AFRICA RACE 2016 : ÉTAPE 7. SHAGIROV ATTENDU, NEWLAND INATTENDU !

 

SHAGIROV ET NEWLAND, HOMMES DU JOUR SEPT

 

 

CHAMI > AMODJAR

5 janvier  2016

ÉTAPE 7 : 444 km

DÉPART DU BIVOUAC

SPÉCIALE : CHAMI / AZOUGI : 414 km

LIAISON : AZOUGI / AMODJAR : 30 km

Cette fois-ci on y est dans le grand jaune.

On partira du bivouac, toujours ce formidable fantasme du pistard, et sur une étape très longue de 444 km, on va se cogner 413 km de spéciale pratiquement tout en sable, avec un chouia de cailloux et d’herbe à chameau.

René Metge au briefing

 

 

« L’avantage avec la Mauritanie, c’est que d’une année à l’autre, le terrain change totalement et c’est donc un parcours entièrement nouveau que les concurrents retrouveront entre Chami et Azougi. Un petit cordon de dunes assez facile à franchir marquera le début de la spéciale. Puis une portion de dunettes avec de l’herbe à chameau conduira les concurrents vers Benichab. Vient ensuite une piste très plaisante, direction plein nord sur une immense étendue qui ressemble à une digue surplombant un panorama sublime. Environ 200 km relativement rapides qui seront les bienvenus car la spéciale est plutôt longue. Sur la fin du parcours, le col d’Azougi sera l’ultime difficulté du jour. Là encore un régal pour les yeux. L’arrivée sera jugée où était installé le bivouac en 2015. Une liaison conduira ensuite les participants au pied du magnifique col d’Amodjar où sera planté le bivouac pour deux jours. »

En profil, voilà ce que cela donne… 

 

La carte avec le plat du jour.

 

Enfin pour savoir où on est en Afrique, nous sommes sur le brin 5/01.

 

a

 

Plein de rouge sur la carte, c’est plein de spéciale pour bezef de liaison…

C’est pour ces quelques jours en Mauritanie, en désert total et d’une beauté absolu, que les concurrents viennent courir l’Africa Race, pour l’aventure, la vraie, l’authentique…

Pas les trucs dessinés en Amérique du Sud sur un banc de sable entre deux rangées de public… !

Mais c’est dur et c’est long, même si le sable est porteur.

Au fait, deux photos exceptionnelles…

Lors de l’attente avant le départ, la veille, tout le monde était arrivé en avance parce que la douane mauritanienne a été passée facilement, Alain Rossignol a eu l’idée de faire une photo de groupe que j’intitule…

« L’armée russe »… 

 

L’équipage du Kamaz ‘hybride’ Kuprianov-Kuprianov-Tanin, à gauche, puis le Russe Dmitri Agoshkov, motard actuellement troisième au Général, entouré par l’équipage Terentyev-Berkut, premier au Général en T2, la voiture est le Ford bleu en arrière plan, la Russe Anastasiya Nifontova, actuellement deuxième au général des motos, l’équipage Grigorov-Elagin, en noir et blanc, dont l’Oscar est en arrière plan, enfin l’équipage du Kamaz Shibalov-Amatych-Khisamiev, actuellement deuxième au Général autos et camions.

Photo géniale, il fallait tout le talent d’Alain pour mettre ça en place et équilibré en position et en couleurs…

Et une autre photo magnifique, l’équipage Sabatier-Rizzardi s’est levé à quatre heures du mat‘, s’est cogné 500 bornes de route, une douane et sait qu’il en a pour une heure avant de partir.

Une auto de course est carrément inconfortable pour y faire quoi que ce soit d’autre que de la course.

Vient l’idée géniale, classique chez les routiers du désert, je dis bien les routiers, les camions de marchandises que l’on croise sur les pistes, de s’allonger à l’ombre du véhicule, mais à midi solaire, pas d’ombre…

On a donc relevé l’énorme capot moteur et piqué un…

Petit roupillon peinard. 

 

 

Génial Alain Rossignol, avec ses appareils photos il donne de la vie à tout…

Allez on y va.

