Frédéric Vasseur, le patron notamment de l’entreprise Spark Racing Technology mais aussi des écuries ART GP, ne pouvait pas rêver meilleure entrée en matière pour la Spark-Renault SRT_01E depuis le lancement du Championnat FIA de Formula E en septembre 2014. Les yeux sont déjà tournés vers la prochaine saison.
UN PREMIER BILAN TRÈS POSITIF
Sur chaque manche du Championnat, l’équipe technique de Spark Racing Technology est au chevet des écuries pour leur apporter assistance et expertise technique. Les données collectées ont ainsi permis d’analyser en détail le comportement de la Spark-Renault SRT_01E sur les six premières courses.
Développée spécifiquement pour ce championnat en un temps record, la monoplace électrique a confirmé qu’elle était bien née, comme le souligne Théophile Gouzin, directeur technique de SRT :
« Nous ne connaissons que très peu de problèmes de fiabilité. Le moteur-inverter, conçu avec le concours de McLaren, connaît un taux de défaillance quasi nul et les quelques problèmes rencontrés sur les batteries sont analysés conjointement avec Williams pour être résolus au plus vite. Une telle fiabilité avec une voiture neuve, c’est un vrai bonheur ! ».
L’engouement pour le Championnat est lui aussi bien là. Le succès auprès du public, des télévisions et des constructeurs offre à Spark Racing Technology et la Spark-Renault SRT_01E une vitrine exceptionnelle dans le monde entier
DES ÉVOLUTIONS À VENIR
Sur le plan technique, la Spark-Renault SRT_01E va évoluer pour offrir toujours plus de technicité et de performance.
« Nous travaillons régulièrement sur des pièces mécaniques classiques pour répondre aux exigences des circuits urbains » poursuit Théophile Gouzin. « Récemment, nous avons préparé un nouveau package pour le système de freins carbone afin d’obtenir plus de constance en piste. »
Williams, qui fournit les batteries, va aussi adapter avec SRT le système de stockage pour permettre une meilleure récupération d’énergie et une recharge plus rapide. À l’avenir, le développement des batteries devra permettre d’allonger leur capacité en compétition.
Le châssis développé avec Dallara va quant à lui conserver sa structure de base et sera fourni par SRT pour les 4 prochaines saisons. Sa conception fiable, solide et très modulaire est excellente pour accueillir avec un minimum de contraintes les nouvelles pièces propres à chaque constructeur.
UNE NOUVELLE ORGANISATION
Pour Spark Racing Technology, la Formule E continue d’être au cœur de son activité.
« L’arrivée de 8 nouveaux constructeurs va changer légèrement notre organisation. Travailler avec l’ensemble des écuries pour les aider à intégrer leur propre groupe motopropulseur, c’est un nouveau défi stimulant pour toute la société » se réjouit Frédéric Vasseur, fondateur et Président de SRT.
Dès la prochaine saison, les mécaniciens et ingénieurs de SRT travailleront en étroite collaboration avec chaque constructeur pour assurer un suivi de qualité et une équité sportive entre les équipes. La rapidité de développement acquise grâce au support de la Formule E, véritable laboratoire grandeur nature, permet à Spark de rester à la pointe de la technologie dans le domaine des motorisations électriques.
La Spark-Renault SRT_01E en essais à Magny-Cours
Racing Technology a profité d’une séance d’essais de trois jours à Magny-Cours dans la Nièvre (France) pour optimiser le système de freinage de la Spark-Renault SRT-01E. Objectif : développer le système de freinage et proposer un package amélioré aux écuries.
Oliver Panis en visite puis il teste la voiture
L’ancien pilote de Formule 1, Olivier Panis, l’expérimenté et vainqueur du Grand Prix de Monaco 1996, a profité des essais de Magny-Cours pour tester la Spark-Renault SRT_01E en piste. Le Grenoblois a été impressionné par la qualité et la maniabilité de la voiture.
En attendant la Formule E, va débarquer en Europe, après avoir fait d’abord successivement escale en Asie (Chine-Malaisie), Amérique du sud (Argentine-Uruguay) et USA (Miami-Los Angeles) pour la 1ére de ses étapes, laquelle se déroulera à Monaco, le samedi 9 mai.
Ensuite, les concurrents se rendront, à Berlin, Moscou et enfin à Londres pour la manche finale fin juin.
Gilles GAIGNAULT
Photos : Andy CARVER-MICHELIN- SPARK et AUTONEWSINFO