Décédé le vendredi 17 juillet dernier des suites de son accident survenu lors du Grand Prix de Formule 1 du Japon, à Suzuka, le dimanche 5 octobre 2014, le jeune pilote français Jules Bianchi aura son nom dans l’une des salles du nouveau bâtiment entièrement rénové et situé au dessus des stands du circuit Nivernais de Magny cours.
C’est ce que vient d’annoncer Serge Saulnier, le Président du directoire du circuit de Nevers Magny-Cours
« En accord avec sa famille, un espace à la mémoire de Jules Bianchi, pilote français de Formule 1, portera son nom au deuxième étage du nouveau bâtiment des stands du circuit. Cet espace sera inauguré samedi 29 août, à 13 heures, à l’occasion de la cinquième manche du GT Tour »
Précisons qu’à cet étage, chaque espace portera le nom d’un pilote, auto ou moto. Ceux de lo’étage supérieur étant eux baptisés du nom d’un constructeur.
Jules Bianchi a souvent roulé sur la piste Nivernaise comme le rappelle encore Serge Saulnier :
« Jules n’a jamais caché qu’il appréciait de rouler ici ».
C’est d’ailleurs à Magny cours que le jeune Azuréen avait décroché son tout premier titre en sport automobile devenant le 14 octobre 2007, à l’occasion de l’avant-dernière épreuve du Championnat de France de Formula Renault 2.0, Champion de France
Plus récemment il avait participé au volant de monoplaces de Grand Prix, il y a trois ans aux essais réservés à la fin de l’été 2012, aux rookies, roulant pour les équipes de F1, Ferrari et Force India.
A l’époque, présent sur le circuit de Magny cours pour ces tests réservés aux jeunes espoirs, Jules Bianchi nous avait confié :
« Après ces trois jours d’essais je me sens près à courir en Formule 1. J’ai beaucoup appris et mûri avec Ferrari et Force India, tout s’est déroulé pour le mieux. Comme la piste était mouillée ce matin, nous avons simplement vérifié que tous les systèmes fonctionnaient correctement. C’était la première fois que je roulais avec des pneus intermédiaires et j’ai donc pris de nouveaux repères sur cette base. C’était sympa de conduire sur le mouillé mais il n’y avait pas beaucoup de grip avec les « inter ». Cette nouvelle séance s’est bien déroulée et je me sens encore plus prêt pour accéder à la Formule 1. »
Considéré dans le milieu de la Formule 1 comme l’un si ce n’est le plus doué et le plus talentueux, la carrière de Jules Bianchi, promis à un très réel avenir en F1, s’est brutalement arrêtée le dimanche 5 octobre 2014 lors du 43éme tour du GP du Japon sur la piste de Suzuka
4
Alors que la piste était détrempée, le pilote Azuréen a soudainement perdu le contrôle de sa Marussia, filant à très haute vitesse, percuté un tractopelle de levage en train de soulever une autre monoplace déjà sortie au même endroit, la Sauber de l’Allemand Adrian Sutil.
Transporté inconscient à l’hôpital le plus proche, celui de Mie, Jules Bianchi avait ensuite courant novembre était rapatrié en France à Nice, sa famille étant établi sur la côte d’Azur.
Après neuf mois de coma, Jules s’est finalement éteint le vendredi 17 juillet dernier. Quatre jours plus tard, tout le monde de la Formule 1 l’accompagnait à la Cathédrale. de Nice dans so,n dernier voyage.
Avant que dans l’après-midi, Jules ne soit incinéré à Monaco.
Gilles GAIGNAULT
Photos : Jean François THIRY – Gilles VITRY et AUTONEWSINFO