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Le Grand Prix de l’Age d’Or, demeure année aprés année et au fil des ans, une mécanique bien huilée.

Et comme toute mécanique bien huilée, cet événement continue de faire rêver le public et chaque année sans aucun problème !

Les manifestations de voitures Historiques de tous types, ne cessant d’attirer de plus en plus de monde, le public manifestement, se désintéressant des compétitions modernes !

 

 

C’était d’ailleurs ce week-end sur le circuit de Dijon Prenois, le cinquantenaire du Grand Prix de l’Age d’Or. Le tout premier eu lieu sur le circuit de Rouen-Les-Essarts, dans le cadre du grand prix de l’A.C.F en 1964.  Serge Pozzoli et Jacques Potherat en furent à l’époque, les initiateurs.

Pour commémorer cet événement, la Brabham BT7 victorieuse du Grand Prix de l’A.C.F 1964, fit le déplacement depuis les Etats-Unis.

A l’initiative de l’Automobile Club de France et de Patrick Peter, l’évènement a accueilli ce dimanche la Rétrospective du Grand Prix de l’A.C.F. 1964. Pour l’occasion, la Brabham BT7 victorieuse cette année-là aux mains de Dan Gurney a donc  fait le déplacement depuis les Etats-Unis, un bel hommage à Jack Brabham, récemment disparu.

En récompense de sa participation, le propriétaire de l’auto, James King, s’est vu remettre un prix spécial des mains Frédéric Vial, membre de l’Automobile Club de France.

Et pour sa dixième édition sur le circuit de Dijon-Prenois, c’est de nouveau, l’équipe de Peter Auto qui a repris l’organisation de cette belle manifestation.

Il y avait neuf plateaux, allant de celui avec la plus ancienne, une Maserati 8CM 3020 de 1934, jusqu’à la plus récente, une Rover TWR Vitesse de 1983.

Avec 256 voitures de course et 700 voitures de clubs, toutes les conditions étaient réunies ce weekend pour que le meeting se fasse une place au soleil de Dijon. C’est chose faite, l’astre céleste ayant accompagné près de 11 000 spectateurs venus rendre un vibrant hommage au cinquantième anniversaire du Grand Prix de l’Age d’Or.

Pour sa nouvelle première édition version Peter Auto, le Grand Prix de l’Age d’Or est revenu sur ce qui a fait son succès : un spectacle éblouissant donné par ces  neuf plateaux triés sur le volet !

Ambiance on ne peut plus conviviale confortée pour les participants par un barbecue géant le samedi soir et pour tous un paddock mettant en valeur les belles qui tentaient de venir prendre un peu d’ombre sous les tentes après des courses sous un soleil écrasant.

Qui se plaindra nonobstant d’avoir ‘cuit’ dans son habitacle car les magnifiques courbes très appréciées du circuit bourguignon sont plus agréables à enchainer sur une piste sèche ?

 

 

Les clubs de collectionneurs avaient fait le déplacement comme à l’accoutumée. A noter que le Club MX/5 France, célébrait les 25 ans de la création du roadster Nippon, inspiré des roadsters Britanniques des années 60.

Une parade lui fut consacrée en fin de meeting samedi Mais selon nous, quel dommage ! Il aurait été plus judicieux de placer cette parade à la pause en milieu de journée, en effet le public ayant commencé à déserter le circuit, à la fin de la course d’endurance des véhicules sixties…

Nouveauté intéressante cette année, les clubs de collectionneurs, purent faire des séances de roulage tout le week-end.

Séances encadrées pour la sécurité, mais quand même les heureux possesseurs de sportives d’exception, comme cette très belle De Tomaso Pantera en session 5, ou de collection ainsi que les Youngtimers, purent lâcher la cavalerie sur ce magnifique circuit vallonné, technique et rapide !

 

 

A noter, parmi le plateau des voitures du Grand Prix de l’Âge d’Or, de très beaux bijoux. Des petites merveilles rares, comme ces deux Ferrari Daytona GR 4, une Ferrari 250 LM ou bien encore de superbes Porsche 935 et autres superbes BMW M1.

 

 

Petit regret, l’absence de Formule 1 contemporaines comme la série BOSS ou les F1 des années 70 pré-ère Turbo !
De même, les clubs Bugatti seraient les bienvenus !

On pourra regretter aussi l’accès très restreint à la pit- lane. Accès qui était pourtant possible lors des précédentes éditions !
Néanmoins encore une belle édition, vive l’Age D’or et que la légende vive et vive la légende!

 

Texte et photos : Bruno GAGLIARDI