F1. LA WILLIAMS MERCEDES DE FELIPE MASSA FINIT EN TETE ET CLOTURE LA QUATRIEME ET DERNIERE JOURNEE A JEREZ

 

 

 

 F1-2014-JEREZ-WILLIAMS-MERCEDES-de-FELIPE-MASSA


F1-2014-JEREZ-WILLIAMS-MERCEDES-de-FELIPE-MASSA

 

Belle surprise ce vendredi pour le petit Brésilien Félipe Massa.

Lequel vient de rejoindre au cours de l’inter-saison l’équipe de Sir Franck Williams

Et se retrouve au soir de la 4ème et ultime journée de la 1ère des trois sessions d’essais d’avant –saison 2014, le plus rapide !

Au volant de la Williams désormais équipée du propulseur Mercedes, l’ancien pilote Ferrari, s’est en effet montré le plus rapide, décrochant à son tour après avoir couvert 86 tours, le temps de référence : 1’28”229

 

 F1-2014-JEREZ-FELIPE-MASSA-WILLIAMS-MERCEDES.


F1-2014-JEREZ-FELIPE-MASSA-WILLIAMS-MERCEDES.

 

Néanmoins, il ne pavoisait pas, bien au contraire se contentant de confier :

« Ce ne fut pas une super journée à cause de la pluie mais toutefois elle s’est révélée intéressante pour tenter de comprendre comment fonctionne la voiture sur piste mouillée. Et étudier et analyser le comportement de la voiture et celui des pneumatiques dans ces conditions. Nous avons couvert plus de tours aujourd’hui que les jours précédents et cela est important. De plus, nous n’avons pas connu de problèmes de fiabilité, c’est un progrès aussi. »

Précisant  ensuite:

« De toute façon, les chronos ne veulent pas dire grand chose même s’il s’avère toujours agréable d’être compétitif. Mais il ne faut pas s’emballer car il ne s’agit que de roulage de début de saison. Il faut donc se concentrer en priorité sur le programme de travail élaboré par le staff davantage que sur la performance. »

Avant de conclure :

« Vivement la suite, à Bahreïn dans trois semaines. Je suis vraiment très heureux de mon intégration dans l’équipe Williams, cela s’annonce bien. »

 

 F1-2014-JEREZ-LA-FERRARI-DE-FERNANDO-ALONSO-le-JEUDI-30-JANVIER-photo-Max-MALKA


F1-2014-JEREZ-LA-FERRARI-DE-FERNANDO-ALONSO-le-JEUDI-30-JANVIER-photo-Max-MALKA

 

Derrière Massa, inattendu meilleur chrono du jour avec une monoplace Williams enfin revigorée après une pitoyable saison 2013, la pire depuis une bonne décennie, Fernando Alonso son ancien partenaire, a signé le deuxième meilleur temps de ce vendredi.

Démontrant ainsi après le meilleur chrono de Räikonen mardi puis ses bons temps de la veille – déjà second seulement devancé par la McLaren de Magnussen – que la dernière production de Maranello, la F14-T est bien née.

D’une part, elle va vite et d’autre part elle est fiable : 115 tours bouclés aujourd’hui et  hier jeudi !

Hormis la Ferrari, on retrouve quatre monoplaces à moteur Mercedes dab le Top 5 car outre la Williams de Massa, la Force India du jeune rookie Espagnol Daniel Juncadella pointe au 3ème rang, cependant que Kevin Magnussen – McLaren – et Lewis Hamilton avec la Mercedes, suivent.

 

 F1 2014 JEREZ DANIEL JUNCADELLA FORCE INDIA SAHARA


F1 2014 JEREZ DANIEL JUNCADELLA FORCE INDIA SAHARA

 

Nouvelle déception dans le clan des teams équipées par le motoriste Français Renault :

Caterham, Toro Rosso et Red Bull qui se traînent, loin derrière      …

La plus rapide, étant la Caterham du revenant, le pilote Japonais Kamui Kobayashi, de retour effectivement en GP après une saison en endurance avec la Ferrari F458 de la Scuderia AF Corse.

 

 F1-2014-JEREZ-CATERHAM-RENAULT-KAMUI-KOBAYASHI-Photo-MAX-MALKA.


F1-2014-JEREZ-CATERHAM-RENAULT-KAMUI-KOBAYASHI-Photo-MAX-MALKA.

 

Mais, elle se traîne, la monoplace verte de l’équipe de Tony Fernandez, l’homme ‘affaires de Kuala Lumpur :

1’43”193 contre … 1’28”229 à la Williams-Mercedes de Massa !!!  UN GOUFFRE….