MOTOS : ULLE PERDU, NEWLAND A VAINCU.

 

TOP DÉPART : ULLEVALESTER NE SAIT PAS QU’IL VA PASSER UNE JOURNÉE DE CAUCHEMAR !

 

7 h 45 local time, Ullevalseter est lâché.

Et envoie fort, 146 km/h dans les premiers km.

Il a bien dormi le Viking !

Norbert Dubois le suit, la dernière fois qu’ils sont partis dans cet ordre, un et deux, ils ont « jardiné » dès le km 3, l’un suivant l’autre.

Et devant le Norvégien, pas de traces, sauf les ouvreurs deux jours avant…

Selon l’ordre d’arrivée de la spéciale la veille  c’est donc Agoshkov qui est lâché le troisième.

Puis c’est Nifontova et Newland, et Esterova, habituée paraît-il des camions balais en début de course, et qui a fait une très belle spéciale la veille, rapide certes, mais enfin septième dans une spéciale du rallye le plus dur au monde, on ne peut pas être qu’une jolie poupée pour parler à la poignée de gaz…

 

YEVGENYIA

YEVGENYIA ESTEROVA

Dans les dunettes annoncées par Metge, le Viking ralentit, aux alentours de 50 km/h.

Le pilotage y est amusant mais on a vite fait de se paumer en choisissant une « trajo«  qui passe de tel côté ou de tel autre…

Nifontova s’arrête, petite chute peut-être, ou vérification du road book, histoire d’éviter un plantage collectif en navigation…

 

ANASTASYIA NIFONTOVA

ANASTASYIA NIFONTOVA

 

On répète que les concurrents du raid, ce rallye sans chrono, sont partis par la route vers Nouachkott, ils rejoindront la piste plus loin, donc pas de traces à part celles des rares motards devant.

En tous cas la jeune russe est repartie très vite.

Cela dit les dunettes c’est très casse gueule, mais on y roule doucement pour cette raison, en dehors de la nav pas facile, il n’y a pas d’horizon, et un paquet de pilotes s’arrêtent très peu, ça sent donc les petites chutes multiples.

Premier point réel au CP1, à une centaine de km du départ.

Bonne nouvelle, Blanpain roule, la veille, il est resté planté, panne moteur, dès le km 3.

 

JEAN LOUIS BLANPAIN

JEAN LOUIS BLANPAIN

 

Le jeune belge est en queue de peloton bien sûr, vu son arrivée tardive, il a chopé trois heures de pénalité mais il roule.

Il m’est sympathique pour deux raisons, il est belge, un petit pays ultra-sympa où la moto tout terrain est une sorte de cause nationale avec des Champions du Monde de Motocross en pagaille, ensuite il s’appelle Jean Louis, alors forcément je suis de mauvaise foi, ce que j’assume parfaitement !

Devant ça se complique un peu, Ullevalseter est à 20 km/h…

Quand on a plus de 400 bornes de spéciale à se cogner dans la journée, ça craint, les franchissements…

C’est peut-être cette zone que Metge a voulu éviter au raid, qui est parti plein sud et vient d’entrer en piste à 150 km du départ, plein nord-est donc, pour rejoindre les petits camarades dans la partie rapide.

 

MON AMI FRANCK ALLARD FAIT LE RAID AVEC SA FILLE INÈS, BONHEUR TOTAL...

MON AMI FRANCK ALLARD FAIT LE RAID AVEC SA FILLE INÈS, BONHEUR TOTAL…

 

Ils sont à pétaouchnok du rallye mais il y a de la sécurité avec eux, des GPS mouchards s’ils se paument, des radios s’il y a un blessé, et à partir de ce point très au sud, ils se rapprochent de la piste du rallye, bref grand bonheur bien sûr…

Ullevalseter et Dubois approchent du CP1,  Dubois qui a une belle trace devant lui, mais cela dit, cette partie de la piste est une vraie merde, où l’on roule à 40 km/h !

On arrive au premier CP et « Ulle » a réussi, même en ouvrant sur une zone difficile, à prendre deux minutes à Dubois.

