au général, contre cinquante au départ ce matin.

THOMASSE À UN CHOUIA DE SHAGIROV

Puis on trouve un paquet de Français pilotant des buggies.

Serradori troisième à 1 h20 du leader.

Sabatier quatre à 1 h 34.

Strugo cinq à 2 h13

Martin six à 2 h16

Choiseau sept à 4 h 27.

Gomez huit à plus de cinq heures.

Mais le leader est toujours Shagirov !

SACRÉ SHAGIROV QUI SAUVE ENCORE LES MEUBLES!
SACRÉ  SHAGIROV QUI SAUVE ENCORE LES MEUBLES !

À Monaco, au départ de l’Africa Race, René Metge a dit à notre ‘red-chef ‘Gilles Gaignault que la course se jouerait durant la boucle 100% sable de ce vendredi 8 janvier.

On y est…

À moto, il faudrait vraiment un désastre pour que le drakkar du Viking s’échoue sur le sable.

En autos en revanche, huit minutes entre Shagirov et Thomasse, çà va être très crispant !

En camions, Tomecek semble franchement premier de la spéciale, Jacinto deuxième, les deux Kamaz roulent ensemble mais très loin, pour le Général, qui évolue au fil des arrivées voir le lien ci-dessous.

Jean Louis BERNARDELLI

Photos : Alain ROSSIGNOL et Jorge CUNHA/DESERTRUN

Résultats sur: http://www.africarace-live.com/fr/cla-etp9.html

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