Et que dire des chronos de la Toro Rosso du débutant Russe, Daniil Kvyat et de la Red Bull  de Daniel Ricciardo, encore plus loin

Quand on vous aura dit en plus que ces deux derniers n’ont pu tourner que… 9 et 7 tours, vous comprendrez que la situation est grave… dans le clan des écuries qui roulent avec le moteur V6 Turbo Renault !!!

Raison pour laquelle, il devenait urgent et intéressant de connaitre la position des hommes en jaune.

 

F1-2014-JEREZ-ROB-WHITE-et-REMU-TAFFIN

F1-2014-JEREZ-ROB-WHITE-et-REMU-TAFFIN

 

C’est Bob White, Directeur adjoint pour la technique de  RENAULT SPORT F1, qui s’en est chargé :

« Les écuries propulsées par Renault ont très peu tourné cette semaine. Quels problèmes avez-vous rencontrés ?

Nous n’avons pas couvert suffisamment de tours, et lorsque nous avons pu en boucler quelques uns, le niveau de performance n’était pas satisfaisant. L’origine des problèmes n’est pas simple à identifier. Il ne s’agit pas d’un composant ou d’un système en particulier mais d’un ensemble de facteurs. Plusieurs éléments ne fonctionnent pas comme prévu, notamment au niveau du contrôle et de l’utilisation des différents sous-systèmes du propulseur installé dans la voiture. Prenons le premier jour par exemple. Nous avons connu des soucis avec un sous-système situé dans l’environnement de la réserve d’énergie qui ne concernait ni la batterie ni son utilisation. Il s’agissait d’un composant électronique situé au même endroit que la Réserve d’énergie. Nous avons ensuite rencontré des problèmes avec les systèmes de contrôle de pression (boost). Ces soucis ont eu des répercussions sur les systèmes de gestion associés au moteur, qui ont ensuite provoqué des pannes mécaniques.

Quelles solutions avez-vous mises en place à Jerez ?

Entre les deux premières journées d’essais, nous avons, avec l’aide de Red Bull, installé de nouvelles pièces pour résoudre le problème au niveau de la Réserve d’énergie. Nous avons conservé ce système pendant les trois jours restants. En parallèle des essais à Jerez, l’équipe de Viry-Châtillon a effectué des simulations sur bancs d’essais afin d’enquêter sur les problèmes rencontrés en piste et de trouver les solutions adéquates. Nous avons identifié la cause probable des principaux avatars ayant affecté notre turbo. Jeudi soir, nous avons mis en place un système pour les paliers et l’avons conservé sur les trois voitures en piste lors de la dernière journée d’essais.

Pourquoi ces problèmes n’avaient-ils pas été identifiés lors des simulations sur bancs d’essais ?

Nous pensions que notre configuration initiale offrait une base de travail solide à partir de laquelle nous pourrions élaborer en piste. Visiblement, ce n’était pas le cas. Nous avions mené de nombreux tests sur nos plateformes d’essais et avions rencontré très peu de problèmes. Nous savons désormais qu’il existe un écart certain entre nos prévisions et la réalité en piste. Par conséquent, nos premières impressions étaient incomplètes et erronées. Cette série de problèmes nous frustre beaucoup car elle nous prive d’une séance d’essais précieuse. Nous aurions dû les identifier et les corriger en partie à l’usine.

Avez-vous tiré des enseignements de cette séance d’essais réduite ?

Absolument, et à ce stade de la saison, le moindre kilomètre est crucial. Nous reconnaissons volontiers que les voitures, lorsqu’elles ont roulé, n’ont pas évolué au niveau de performance voulu. Nous sommes très loin de ce que nous avions prévu et de nos objectifs – cette situation s’explique notamment par l’installation des systèmes pour contourner les soucis rencontrés – mais toute information est bonne à prendre. En étant confrontés à ces problèmes, nous nous sommes éloignés de notre configuration idéale, ce qui explique les chronos relativement lents. Les sorties en piste nous ont toutefois permis de beaucoup mieux comprendre les défis que nous devons relever. Nous sommes certains d’avoir trouvé une solution d’ici Bahreïn.

Toutes les écuries ont-elles rencontré les mêmes soucis ?

Certains problèmes sont survenus dans toutes les écuries puisque le propulseur est, à très peu de choses près, identique sur toutes les monoplaces. D’autres, cependant, dépendent de l’environnement d’installation du propulseur. Quoi qu’il en soit, il est de notre devoir de trouver une solution pour chacun des problèmes rencontrés.