Quatre minutes entre les deux, géographiquement parlant, ça évite aussi de prendre la poussière de l’autre.

Bref, ça roule, même quand c’est lent.

Avantage d’avoir de belles traces devant, Andrew Newland parvient à prendre le deuxième chrono, quelques secondes devant Dubois.

On repart vers le CP2, qui sera aussi celui du « ravito » en essence, distant de 147 km.

« Ulle » a mis pas loin de deux heures pour faire les premiers 100 km, c’est dire si c’est très merdeux par endroits, heureusement, en quittant le CP1, on retrouve le billard annoncé par Metge, le Viking envoie du 130 km/h.

Le premier Français au CP1 est donc Norbert Dubois, troisième temps, juste devant Julien Sanchez.

 

JULIEN SANCHEZ

JULIEN SANCHEZ

Là encore le fait d’avoir des traces devant est un gros avantage, après, il faut tordre la poignée de gaz et ça, on est tout seul…

Donc bravo au jeune Julien.

Devant, première faute de navigation pour Ullevalseter, qui doit revenir sur ses pas, pas beaucoup mais on l’a vu derrière, Dubois, Newland ne chôment pas.

Le Viking n’est donc plus ouvreur, il va pouvoir faire quelques km juste en vérifiant la « nav‘ » des autres, c’est plus facile…

Au CP 2, Ullevalseter passe la ligne le premier mais Newland, Dubois et le Viking arrivent de dix secondes en dix secondes.

Newland est meilleur temps, il a repris huit minutes à Ullevalseter.

 

ANDREW NIEWLAND

ANDREW NIEWLAND

 

Bref, pour Ullevalseter qui est à nouveau en ouverture, c’est comme un second départ était donné avec remise des compteurs à zéro.

Une minuscule erreur de « nav«  et voilà comment on perd 247 km d ‘efforts surhumains !

Et oui, le vrai rallye raid ne fait pas de cadeaux.

Bon au général, « Ulle » a plus de deux heures d’avance sur ses poursuivants mais sur ces deux premiers CP, Newland lui a collé dix minutes, Dubois huit.

 

UN BEAU JOUR POUR NORBERT DUBOIS

UN BEAU JOUR POUR NORBERT DUBOIS

 

Le Viking va devenir « berserk« , en fureur, comme ses ancêtres découvreurs du Vinland, l’Amérique, bien avant Christophe Colomb !

Newland est vite lâché mais Dubois s’accroche, on sait que ce garçon sait aller très vite, surtout s’il y une victoire possible en spéciale, il est parti deux minutes après Ullevalseter, il lui suffit d’arriver moins de deux minutes derrière !

Enfin « suffit » n’est pas le mot adéquate quand on roule à des vitesses imprésentables !

Bref, c’est énorme baston et en tête, sans aucune trace, avec donc large possibilité de se gourer.

Et ça marche, un viking « berserk«  est intouchable, au CP3, il a trois secondes d’avance sur Dubois.

Il lui a donc repris huit minutes depuis son erreur, on est au km 330, à 80 km de l’arrivée, et on peu imaginer que ça va vraiment envoyer du lourd, Newland n’a qu’une minute trente de retard,on rappelle qu’il avait dix minutes d’avance au CP1…

On attaque la montagne, le décor change…

 

ULLEVALESTER LÂCHÉ PAR ODIN!

ULLEVALSETER  A ACCUMULÉ LES EMMERDEMENTS

 

Et Ullevalseter s’aperçoit probablement qu’il a loupé un Way Point GPS, il revient sur ses pas, le trouve,  repart, mais on voit mal comment sur une journée pareille, deux erreurs pourraient encore le laisser gagner.

Dubois et Newland le reprennent, mais impossible de savoir s’ils ont passé le Way Point en question ou s’ils l’ont loupé.

Et ça, on le saura malheureusement très tard…

Ullevalseter a passé la ligne d’arrive le premier.

Mais il n’a évidemment pas gagné.

Les chronos d’arrivée tombent un poil tard, le PC me dit que c’est en effet une panne technique.

