PANAMERICAINE. ERIK COMAS TENTE L’AVENTURE…

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Autonewsinfo vous l’a annoncé samedi.

L’ancien pilote de Formule 1, le Français Erik Comas, qui s’est reconverti avec bonheur dans l’univers des épreuves historiques, va découvrir dans quelques jours, la plus folle, la plus démente mais aussi et surtout celle qui fait rêver tous les passionnés de beaux paysages :

La célèbre Carrera Panamericana qui se déroule annuellement en début d’automne au Mexique. Et qu’organise annuellement au début de l’automne, Lalo alias Eduardo Léon, le grand patron.

Avant de s’embarquer en fin de semaine à destination de Mexico, afin de reconnaître une semaine durant le parcours, Erik Comas, nous a confié les motifs et raisons de sa participation à cette compétition

 

 

– Pourquoi courir la Panamericana?

« L’opportunité s’est présentée il y deux semaines et comme vous le savez, j’y avais déjà songé en Berlinette quand j’exploitais mon équipe Comas Historic Racing. »

– La participation et les sept victoires de Pierre de Thoisy vous ont-elles inspiré?

« Elles ont permis de mieux faire connaitre la Panamericana en France et donner la notoriété méritée a cette course en Europe. »

– Quels objectifs visez-vous? Quel classement espérez-vous?

« Vous imaginez bien qu’un pilote prend toujours le départ avec l’espoir de l’emporter. C’est une course bien différente de celles auxquelles j’ai pu prendre part alors il faut toujours beaucoup d’humilité pour un nouveau challenge que d’autres pilotes « aficionados » maîtrisent du fait de leur connaissance de la course et grâce aux nombreuses reconnaissances effectuées, ce qui n’est pas mon cas. »

– Qui sera votre copilote?

« Isabelle de Sadeleer avec qui nous avons remporté le Tour Auto 2008 et 2013 qui découvrira les « Pace Notes » pour la première fois. »

– Pourquoi le choix d’une Studebaker?

« Vu de l’extérieur et en examinant le palmarès de la course, cela semble la « voiture qu’il faut » pour s’imposer mais ce sont les statistiques. Cependant, autant mettre toutes les chances de son côté en choisissant une voiture qui a démontré être performante sur cette épreuve… »

 

 

– S’agit-il d’un « coup » ou comme avec vos Alpine comptez-vous développer une activité autour de cette course et y participer encore à l’avenir? Sinon quelle est votre actualité « course »?

« Non c’est « one shot », car, mon activité est désormais centrée sur « LanciaStratos.com » que je développe, car aucune structure n’est capable de faire fonctionner comme autrefois des Stratos, performantes et fiables. Comme on est jamais aussi bien servi que par soi-même j’ai entrepris de monter ma propre structure dédiée aux Stratos, un site internet et un livre qui sortira a Rétromobile. »

– Quel est votre programme prévu pour 2015?

« Championnat d’Europe ou d’Italie VHC ainsi que le Tour Auto et le Tour de Corse historique. »

– Comment avez-vous convaincu TAG HEUER de vous soutenir?

« Nous travaillons ensemble avec ma société Green Cars Challenge, exploitant des TESLA depuis 2011 et avons tissé une confiance mutuelle… Comme ils sont partenaires du rallye notre projet les a séduit immédiatement afin d’assurer un relais médiatique de ce partenariat avec la Carrera Panamericana en Europe, une montre spécifique à l’effigie de la course étant même commercialisée par TAG HEUER. »

– La 2 ème voiture inscrite à leurs couleurs, une Falcon du même team que le vôtre, à savoir Mats Hammarlund Racing, fait-elle « équipe » avec vous?

« Absolument, ce sera le plus jeune équipage au départ et le plus glamour…. »

– En dehors de la course vous exploitez des TESLA au sein d’e votre structure, aussi quelle est votre opinion sur les véhicules électriques?

« J’y crois depuis bien avant que la marque Tesla soit mondialement reconnue ! Les sensations sont nouvelles et surprenantes: 3.5 s de 0 à 100 km/h sans une goutte d’essence c’est quand même étonnant… »

– Envisagez-vos de courir un jour sur une voiture électrique?

« J’ai déjà remporté la première course FIA avec une voiture électrique, le Monte Carlo « Energies Alternatives » en 2010 et 2011. Bien que différent, d’une certaine manière ce Rallye a été le précurseur du championnat Formule E qui vient de débuter, sur circuit cette fois-ci, il y a peu en Chine. »

– Quel souvenir gardez-vous du Mexique où vous avez couru en 1992 pour le GP de F1?

« L’image qui me revient instantanément c’est le tonneau d’Ayrton dans le bac a sable aux essais ! L’Autodromo Hermanos Rodriguez dispose d’une piste très bosselée et poussiéreuse, mais son tracé est très amusant. Un tel circuit est inimaginable aujourd’hui en Formule 1, mais j’ai toujours une grande affection pour ces circuits d’époque. »

– Votre « histoire » de pilote est d’une certaine manière liée à Senna (du fait des circonstances de vos accidents respectifs…), aussi est-il encore présent dans vos souvenirs 20 ans après?

« Oui quand un homme vous sauve la vie et qu’il s’appelle Senna rien n’est plus comme avant. »

– Comment résumer ce pilote en quelques mots?

« Dieu… »

– Continuez-vous de vous intéresser à la F1? Votre avis sur la F1 d’aujourd’hui?

« Oui je suis régulièrement les courses automobiles et la monoplace en particulier. Je constate qu’il y a bien longtemps qu’il n’y a plus 26 voitures sur la grille, ce qui est signe que quelque chose ne tourne plus rond. ‎Je suis partisan depuis 10 ans d’imposer aux premières équipes d’engager une troisième voiture jusqu’à concurrence de 26 voitures en course. Je vois que l’actualité va peut-être enfin me donner raison. »

 

José Luis CAPARROS
Photos : François HAASE – Max MALKA  et autonewsinfo