Malgré un temps en demi-teinte, les passionnés du Mans Classic sont bien au rendez-vous pour cette 7ème édition en ce week-end des 4, 5 et 6 juillet 2014.
Et pour cause, leur cœur se réchauffe au contact de toutes ces prestigieuses voitures dont les moteurs crient et les pneus crispent.
Côté pilotes et concurrents, les paddocks des dix plateaux croulent et sont trop exigus ! Côté Clubs, c’est de la folie, plus de 10.000 bagnoles sont là, en exposition
Quant aux fans, ils sont une nouvelle fois plus de 100.000 à avoir fait le pèlerinage… manceau !
Il est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir, admirer et rêver devant le plus grand musée roulant au monde … Avec ces centaines, ces milliers de ‘ Belles d’antan ‘
Pour la plupart anciennes et mythiques, telles que de sublimes Delage, Delahaye, Bentley et autres Bugatti d’autrefois, sans oublier tous les types de bolides qui se sont illustrés plus récemment ces dernières décennies sur la piste mancelle, comme les fabuleuses Ferrari de tous types, Ford GT 40, Mercedes, BMW M1, Alpine et bien sûr Matra.
Alors que des modèles plus récents, comme la dernière de Maranello, ‘LA’ Ferrari, la Porsche Cayman ou bien encore la Fiat 500 motorisée Abarth, tentent de se faire une place ou de se frayer un chemin au milieu de cette foule immense de passionnés de toutes générations.
Car au Mans Classic, on vient en famille. Et des grands-parents, aux parents, les plus jeunes disposent ainsi de tous les renseignements sur toutes les époques de ces fabuleux bolides rutilants qui déambulent, en veux-tu, en voilà !
Dans le village, entre fanfares, parties de flipper et de pétanque, l’ambiance bat son plein. Au rythme des tambours, les spectateurs se promènent euphoriques, pour admirer les différents stands : maquettes miniatures d’automobiles, belles montres chez Richard Mille, chemises et polos customisés dans la boutique Alain Figaret.
Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses aussi …
Au même moment, la vente aux enchères débute chez Art Curial, orchestrée par le célèbre commissaire priseur, Maître Hervé Poulain. Des affiches, des livres autour des 24 heures du Mans et les tant désirés bolides dont la cote ne cesse de croître au rythme des pancartes agitées par les envieux acquéreurs.
Comme vous l’explique par ailleurs Gilles Gaignault, cette vente a rencontré un succès phénoménal : Plus de 13 millions d€ !!!
Question restauration, entre les entremets, les huîtres accompagnés au champagne ou les assiettes de charcuterie et de bonnes bières bien fraîches, le tout orné d’un glacier incroyable qui nous replonge dans l’enfance. il y en a également pour tous les goûts.
La tente Porsche, l’exposition Ferrari avec un transporteur d’époque et les bolides de Marenello d’autrefois et aussi avec l’intégralité de leur gamme constituent, pour les plus initiés, un échappatoire culturel et plus silencieux que le circuit où s’avancent maintenant les voitures des années 1970.
Le vainqueur du plateau 2, avec sa Jaguar Type C de 1952, nous a fait vibrer pendant 43 minutes, doublant même malgré l’incroyable longueur du circuit – 13, 629 km – les derniers pilotes attardés.
Pour parcourir pareille distance, le public dispose de bus, de navettes Combi VW ou d’un petit train. Mais la plupart choisissent de se déplacer à pied, et ils croisent bon nombre de Vespa d’époques qui arpentent les allées.
D’autres se sont eux installés tout autour du cinéma en plein-air et se passionnent pour bien des films cultes dédiés à la compétition comme ‘ Le MANS ‘ le plus célèbre avec l’inoubliable Steve McQueen
D’ailleurs son fils Chad est présent et papote avec des inconditionnels fans de son illustre père…
Certains zieutent le film sans quitter leurs Mustang … ou leurs transats!
Et il y en a pour tout le monde puisque même les enfants peuvent réaliser leurs rêves, en participant à une incroyable course dénommée Little Big Mans, plus attendrissante que jamais. Et Inoubliable pour les petits champions en herbe et en devenir!
Le public venu des quatre coins du monde,trinque à la joie et la bonne humeur, et se retrouve une nouvelle fois, la septième après deux ans d’interminable attente. Le Mans Classic se déroulant une année sur deux.
Quel bonheur !
Vivement la prochaine…
Aurélie ELBAZ
Photos : Thierry COULIBALY et Maurice CAMUS