Mais tout finit par arriver.

 

NEWLAND NE S'EST PAS PERDU IL A VAINCU

NEWLAND NE S’EST PAS PERDU ! IL A VAINCU !

 

Andrew Newland est vainqueur de l’étape, devant Dubois et Ullevalseter.

Qui aura donc raté le grand chelem, pas de beaucoup, quatre minutes, mais on le sait, ici, se perdre c’est se damner.

Bon, le Viking a deux heures quarante d’avance au Général sur Anastasiya Nifontova…

Dubois est le meilleur Français, quatrième au Général (à plus de trois heures…)

Mais bon, quand le destin décide de t’emmerder dans le désert, même si t’es le plus fort t’es pas le plus fort…

Et demain c’est Newland qui va ouvrir…

 

AUTOS : SHAGIROV, L’EMPEREUR KAZAKH.

 

9 heures pile, le buggy de Dominique Housieaux est lâché.

Chat noir avec des emmerdes sans fin en début de semaine précédente, Dominique a enfin conjuré le sort et pris sa première victoire la veille.

Il a devant lui les traces des motards, qui n’ont d’ailleurs pas fait une erreur, tout va bien, à condition que la scoumoune l’oublie vraiment.

 

DOMINIQUE HOUSIEAUX

DOMINIQUE HOUSIEAUX

Dominique roule en groupe avec Thomasse, Shagirov et le Hongrois Szalay.

Et donc on bouffe de la poussière « à donf« .

Kuprianov est parti premier camion, la veille, sur une spéciale hyper rapide, il a réussi à coller quarante secondes à son très costaud et très rapide coéquipier du team Kamaz Shibalov.

Alors forcément, quand on arrive à battre l’imbattable on a le moral…

 

KUPRIANOV LE MAGNIFIQUE

 

Devant, Housieaux envoie du 175 km/h, déchaîné le garçon, mais il a du gros calibre au c… son compagnon d’écurie Pascal Thomasse, Shagirov, Szalay est (un peu…) lâché.

Bref, on ne se fait pas de cadeaux…

En plus opn commence à passer les dernières motos, donc pas facile pour l’ouvreur auto, derrière chaque dunette il peut y avoir un motard par terre, il semble, de ce que dit l’Iritrack, que Thomasse ait doublé Housieaux, on verra ça au CP1… ?

 

PASCAL THOMASSE

PASCAL THOMASSE

Mais Thomasse doit avoir crevé, il est retardé, devant il n’y a plus que Housieaux et l’infernal Kazakh Shagirov, en tête au Général on le rappele…

Derrière, les eux Kamaz se sont mis dans un piège, Kuprianov est arrêté, probablement planté et Shibalov roule à 5 km/h !

Pas impossible que l’un sorte l’autre si c’est un plantage.

Si c’est une crevaison, Shibalov va foncer devant…

On est dans cette merdasse des trente/quarante derniers avant le CP1, il y a du monde partout scotché ou au ralenti dans la ‘pampa’… !

Devant, Shagirov a semble t’il passé Housieaux.

C’est sûr que dans la mouise, un 4X4 très puissant est intéressant !

 

SHAGIROV INFERNALEMENT RAPIDE PARTOUT

SHAGIROV INFERNALEMENT RAPIDE PARTOUT

 

Surtout emmené par un pilote brillantissime !

Et c’est en effet le Toyota de Shagirov qui arrive le premier, et ce pour une bonne raison, Housieaux aussi s’est arrêté, le pilote Khazakh qui est en tête au général est seul en tête de la spéciale.

En somme, il est en train de mettre la barre assez haut, même s’il reste 300 bornes de spéciale devant…

Mais ce n’est pas un trou qu’il a fait, c’est un puits dans lequel la concurrence s’est jeté !

Au fait, c’est en effet au CP1 que les voitures du raid ont rejoint la piste et elles arrivent juste après le passage de Shagirov.

Elles vont se faire une longue journée !

