Alysson, attrape à l’âge de 8 ans, le virus de la Coccinelle. Virus qui la pousse à 16 ans vers une VW 1303 de 1973 qui deviendra par la suite « Cherry Hotcho« .
La voiture, à l’état d’épave, est refaite en cinq mois à raison de demi-semaine. Dès le permis en poche, c’est une utilisation quotidienne qui lie Alysson et sa 1303.
Mais les deux belles, devenues inséparables, se dirigent inexorablement vers les portes des circuits et ce malgré un budget des plus serrés, nécessitant naturellement l’utilisation de pièces « typées course » d’occasion !
La déco ‘girly‘ en rose et fushia ajoutant un côté racing déjà accentué par les pneus slicks et le moteur de 1600 cm3. Trois ans de ce traitement ont fini par radicaliser la représentante féminine de la Daily Driver Cup (DD Cup).
Alysson crée finalement sa propre déco pour sa voiture qui s’appelle dorénavant « Cherry Hotcho » et qui est maintenant dotée d’un moteur plus puissant de 1915 cm3. Mais la chrysalide n’est pas que pour la voiture, car la jolie jeune femme, se métamorphose en pin-up des années 60 !
Malgré des casses moteur et un budget toujours trop limité, la jeune pilote se fait remarquer pour autre chose que sa plastique avantageuse… C’est donc grâce à la ferveur de nouveaux partenaires, qu’est née l’ultime version de « Cherry Hotcho » présentée lors du second Super VW Fest au Mans.
La nouvelle déco réalisée par Mathieu Bois (CBM à St Denis de Cabanne), reste parfaitement dans l’esprit « Cherry Hotcho« , avec un traitement extraordinaire. La métallisation extrême sur la peinture noire est dû à un procédé qui se nomme metal flak holographic et qui est essentiellement composée de petits morceaux de métal…
Il faut ensuite la bagatelle de huit couches de vernis pour égaliser et lisser parfaitement le rendu !
Les transformations mécaniques, sont-elles, le fruit de Sylvain Brocarel de ‘Slymotors’, avec un moteur de 2176 cm3, accouplé à une boîte de vitesses de Porsche 914. Les freins sont également revus. Les suspensions combinés-filletés très adaptés à la piste restent inchangées.
Mais laissons Alysson nous conter le cheminement qui l’amène aujourd’hui à faire la promotion de son calendrier 2016.
Suite à de nombreuses casses mécaniques sur Cherry Hotcho, alors qu’un projet de nouvelle peinture était déjà en cours, les finances ont commencé à manquer.
Elle nous explique :
» Au fil de la restauration, les imprévus financiers se sont accumulés, malgré l’aide de nombreux partenaires et un deuxième emploi en plus de mon temps plein, je ne suis aujourd’hui plus capable d’assumer Cherry Hotcho. »
Alyson poursuit :
« Étant modèle photo pin-up depuis plusieurs années, j’ai toujours rêvé un jour de faire comme ses belles pin-up américaines qui me font rêver et qui réalisent leur propre calendrier. Et en discutant avec deux amis lors d’un shoot avec ma collection de VW, on s’est dit : et pourquoi ne pas faire un calendrier afin de financer Cherry Hotcho ? «
L’idée folle était lancée, les partenaires se sont vite intéressés au projet ! (I cans energy drink, agence graphink, Full VW shop, ludovic druguet photography ainsi que le super vw fest !)
Et c’est avec beaucoup d’aide et de travail qu’en seulement quelques mois le projet était bouclé, avec un très beau panel de VW air cooled, en passant par l’origine au dragster, de l’ancienne à la 1303 cherry hotcho, ainsi que du Karmann au Combi split ou bay !
Les calendriers, dont la recette sera exclusivement utilisée pour financer les surcoûts de la nouvelle version de cherry hotcho, seront disponibles sur la boutique en ligne de son site. www.cherryhotcho.com
Une formule calendrier+photo dédicacée+sticker offert est également proposée.
Alyson, conclut :
Je remercie mes partenaires grâce à qui mon rêve d’être la pin-up d’un calendrier VW s’est réalisé, et toutes les personnes qui me suivent et me soutiennent, sans qui cherry hotcho ne pourrait plus continuer à exister sur la piste !
Voilà comment l’idée du calendrier est née !
ALYSSON
Messieurs, je crois pouvoir vous annoncer que cette année Noël est très en avance …www.cherryhotcho.com
Texte et propos recueillis par Emmanuel LEROUX
Photos : Emmauel LEROUX et Ludovic DRUGUET