Quelle est votre feuille de route entre aujourd’hui et la seconde séance d’essais à Bahreïn ?

Évidemment, nous avons désormais une longue liste pour Bahreïn, puisque nous n’avons pas pu suivre le programme prévu à Jerez. La prochaine étape consiste à identifier les racines des problèmes rencontrés, de développer des solutions afin de renforcer notre procédure de validation. Ainsi, nous serons plus confiants au moment d’aborder la prochaine séance d’essais et pourrons travailler dans des meilleures conditions.

Etes-vous inquiet par le gel du développement des moteurs une fois la saison lancée  ?

Le délai d’homologation est fixé à la fin du mois de février et il est impératif que nous le respections. Au delà, des modifications sont certes tolérées mais elle doivent recevoir l’aval de la FIA. Les changements ne sont donc pas interdits, mais sujets au règlement sportif et nous ne devons pas être obnubilés par cette date.

À la lueur de ces premiers essais, êtes-vous toujours favorable au nouveau règlement technique ?

Oui, bien sûr. Le nouveau règlement moteur représente un défi immense mais aussi et surtout une formidable opportunité. Il va permettre de placer la Formule 1 à la pointe de la technologie. Nous avons les outils et la détermination nécessaires pour réussir. Afin d’atteindre un niveau de performance, nous devons franchir une étape plus importante que prévu. Il est tout simplement intolérable de n’être pas parvenus à atténuer suffisamment les problèmes pour que nos partenaires puissent suivre leur programme d’essais. Nous travaillons d’arrache-pied pour rectifier cette situation avant Bahreïn et rattraper le temps perdu à Jerez.

Il reste deux semaines avant le début de la seconde session qui débutera à Bahreïn.

Il faut souhaiter qu’à Viry Chatillon, on parvienne à trouver les solutions qui pénalisent les monoplaces qui en sont équipées.

Chez Red Bull, on sait en tout cas d’où vient le problème.

Si Renault assume sa part de responsabilités pour les problèmes électriques rencontrés mardi, le moteur Renault n’est précisons-le tout de même pas vraiment en cause pour les autres pépins et défaillances.

Celles-ci concernent l’installation des systèmes hybrides dans les flancs de la Red Bull RB10.

L’ingénieur Adrian Newey a privilégié l’aérodynamique, et ce au détriment du positionnement des batteries et des moteurs électriques d’appoint, lesquels chauffent maintenant  beaucoup trop !

 

Gilles GAIGNAULT

Photos : Max MALKA

 

F1-2014-JEREZ-LA-WILLIAMS-MERCEDES-de-FELIPE-MASSA-le-31-JANVIER-photo-Max-MALKA

F1-2014-JEREZ-LA-WILLIAMS-MERCEDES-de-FELIPE-MASSA-le-31-JANVIER-photo-Max-MALKA

 

 

Les temps de la quatrième et dernière journée à Jerez le 31 janvier 2014

 

1 – Felipe Massa (Williams FW36-Mercedes) : 1’28”229 (86 tours)

2 – Fernando Alonso (Ferrari F14-T) : 1’29”145  (115 tours)

3 – Daniel Juncadella (Force India VJM07-Mercedes) : 1’29”457 (81 tours)

4 – Kevin Magnussen (McLaren MP4-29-Mercedes) : 1’30”806  (110 tours)

5 – Lewis Hamilton (Mercedes W05) : 1’30”822 (41 tours)

6 – Jules Bianchi (Marussia MR03-Ferrari) : 1’32”222 (25 tours)

7 – Adrian Sutil (Sauber C33-Ferrari) : 1’36”571 (69 tours)

8 – Nico Rosberg (Mercedes W05) : 1’36”951 (91 tours)

9 – Kamui Kobayashi (Caterham CT04-Renault) : 1’43”193 (54 tours)

10 – Daniil Kvyat (Toro Rosso STR9-Renault) : 1’44”016 (9 tours)

11 – Daniel Ricciardo (Red Bull RB10-Renault) : 1’45”374 (7 tours)

 

F1-2014-JEREZ-MCLAREN-de-KEVIN-MAGNUSSEN - photo MAX MALKA

F1-2014-JEREZ-MCLAREN-de-KEVIN-MAGNUSSEN – photo MAX MALKA

 F1-2014-JEREZ-MERCEDES-de-NICO-ROSBERG-29-janvier-Photo-Max-MALKA

F1-2014-JEREZ-MERCEDES-de-NICO-ROSBERG-29-janvier-Photo-Max-MALKA

F1 Sport