PRAËM ?

 

Nom inspiré du latin praemium qui signifie récompense !

 

Aujourd’hui, vulgarisé par l’appellation Premium utilisée dans l’automobile pour définir le haut de gamme, le mot latin «praemium» retrouve sa véritable identité grâce à deux jeunes génies Français, deux frères, évidemment passionnés de moto, qui souhaitent redonner au métier de préparateur des lettres de noblesse, perdues au fil des ans et des «bricoleurs», fussent-ils de génie !

 

 

La récompense du travail bien fait, la récompense d’un objet unique, la récompense d’un design revu et corrigé, voilà ce que recherchent Sylvain et Florent Berneron au fond de leur atelier yvelinois. Les deux frères vouent un véritable culte à la moto et, tous les deux, la pratiquent depuis leur plus tendre enfance, sur circuit et dans les chemins.

Sylvain s’est très rapidement orienté vers le design et a ainsi travaillé pendant 5 ans chez BMW Motorrad à Münich. C’est là qu’il a appris la rigueur et la méthodologie qui président lors de la conception d’une moto.

Florent, quant à lui, est plus attiré par la perfection mécanique, ce qui le conduit vers l’aéronautique et la maintenance des hélicoptères de combat de l’armée française, et le « prototypage » de certaines pièces très spécifiques.

Des compétences, de la précision et des connaissances nécessaires à la réalisation d’une Praëm.

 

 

Les deux frères ont un seul et même but : réaliser du sur-mesure, pour des clients exigeants, très exigeants même. Ils ne souhaitent travailler que sur des modèles déjà exceptionnels, déjà rares et possédant soit un pédigrée à rallonge, soit un palmarès sportif digne de la légende…

Les machines sont alors totalement déshabillées, puis, selon Sylvain le designer de la fratrie, décryptées et redessinées pour finir dans les mains de Florent pour être perfectionnées et finies de façon unique.

Pour cette première au Salon de la Moto de Paris 2015, Sylvain et Florent ont travaillé sur une Honda VTR 1000 SP2, moto Championne du monde de Superbike en 2000 aux mains de Colin Edwards, excusez du peu !

Le modèle sur le stand Praëm (Hall 8) est habillé d’une sorte de carénage fait de plus de 1150 fils inox, coupés, soudés, assemblés. Il n’y a pas deux fils de la même longueur, c’est un travail d’orfèvre. Ce carénage n’est pas le fruit du hasard, puisque sa conception améliore grandement le refroidissement du moteur, notamment celui du cylindre arrière, dont l’échauffement a été le talon d’Achille de cette moto de course.

 

 

Le travail a porté également sur la partie cycle, avec l’adoption de suspensions Ohlins, fourche et amortisseur arrière, et de freins en carbone d’origine Brembo. Sylvain et Florent estiment qu’il leur a fallu environ 4.000 heures de travail pour la réaliser.

Soit un an de travail à deux !

Cette Praëm n°1 pèse moins de 190 kg, dépasse allègrement les 300 km/h, mais la vitesse n’est pas sa vocation, ou du moins ne l’est plus. Il s’agit maintenant d’une véritable œuvre d’art, c’est la vitrine d’une nouvelle marque, c’est un projet de deux frères animés par une seule et même passion.

Si l’on devait donner un prix à cette œuvre, car c’en est une, mis à part celui d’excellence qu’elle remporte haut la main, il faudrait compter quelques 170.000 € minimum, mais il s’agira là du prix de l’exclusivité la plus absolue !

CHAPEAU et BRAVO Messieurs, La GRANDE CLASSE !

 

Gilles VIRMOUX

Photos :  Jacques SAMALENS