Les camions aussi…

Les deux Kamaz sont restés arrêtés un long moment ensembles, plantage probable, on en saura plus vers 23 heures quand le communiqué officiel arrivera et Jacinto, qui avait du coup bien remonté sur les deux Russes, se plante au même endroit qu’eux…

Dommage !

Du coup, c’est Tomecek qui a pris la tête des camions.

 

TOMECEK

LE TATRA DE TOMAS TOMECEK

 

Bon, dans une étape, il a fini sur trois roues avec un retard considérable, il est 21 ème au général avec 5 heures de retard sur le leader, pour la course c’est donc foutu mais pour cette journée, il peut faire un temps honorable…

Petit coup de théâtre dont le vrai rallye raid a le secret, c’est l’Optimus MD de Jérémie Choiseau, qui passe le CP1 quinze minutes après Shagirov, qui décroche le meilleur temps !

 

JÉRÉMIE CHOISEAU FAIT UN COUP SUPERBE

JÉRÉMIE CHOISEAU FAIT UN COUP SUPERBE

 

Parmi les camions, Tomecek est effectivement passé meilleur temps au CP1, il est, au chrono, 1’22 » devant le Kamaz de Shibalov.

Bon, la suite va être saignante mais il l’aura battu au moins une fois… sur 100 km.

Pour dire, après le CP, Shibalov est à fond total, 145 km/h !

 

SHIBALOV ARRÊTÉ SIGNIFIE ENSUITE SHIBALOV ÉNERVÉ!

SHIBALOV ARRÊTÉ SIGNIFIE ENSUITE SHIBALOV ÉNERVÉ !

 

Prudemment, les voitures du raid ont laissé passer les trois premiers camions avant de prendre la piste…

Devant, Shagirov est à nouveau arrivé  le premier au CP2, on va devoir attendre les autos suivantes pour savoir qui est en tête de spéciale.

Mais derrière, Choiseau a été retardé, si en plus de la puissance, des ses quatre roues motrices, de sa virtuosité absolue, Shagirov a la chance de voir ses adversaires couler les uns après les autres, ce qui est le cas, il va vraiment atomiser !

Et effectivement Choiseau passe deuxième chrono au CP2, avec dix minutes de retard sur le Toyota. Strugo est derrière, il grignote l’ami Jean Pierre, il est sept au général et ses adversaires directs sont derrière lui…

 

JEAN PIERRE STRUGO

JEAN PIERRE STRUGO

 

Au CP3, Shagirov arrive évidemment le premier, ce qui devient intéressant au point de vue baston, c’est qui est deuxième…

Non pas que l’on méprise Shagirov, au contraire, mais ce jour-là tout lui sourit, en plus il est supere rapide, donc carrément intouchable…

Au fil des passages au CP3, les positions changent, il semble que Choiseau soit à nouveau deuxième (avec 16 minutes de retard, on imagine la journée incroyable que fait Shagirov !)

Shagirov est évidemment le premier à couper la ligne d’arrivée.

Sans même attendre les autres, on peut dire qu’il a gagné cette spéciale, sauf si pénalité pour avoir loupé quelque chose.

Choiseau est en effet deuxième, Grigorov trois.

 

PASCAL THOMASSE N'EST PLUS QU'A UNE MINUTE DU KAMAZ DE SHIBALOV

PASCAL THOMASSE N’EST PLUS QU’À UNE MINUTE DU KAMAZ DE SHIBALOV

 

Au Général, Shagirov est toujours leader, en améliorant bien son avance, 54 minutes devant Shibalov et son Kamaz, mais 55 minutes devant Pascal Thomasse, qui est virtuellement podium mais va bien finir par aller nous le chercher ce camion russe !

Résultats à surveiller, ils sont mis à jour au fur et à mesure des arrivées et des infos du jury.

Au fait, on est à quelques pas d’Atar, une des étapes clés du Paris-Dakar, du vrai bien sûr, pas de son clone argentin.

Frissons…

Souvenirs…

Résultats à suivre sur: http://www.africarace-live.com/fr/cla-etp7.html

Jean Louis BERNARDELLI

Photos Alain ROSSIGNOL et Jorge CUNHA/DESERTRUN 

 

 

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