LES JUKE NISMO RS EN FOLIE SUR LE TURINI…

 NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrrick-MARTINOLI-


NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrick-MARTINOLI-

 

Les Juke Nismo RS en folie sur le Turini

A la fin du mois d’avril, les beaux jours aidant, L’équipe presse de Nissan avait intensément réfléchi :

Où faire essayer nos nouveaux Juke Nismo RS ? En région parisienne comme d’habitude ?

Pas terrible et peu fun.

Sur circuit ?

Sans doute pas le meilleur endroit pour mettre en valeur les qualités du produit »

Alors, a soudainement germé l’idée de la spéciale de montagne…  et quitte à en choisir une, « et pourquoi pas la plus célèbre de toute, celle du Turini ? »

Banco, la voilà l’idée…

Et c’est ainsi que la presse s’est retrouvée quatre jours durant au volant de ces engins ludiques que sont les Juke Nismo RS, à monter et à descendre le célèbre col par les trois routes qui serpentent dans la montagne de l’arrière-pays Niçois.

Présentation

 NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrrick-MARTINOLI-


NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrick-MARTINOLI-

 

Le Juke, tout le monde connait maintenant depuis sa présentation à Genève en 2009. Il promène sa silhouette, de SUV urbain, compact à la ligne franchement décalée dans tous les beaux quartiers.

On l’adore ou on le déteste.

Mais, et c’est une qualité, jamais il ne laisse place à l’indifférence quant à son physique. Il a eu également le mérite de créer son segment de crossover urbain, dans lequel se sont engouffrés depuis, Peugeot 2008, Citroën Cactus et autre Renault Captur.

 

NISSAN-NISMO-JUKE-VUE-JANTE-Photo-Patrrick-MARTINOLI.

NISSAN-NISMO-JUKE-JANTE portée à 18 pouces -Photo-Patrick-MARTINOLI.

 

Aux roues placées aux quatre coins et à la ceinture de caisse très haute, la nouvelle NISMO RS (pour NIssan MOtorsport) ajoute des boucliers et des extensions d’ailes évocateurs de performances, ce qui rend la silhouette plus virile, et transforme son côté BCBG ‘NAP’ Neuilly-Auteuil-Passy’ les beaux quartiers du XVIème arrondissement, en un aspect plus débridé, avec roulements de mécanique, plus en vogue en la grande banlieue, dans les environs du plateau St Eutrope par exemple.

Les jantes alu sont d’ailleurs portées à 18 pouces.

L’intérieur n’est pas en reste. La bonne éducation et l’esprit ‘cocoon’ des beaux quartiers, se transforment en tempérament de feu, avec un compte tours à la couleur rouge diabolique et des sièges baquets de deux types possibles.

 

ISSAN-NISMO-Interieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

NISSAN-NISMO-Intérieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

 

L’un présente un compromis confort-maintient très agréable pour un usage routier, alors qu’il est possible de choisir des ‘Recaro’ en cuir noirs surpiqués du même rouge que le compte-tours, bien plus exclusif, au maintien sans reproche mais au conforme bien ferme.

Pour le reste, nous sommes toujours dans un Juke. L’espace rapporté au volume de la voiture n’est pas énorme et l’espace vitré, conformément à la mode actuelle, reste trop mesuré, mais on se sent bien à bord.

L’écran central de la planche de bord reprend les fonctions classiques chez Nissan, avec notamment

 

ISSAN-NISMO-Interieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

NISSAN-NISMO-Intérieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

 

L’excellente vision à 360° et qui permet de manœuvrer la voiture uniquement en regardant cet écran, des détecteurs de mouvements venant parfaire la sécurité.

Mais c’est du côté de la mécanique que se porte tout l’intérêt du Nismo RS. Les ingénieurs nippons ont travaillé sur le 4 cylindres DiG-T pour en obtenir deux versions

La première développe 218 ch  et 280 Nm de couple et est dédiée à la version deux roues motrices.

Le moteur est accouplé à une transmission à six vitesses, munie d’un autobloquant pour améliorer la motricité.

La deuxième ne développe que… 214 ch pour un couple de 250 Nm. Elle est associée à une version 4×4 à boite automatique 8 vitesses, et surtout d’un système de vectorisation de couple.

L’autobloquant est dès lors inutile puisque le calculateur joue en permanence sur le couple délivré sur chacune des quatre roues.

