De passage en France pour retrouver ses parents qui vivent à Montpellier et aprés quelques jours de repos et de détente en Turquie, le jeune pilote Français Timothé Buret, désormais installé outre-Atlantique à Indianapolis, puisqu’il dispute cette année le Championnat Américain Mazda Pto Séries, en a profité pour effectuer un détour sur le circuit de Lédenonn afin de s’entretenir avec son coach, David Zollinger
L’occasion pour autonewsinfo présent ce jour-là sur la piste de Lédenon de bavarder avec Tim.
Depuis, Tim est reparti vers les Etats-Unis et ce week-end, il dispute l’ultime manche du Championnat Mazda Pro Séries sur la piste Californienne de Laguna Seca
Avec comme principal objectif au terme de sa première saison aux USA de conserver sa troisième place actuelle au classement général
Championnat dominé en 2015 par Santiago Urrutia un ancien pilote de la série GP3 la saison passée en 2014 et auparavant de la F3 Européenne en 2013, l’actuel leader qui devrait être sacré ce dimanche devant Neil Alberico, qui occupe la seconde place, suivi de Tim Buret.
Les positions actuelles : 1. Urritia : 304 points – 2. Alberico : 275 pts – 3. Buret : 257 pts
Rappelons qu’une victoire rapporte 31 pts, la seconde 25, la troisième 22, la suivante 20.
La pôle attribuant aussi 1 point et le meilleur tour en course, aussi 1 point.
Avant de s’envoler pour la Californie, Tim nous a confié ses sentiments et ses espérances pour ce dernier meeting de la saison 2015 :
« Le but essentiel reste de finir 3éme et de conserver mon podium au général. Mais il faudra être vigilant car mon suivant immédiat le 4éme, Weiran Tan, le Malaisien, soutenu par Petronas et qui vient de la F3 Allemande ne possède que six points de retard. Et comme c’est lui qui a remporté le plus de victoires cette année, cinq, il sera naturellement extrêmement dangereux pour mon podium. »
Tim nous rappelant :
« En ce qui me concerne, j’ai un succès mais je suis l’un des plus réguliers m’étant classé neuf fois dans le Top 6 en quatorze courses. »
Avant de préciser :
« En fait ce qui m’a le plus manqué et pénalisé, « c’est de ne pas connaitre les circuits et aussi et principalement le pilotage sur les ovales. »
Et il nous indique :
« Au début quand j’ai tourné pour la toute 1ére fois sur un ovale, je n’avais pas vraiment confiance. Il faut à très haute vitesses en permanence raser les murs. Cela reste impressionnant. On ressent une énorme charge émotionnelle. Beaucoup d’appréhension quand tu rentres dans les virages. Ensuite, il faut apprendre à doubler dans les virages.»
Après ce dernier rendez –vous, Tim pense déjà à la suite et à saison 2016.
« L’idéal serait de monter en Indylight comme l’a fait Tristan Vautier. Ce serait logique mais si le Mazda séries reste raisonnable : 400.000 dollars – 370.000 € une saison en Indylight coute beaucoup plus cher : 1, 2 million de dollars chez Juncos son Team!
Avec son manager l’Anglais Tim Gilbride le 1er objectif est donc de monter en Indylight mais Tim possède au cas ou, un plan B.
« Aller rouler en F3 au Japon car une campagne la bs ne revients qu’à 200.000€ !
Mais avant de se tourner vers 2016, il dresse un premier bilan de 2015
« Il est très satisfaisa nt car la compétirion est serré&e en Mazda Séries. Le nioveay y est tre crelevé. C’est lav raison pour laquelle su je pouvais finir 3éme ce serait super. Je me suis bien préparé pour cet ultime run avec mon préparateur mental qui vit à Montpellier, l’ancien International de Hand-ball, Jean Paul Martinet qui est venu me suivre toute l’année et s’est installé avec moi à Indianapolis. Avec lui on arrive toujours deux semaines avant les courses pour prendre les repéres et bien se préparer. »
Souhaitons à Tim de réussir sa dernière course en Mazda Séries
David Zollinger son coach avec qui il a roulé au volant de la Norma Vde V de l’équipe Palmyr,nous confiait ce dimanche matin
« Je l’ai eu au tél et je l’ai trouvé détendu, bien dans sa tête. Il s’est promené en début de semaine et a visité Las Vegas, Venice, Carmel et Los Angeles avant de mettre le cap sur Monterey et Laguna Seca. Cela lui a permis de se vider la tête et de se changer les idées. »
Gilles GAIGNAULT
Photos : Team et autonewsinfo