Sur cette version automatique, on peut décider de passer les vitesses manuellement avec des palettes au volant, si l’on ne veut pas laisser la boite choisir elle-même ses rapports.

 

Au volant…

ISSAN-NISMO-Interieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

ISSAN-NISMO-Photo-Patrick-MARTINOLI.

 

Nous avons pris le volant de ces P’tits bolides, dès l’aéroport de Nice, pour monter jusqu’au Turini.

Autonewsinfo s’était vu attribuer une version 4×2 avec le différentiel autobloquant. Et on le remarque dès les premières accélérations : l’autobloquant produit un effet de couple dans la direction qui nécessite d’incessantes corrections lors des accélérations pour tenter d’aller droit.

Une fois sortie des voies rapides, nous attaquons les premiers lacets. Le freinage est excellent, avec du mordant et l’adhérence est bonne. Mais il faut se méfier du sous-virage chronique lorsque l’on rentre trop sur les freins dans les virages. Mais c’est en sortie que cela se complique.

ISSAN-NISMO-Interieur-Photo-Patrick-MARTINOLI.

ISSAN-NISMO-Photo-Patrick-MARTINOLI.

NISSAN NISMO JUKE  - Photo Patrrick MARTINOLI

 

Le Nismo Juke ressort comme une balle, sans patiner d’aucune façon. Mais si vous avez accéléré un peu tôt, avec les roues encore braquée, la voiture tire vers l’intérieur sous l’effet de l’autobloquant. Pire, on a l’impression que la voiture cherche sa voie constamment durant toute la phase accélération jsuqu’au freinage suivant !

Et l’on est obligé de corriger sans arrêt. En passant le volant à mon coéquipier du jour, je lui indique ce que j’ai ressenti…

Pas de commentaires de sa part…

Mais au bout de quelques kilomètres, il avoue lui aussi sa grande surprise et ajoute AVEC UN PETIT SOURIRE/

 Je comprends maintenant ce qui se passait quand tu étais au volant… J’avais l’impression que tu n’arrivais pas à te servir de la voiture… mais c’est pareil pour moi »

Ben voyons !!!

 

ISSAN-NISMO-Photo-Patrrick-MARTINOLI.

ISSAN-NISMO-Photo-Patrrick-MARTINOLI.

 

La Juke Nismo RS deux roues motrices, est sans aucun doute très efficace :

Jamais de pertes d’adhérence du train avant enregistrée. Le moteur sonne bien et prends d’autant plus facilement ses tours. Mais que ce différentiel est difficile à appréhender…

En conduite sportive, avec le maximum d’attention, il est déjà déroutant. Mais en conduite de tous les jours, il devient une gêne à la conduite !

L’après-midi, c’est la version 4×4, qui nous était dévolue. Et là, une transformation totale.

La différence de 4 ch et de 30 Nm du moteur ?

Pas sensible. Mais la boite de vitesse est un régal. En attaquant sur ces montées et descentes autour du Turini, on passe à la volée les rapports avec les palettes au volant. Grace aux huit vitesses on est toujours bien dans les tours.

En accélération, aucune perte d’adhérence non plus. Le couple est instantanément réparti sur les quatre roues évitant ainsi toute dérobade incontrôlée.

Le freinage lui-même se montre plus joueur, avec une voiture déboitant légèrement de l’arrière en fin de freinage, juste avant le point de corde pour se mettre en position en sortie du virage et permettre une ré-accélération plus franche.

Bref la version 4×4, nous est apparue comme la plus agréable des deux. En montagne, elle tient le même rythme que la 4×2 (on a essayé en se tirant la bourre avec une 4×2…).

 

NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrick-MARTINOLI

NISSAN-NISMO-JUKE-Photo-Patrick-MARTINOLI

 

Et sur route normale, elle est beaucoup plus civilisée que la 4×2 à différentiel autobloquant. Une bonne voiture polyvalente qui sait se transformer en bonne voiture hautes performances et non pas une difficile voiture de course compliquée à gérer dans le quotidien.

Si je devais faire un choix, vous avez compris que ce serait sur la version 4×4 qu’il se porterait.

La version 4×2, reste trop exclusive mais peut pour cela convenir à certains.

Mais dans la vie actuelle, où l’on circule 95% du temps et on s’amuse 5% seulement, il vaut mieux disposer du meilleur compromis…

 

Texte et photos : Patrick MARTINOLI

Constructeurs